Pourquoi travaillons-nous?

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Pourquoi travaillons-nous? by Mind Map: Pourquoi travaillons-nous?

1. Dans les société primitives, la satisfaction des besoins est elle au centre de la vie sociale?

1.1. Pourquoi faut il attendre le XVIIIe siècle pour que l'économie prenne une place aussi importante?

1.1.1. " Le travail devint nécessaire" Rousseau Dofiph. La logique de la plus-value et de la surproduction guide les hommes.

2. Quelle est la conséquence de cette révolution de la métallurgie et de l'agriculture en ce qui concerne la liberté humaine? Pourquoi ne favorise t'elle pas l'indépendance?

3. La notion de travail est elle évidente? A t'elle toujours existé pour toutes les sociétés?

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4.4. La solidarité entre la société et la propriété ( Goldschmidt p.399) Rousseau fragments politiques. Si on considère la propriété comme un droit fondamental, cela signifie qu’il soutient tous les autres. Pour être rigoureux, le lien entre le droit et la propriété est posé avant la question de l’origine de la propriété. Le problème de méthode est déjà bien indiquée. Comment évoquer une période aussi longue? Il ne s'agit pas d'une histoire universelle mais d'une réflexion sur la liberté humaine. A partit du moment où l'histoire est lancée, elle se présente selon un certain enchaînement irréversible. Les choses auraient pu être différentes mais on ne peut faire en sorte qu'elles s'enchaînent différemment. La notion centrale : la division du travail Il s'agit de la deuxième grande révolution. le travail est défini comme un relation obligée. Elle produit des inégalités entre les groupes de travailleurs. Certains on plus besoin des autres et d'autres moins. La propriété fait son apparition avec l'agriculture et la métallurgie. Cette dépendance conduira à l'état de guerre. Le temps des huttes est fini. Synergie entre l'agriculture et la métallurgie. Le forgeron a cependant besoin de manger quand il travaille. l'inverse n'est pas vrai. Cela crée un fossé entre les temps pastoraux et les temps modernes. Cette révolution économique organise les inégalités sociales. C'est la création d'une classe de travailleur. Nous sommes loins du doux commerce de Montesquieu. Cependant,john Locke a déjà longuement décrit les différentes étapes de la transformation des matières par le travail humain. Il nécessite une coopération qui n'est pas forcément négative. l'invention des arts est liée à deux facteurs : la perfectibilité d'une part ( théorie métaphysique) et les circonstances extérieures. Dans la théorie de Rousseau, la culture ou l'art imite la nature. C'est l'explosion d'un volcan qui donne à l'homme l'idée de confectionner un four métallurgique. C'est la géographie qui permet aux hommes de développer leurs capacités inventives. C'est dans le rapport au climat que les idées viennet à l'homme. Rousseau n'est pas du tout innéiste. Il est emiriste. Comme Buffon, il considére que nos idées nous viennent de comparaisons. Le début de la réflexion va permettre aux hommes de prendre l'avantage sur les animaux. Il ne pose pas comme Spinoza la question de l'origine de l'outil. S'il faut un outil pour fabriquer un autre outil, qui a fabriqué le premier outil ? Ici, l’homme imite les animaux. Pour Descartes, la technique et les sciences rendent l'homme " COMME maître et possesseur de la nature". Il reprend l'idéal de Bacon. Il explique les phénomènes de la nature et il les reproduit artificiellement. La technique permet l'observation scientifique. Mais pour Rousseau, la question explicite est " Qu'est ce que l'homme? Il a rappellé au début du DOFIPH que les sociétés nous empêchent de connaître l'essence de l'homme car il a été déformé par ces dernières. Il est devenu méconnaissable. La philosophie du travail sera plus développé avec Marx qui démontre que les hommes produisent leurs moyens d'existence et le monde dans lequel ils vivent même si ce dernier peut leur devenir étranger en raison des inégalités. . Rousseau a déjà écrit un premier discours sur les arts et les sciences. Il condamne avec véhémence les progrès de ces derniers. Ils auraient perverti l'homme au sens où ils l'auraient rendu ambitieux et vaniteux. Il s'éloigne de sa bonté