1. Poisson d'or est un roman urbain par excellence puisqu'il est conforme aux normes indiquées par Christina Horvath dans son livre Le roman urbain contemporain en France (présence du quotidien, de la ville etc.)
2. Espace urbain
2.1. Roman Urbain
2.1.1. "par roman urbain, j'entends ici les récits dont l'intrigue se déroule à l'époque contemporaine (celle de l'auteur et du lecteur à la parution du texte) et qui livrent une description très précise de la vie quotidienne ordinaire, sans que l'objet primordial soit de décrire les « mœurs » d'une classe sociale particulière"
2.2. La sur-modernité
2.2.1. Chez Jean Baudrillard(1929-2007): « Une modernité extrême et contemporaine liée à l’émergence des non-lieux et à l’abolissement de la distance entre les grandes métropoles grâce aux moyens de transports rapides »
2.3. Espace de déambulation
2.4. La ville dans Poisson d'or
2.4.1. Voyageuse qu'elle est, Laïla se rend à Paris, Nice, Boston, Chicago etc
2.4.2. Fort contraste entre les préjugés et la réalité des métropole qu'elle jugeait paisibles et sans contraintes
2.5. Laïla flâne tout le temps dans les rue et boulevards
2.6. Excès de consommation
2.6.1. Elle s'engage dans le commerce, négocie les prix etc.
2.7. Espace et fuite
2.7.1. Les termes "fuir, partir, aller, très loin" soulignent les menaces de l'espace urbain qui pèsent sur le personnage leclézien
2.8. Écologique
2.9. Soucis
2.9.1. Délinquance
2.9.2. Violence
2.9.3. Viol
2.9.4. L'excès
3. Immigration clandestine féminine
3.1. Quête identitaire
3.1.1. Dans cette histoire, nous suivons l'itinéraire de la jeune Laïla, en quête d'elle-même, de son identité et de son passé. Son identité est en constant développement, elle se crée elle-même.
3.1.1.1. Laïla ne connaît pas son vrai nom "pourtant, je pense qu'un jour quelqu'un dira mon vrai nom"
3.1.1.2. Laïla n'as pas de parents. Elle cherche en sa maîtresse le côté maternel qu'elle n'a jamais connu. "Je ne suis pas orpheline, Lalla Asma est ma grand-mère"
3.1.1.3. Laïla veut de se détacher, voyager, découvrir et explorer (trait du personnage leclézien)
3.1.1.4. Le sentiment d'appartenance est fort chez elle, elle se sent comme un poisson volé de son milieu naturel. "partout où j'irais on me dirait que je n'était pas chez moi"
3.1.1.5. Vers la fin du roman, Laïla n'est plus elle-même. "Je me sentais très vieille, maintenant, mais différente, plus lourde, avec de l’expérience. Maintenant, je n’avais plus peur des mêmes choses, d’affronter les gens…"
3.2. Mythe de Sisyphe
3.2.1. A l'instar de Sisyphe, Laïla semble être prise au filet d’un destin bouclé, le retour au point de départ, la chute après le succès provoquent un parallélisme avec le mythe.
3.3. Causes
3.3.1. Fuir la misère dans laquelle elle vivait, la pauvreté, conditions de vie précaires.
3.3.2. Espoir d'une vie meilleure
3.3.3. Partir pour toujours, pour ne pas revenir
3.4. Peur d'un avenir incertain
3.5. Expérience de la migration
3.5.1. Trouble intérieur (rupture avec la culture d'origine)
3.5.2. Frustration, exclusion, pas d'appartenance (thème principal)
3.5.3. Conditions lamentables (danger, froid, faim etc.)
3.5.4. Racisme (Mme Mayer qui ne Loue pas aux Arabes)
3.6. Risques
3.6.1. La rue, lieu risqué
3.6.2. La violence
3.6.3. Le viol
3.6.4. La police