12 hommes en colère

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12 hommes en colère by Mind Map: 12 hommes en colère

1. L'affaire :

1.1. Douze jurés doivent décider du sort d'un jeune immigré, accusé de parricide. Tous le croient coupable sauf un, qui a de sérieux doutes sur l'enquête

2. Arguments "coupable"

2.1. - une violente dispute entre le père et le fils avant le meurtre, le fils aurait crié "je vais te tuer". - le voisin d'en dessous aurait entendu le fils courir rapidement pour "fuir". - la voisine aurait vu le fils poignarder le père. -

3. Arguments "non coupable"

3.1. - l'adolescent est plus petit que son père. - son avocat est commis d'office, il ne voulait peut-être pas le défendre. - l'argument du voisin qu'il est allé le voir à sa porte est peut-être faux vu qu'il est blessé à la jambe et il a dit avoir entendu le fils crier "je vais te tuer" mais il n'aurait pas pu l'entendre car le métro aérien qui passait en même temps faisait trop de bruits pour qu'il puisse l'entendre - l'argument de la voisine qui est allé voir à sa fenêtre le meurtre est peut-être faux vu qu'elle n'avait pas ses lunettes et le métro aérien passait dans le même temps donc elle n'aurait pas pu le voir. - le couteau n'est pas si spécial et unique et peut se trouver facilement

4. Les personnages :

4.1. Juré 1 : Président du jury, calme et entraineur de football américain

4.2. Juré 2 : Employé de banque, chétif et fait paraître le juré le moins sûr de lui.

4.3. Juré 3 : Patron d'une société de livraison et le juré le plus colérique et le plus intransigeant.

4.4. Juré 4 : Courtier, calme, égocentrique et d'apparence soignée.

4.5. Juré 5 : Chômeur, jeune et d'une aide précieuse pour le numéro 8.

4.6. Juré 6 : Peintre en bâtiment et un complexe d'infériorité lié à sa condition d'ouvrier.

4.7. Juré 7 : Représentant de commerce, il ne montre pas le moindre intérêt pour le procès et remplis de préjugés sur les quartiers pauvres.

4.8. Juré 8 : Architecte, est le seul juré à voter « non coupable » et a un esprit de contradiction pour prouver l'innocence du jeune homme.