originelle. La problématique change de sens mais reste cohérente avec le Dofiph. Les premières sociétés ont eu lieu avant les constitutions politiques. L'inégalité est apparue dès que les hommes ont eu du loisir suite à leur sédentarisation. Elle est imaginée par Rousseau. Les premières techniques comportent l'invention du langage. Ce qui unit les premières sociétés sont leur culture et leur identité. Les moeurs précèdent les constitutions politiques. La critique de la culture se fait sur la base de la découverte des peuples du nouveau monde. La confrontation entre le primitif et le civilisé est riche de leçons. "Il est possible qu'après leur premiers essais de navigation des insulaires aient porté parmi nous l'usage de la parole; et il est très vraisemblable que la société et les langues ont pris naissance dans les îles et s'y sont perfectionnées avant que d'être connues dans le continent. Les arts naissent dans les premières sociétés. Ils sont contemporains des premières inégalités. C'est le début de l'amour-propre . il provient de la comparaison avec les autres. "Celui qui chantait ou dansait le mieux, le plus beau, le plus fort, le plus adroit ou le plus éloquent devient le plus considéré, et ce fut là le premier pas vers l'inégalité, et vers le vice en même temps : de ces premières préférences naquirent d'un côté la vanité et le mépris, de l'autre la honte et l'envie". Dofiph note p du Dofiph "il nous est aisé de voir que tous nos travaux se dirigent sur deux seuls objets, savoir pour soi les commodités de la vie, et la considération parmi les autres. Mais le moyen pour nous d'imaginer la sorte de plaisir qu'un sauvage prend à passer sa vie seul au milieu des bois ou à la pêche, ou à souffler dans une mauvaise flûte, sans jamais en tirer un seul ton et sans se soucier de l'apprendre?" " on a plusieurs fois amené des sauvages à Paris, à Londres et dans d'autres villes : on s'est empressé de leur étaler notre luxe, nos richesses et tous nos arts les plus utiles et les plus curieux ; tout cela n' a jamais excité chez eux qu'une admiration stupide, sans le moindre mouvement de convoitise". Rousseau pusouit sa note en prenant l'exemple d'un chef indien à la cour d'Angleterre; " Il rebutait tout". Chaussures ,armes, armes habits. Il préfère une couverture de laine. Qu'est ce qui nous prouve que ce n'est pas l'habitude qui fait que le chef indien ne trouve pas d'intérêt aux raffinements de la civilisation? Le luxe est associé pour Rousseau à une misère Morale. le progrès produit une corruption de l'amour de soi, c'est à dire du sentiment de conservation La propriété suppose le travail.Dans la situation originaire et originale du DOFIPH de Rousseau, la propriété est évoquée et dénoncée sans que le travail ait eu lieu dans l'histoire. Cela constitue un paradoxe souligné par l'auteur " Cette idée de propriété ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain". Le travail est ce qui permet et conditionne la propriété. Rousseau le nomme l'industrie . Il est la marque de la perfectibilité humaine. Il est caractérisé par une évolution invisible et très longue. Il doit donc être pensé. Mais il ne s'agit pas comme pour Marx de dissocier l'essence du travail et ses manifestations historiques. En apparence, la révolution de l'agriculture et du fer va éloigner les hommes d'une activité libre et créatrice.. Pour Marx, " Plus la production et les besoins sont variés, plus les travaux du producteurs sont uniformes et plus son travail tombe sous la catégorie du travail lucratif. A la fin, le travail n'a plus cette signification là, et il est tout à fait inessentiel ou accidentel que le producteur se trouve vis à vis de son produit dans un rapport de jouissance immédiate et de besoin personnel. Peu importe également que l'activité, l'action de travail soit pour lui une jouissance de sa personnalité, la réalisation de ses donns naturels et de ses fins spirituelles" Marx notes de lecture Economie et philosophie par 17. La différence entre Marx et Rousseau est la perfectibilité que Rousseau confère à l'homme. Il apprend Débat : une société sans travail est elle souhaitable pour que l’homme s’épanouisse ? Question Le travail est il un droit ou bien un devoir ? ( Faire intervenir la notion Smithienne de l’aiguillon individuel)