L'évaluation d'une personne présentant un risque suicidaire

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L'évaluation d'une personne présentant un risque suicidaire by Mind Map: L'évaluation d'une personne présentant un risque suicidaire

1. Le suicide, une triste réalité

1.1. Un phénomène touchant presque tous les groupes d'âge

1.1.1. En moyenne, 30 personnes par jour sont endeuillés par le suicide au Québec

1.1.2. Aucun milieu de travail n'est à l'abri du risque de rencontrer une personne en état de détresse

1.1.3. Le centre de prévention du suicide de Québec reçoit près de 25 000 appels annuel

1.1.3.1. 48% des appels proviennent d'hommes

1.2. Le risque de suicide est de 3,5 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes

1.3. Les personnes de 45 à 64 ans auraient le taux de suicide le plus élevé

1.4. Un adolescent sur cinq a envisagé le suicide au cours des douze derniers mois

1.5. Nécessaire d'avoir une compréhension plus élargie des fondements de cet acte ultime qui est en soit un phénomène plurifactoriel

1.6. Il est important d'y réfléchir à partir de plusieurs perspectives théoriques

1.6.1. Le point de vue psychodynamique/analytique

1.6.2. La perspective développementale

1.6.3. La perspective humaniste

1.6.4. La perspective psychosociale et socioconstructive

1.7. Une nouvelle réalité: l'utilisation du Web

1.7.1. Un lieu important où se trouve les personnes souffrantes

1.7.1.1. Selon Brian Mishara (2017)

1.7.1.1.1. Contrairement à ce que l'on croyait, les jeunes se confient davantage par le texte que par le téléphone (sur le web ou par la messagerie)

1.7.1.1.2. En prévention du suicide, ce sont les bénévoles qui obtiennent les meilleurs résultats

1.8. La déontologie: devoir et responsabilité

1.8.1. L'obligation des moyens n'est pas l'obligation des résultats

1.8.1.1. Intervenir d'une façon appropriée le plus possible

1.8.2. Droit de briser le secret professionnel , s'il y a un risque grave de préjudice pour soi (suicide) ou autrui (homicidaire=obligation de signaler)

1.8.2.1. Responsabilité d'agir suffisamment pour montrer que vous n'avez pas été négligeant

1.8.3. Le secret professionnel se perpétue après la mort, mais on peut en être relevé sauf...?

1.8.4. Nous avons autour de 76 personnes qui commettent une tentative de suicide chaque jour au Québec

1.8.4.1. Se doter d'un protocole et d'un outil (grille d'analyse du risque)

1.8.4.2. Identifier des ressources et des partenaires

1.9. L'évaluation du risque suicidaire

1.9.1. Certes, ce type d'évaluation demande de l'écoute et une reconnaissance de la souffrance de l'autre, mais exige des actions plus directives selon la profession et le rôle de l'intervenant pour évaluer l'état de crise et le risque d'un passage à l'acte

1.9.2. Trois aspects à considérer (Walter, 2003)

1.9.2.1. Le facteur de risque prédisposant au geste

1.9.2.1.1. Raisonnement probabiliste

1.9.2.2. Le facteur d'urgence augmentant l'imminence du passage à l'acte

1.9.2.3. Le facteur de danger entourant les modalités d'intervention est l'étape de la crise suicidaire

1.10. Conclusion

1.10.1. L'expérience humaine de la souffrance est unique et propre à l'histoire de chacun

1.10.1.1. Il ne faut jamais banaliser un appel à l'aide, ca pourrait être un de vos proches