4.9. Juré 9 : Le plus âgé des jurés, incarne la sagesse et l'expérience.

4.10. Juré 10 : Gérant de garages, grincheux et n'hésite pas à être agressif verbalement.

4.11. Juré 11 : Horloger plutôt calme et très bien élevé.

4.12. Juré 12 : Publicitaire, change d'avis le plus fréquemment et c'est celui qu'on entend le moins durant le débat.

5. La progression de la pièce :

5.1. Les douze membres du jury viennent de finir d'écouter le procès et se regroupent dans une salle pour en débattre et décider de son "sort" soit le déclarer coupable ou non coupable et l'envoyer sur la chaise électrique (le vote doit se faire à l'unanimité), Arrivé dans la salle, il prenne leur "marque" et discute un peu pour certain ou réfléchisse pour d'autre. Très vite un vote à main levée est décidé onze d'entre eux pensent l'accusé coupable, seul le huitième juré n'est pas sûr sur sa culpabilité et lui laisse une chance. L'impact morale d'envoyer possiblement une personne vers la mort lui donne envie à chercher le débat auprès des autres jurés. Le juré numéro 8 estime que des failles existent dans l'enquête. Il en veut pour exemple le couteau qui a été utilisé pour le meurtre. Après avoir demandé à l'huissier de faire venir la pièce à conviction, présentée par des témoins comme « unique », il prouve que ce style de couteau à cran d'arrêt peut être trouvable sans grandes difficultés. Il a fait acquisition d'une arme blanche du même type pour six dollars dans une boutique de prêt sur gages. Il l'expose sur la table, sous les yeux ébahis des autres jurés qui conviennent que les deux armes ont un manche identique. Après une discussion de quelques minutes, le huitième juré propose un nouveau vote, cette fois à bulletins secrets et sans qu'il y prenne part. il propose de se ranger à l'avis dominante si tous votent coupable. Dans le cas contraire, on discutera de l'affaire. Les onze jurés acceptent. Parmi les bulletins anonymes comptabilisés, l'un d'eux indique « non coupable ». Le juré numéro 9 rend public que ce vote vient de lui. Le juré no 9 indique aussi son point de vue : il comprend les doutes exprimés par l'architecte et veut le remercier d'avoir eu la force morale de faire face aux autres jurés, seul. Le débat arrive ensuite sur le témoin auditif qui a déclaré sous serment avoir entendu le corps tomber et le garçon crier à la victime : « Je vais te tuer », alors que le fracas du métro aérien, tout proche, ne permettait probablement pas d'entendre nettement. Le juré numéro 5, qui a déjà vécu aux abords du métro aérien, change d'avis et vote non coupable. Le juré no 3, très irascible, fait à nouveau preuve de son manque de sang-froid pour se plaindre de son comportement. Le juré no 11, lui, a des doutes sur l'accusation. Il interroge l'assemblée sur la pertinence d'expliquer par la simple panique le fait que le garçon ait laissé son couteau sur les lieux du crime. En effet, il n'y a pas d'empreintes relevées sur le couteau, dont le manche a été essuyé à propos. Cela voudrait donc dire que bien que paniqué, le jeune homme ait tout de même songé à bien essuyer le manche de son arme pour le laisser sur les lieux puis revenir le chercher par la suite et se faire cueillir par la police déjà avertie du crime. Cela semble peu crédible. Un nouveau vote est décidé au cours duquel, après une hésitation, le juré numéro 11 vote non coupable à son tour. Le débat se prolonge à nouveau sur le témoin auditif qui a également affirmé avoir vu le garçon s'enfuir après le crime. Pourtant, lorsque le juré numéro 8 fait une reconstitution du trajet entre le lit du vieillard et sa porte, s'aidant pour cela du plan des lieux, il s'avère que le temps est beaucoup plus long en réalité que celui établi dans le témoignage. Quarante secondes d'après la faiblesse de la jambe affaiblie du vieil homme, contre dix ou quinze d'après son propre témoignage. Le juré numéro 3 perd franchement son calme et veut s'en prendre physiquement au juré numéro 8 en lui déclarant « qu'il va le tuer », ce qui démontre que cette phrase peut être prononcée sans vouloir passer à l'acte. Les jurés numéro 2 et numéro 6 changent leur vote et sont en faveur de la non-culpabilité. Le juré numéro 8 expose ses arguments aux autres jurés. Vient ensuite la façon dont l'arme a été utilisée : l'accusé savait apparemment bien s'en servir, d'après l'accusation. Le juré numéro 5 sait comment les jeunes manipulent ce type d'arme dans le quartier où a eu lieu le meurtre. De cette façon, le juré no 5 démontre que l'arme du crime a été employée d'une façon vraiment maladroite pour une personne qui est habituée à ce genre d'arme. Trois nouveaux jurés changent d'avis et votent « non coupable ». Il ne reste que trois jurés à retourner pour obtenir l'unanimité et prononcer le verdict : le juré numéro 4, le juré numéro 3 qui maintient vigoureusement son accusation contre le jeune homme et veut son exécution rapide et le juré numéro 10 qui tient pour conviction que l'accusé ne peut pas être respectable puisqu'il vient d'un quartier pauvre. Il tente de convaincre les autres que la pauvreté puisse être un signe extérieur avéré de criminalité, utilisant sans interruption des arguments ouvertement racistes durant plus d'une minute. Au fil de sa diatribe, les jurés se mettent les uns après les autres à lui tourner le dos, à regarder par la fenêtre ou à éloigner leurs chaises de lui pour montrer leur désapprobation vis-à-vis de ses paroles déplaisantes et cruelles. Le juré numéro 4 se fie au témoignage visuel d'une femme qui a déclaré avoir vu le crime se commettre en face de chez elle à travers les rames du métro aérien. Le juré numéro 9 a remarqué qu'elle avait, lors de l'audience, des traces particulières sur le haut du nez. Voyant par hasard ces mêmes empreintes sur le nez du juré numéro 4 qui se frotte l'arrête nasale, il comprend qu'elle porte habituellement des lunettes. Il est présumé qu'elle ne les portait pas lors de l'audience par une probable coquetterie. Puisque sa déclaration était qu'elle s'était couchée et se trouvait dans son lit lorsque le crime a commencé à se produire, il y a un doute sur le fait qu'elle ait pu voir nettement la scène. Les jurés numéro 4 et numéro 10 votent non coupable. Le juré numéro 3, isolé, tente de défendre sa position. Face au silence réprobateur des onze autres jurés, change d'avis. Le livre sert de révélateur des motivations et des préjugés d'hommes issus de milieux différents. Le verdict final est la non-culpabilité pour cause de doute raisonnable et les jurés sortent du tribunal. Il ne reste plus que le juré 8 qui regarde la salle, prends le manteau du juré numéro 3 lui enfile et quittent la salle