Depuis 1968 : très porteuse de connotations négatives.

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Avant 1968, éducation autoritaire à l\'ancienne et depuis la guerre et mai 1968 il y a eu une réaction de rejet avec une forme d\'anarchie revendiquant la suppression des interdits et de toute forme d\'autorité.

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Dans le milieu de l\'enseignement il est vrai que l\'autoritarisme à l\'ancienne était extrêmement destructeur pour le développement de l\'enfant, cependant, le manque total d\'autorité nuit gravement au développement de l\'enfant également. Il faut donc un cadre sécurisant de travail mis en place par l\'enseignant qui devra représenter l\'autorité vis à vis des élèves.

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Le rôle de l\'enseignant est d\'apprendre à poser avec bienveillance et détermination une relation d\'autorité reposant sur un équilibre entre 4 composantes (variables selon les auteurs notamment BLIN et GALAAIS, \"Classes difficiles\").

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L\'autorité ne peut se réduire au charisme de l\'enseignant. N\'est pas inée mais se travaille et se construit.

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Pour construire son autorité il y a alors 4 dimensions :

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Autorité de statut.
Autorité de compétence.
Autorité relationnelle.
Autorité intérieure.

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1. Autorité de statut.

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Droits et devoirs liés à la fonction que l\'on occupe. Donc correspond à ce que l\'on est en droit de demander aux élèves de part notre fonction. Ce qui confère le droit de poser des exigences et de les faire respecter, en sanctionnant au besoin les transgressions. Donc c\'est une responsabilité impliquant le fait qu\'il faille se positionner hiérarchiquement par rapport aux élèves puisque l\'on occupe une position qu\'ils n\'ont pas. Rappeller aux élèves que l\'on est responsable de leur travail, que pour travailler il faut respecter un certain nombre de règles et que nous allons assumer nos responsabilités pour que le cadre de travail soit respecté. Donc assumer son propre statut et expliquer aux élèves que ce n\'est pas contre eux mais pour eux car c\'est notre travail.

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Exemple : cas de l\'arbitre de foot.

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2. Autorité de compétence.

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Si l\'on ne juge pas que l\'on est compétent alors les élèves le sentiront également. Elle se gagne assez vite car dans le domaine de l\'enseignement concerne les contenus à enseigner, un savoir-faire, la capacité à motiver les élèves, à les enrôler, comment leur donner le goût de l\'effort, capacités à valoriser les compétences, adapter, différencier, rapidité et souplesse de réaction.

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Tout ce qui fait les gestes de l\'enseignant.

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Elle est attendue et suscite le respect, la reconnaissance et en classe, elle facilite de par les élèves l\'autorité de statut de l\'enseignant.

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3. Autorité relationnelle.

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Capacité à communiquer avec les élèves. Faculté d\'entrer en relation de manière affective, individualisée, respectueuse (écoute, considération, confiance) avec un regard permettant à l\'enfant de grandir.

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Autorité émanant du savoir-être pouvant être entraînée.

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Authenticité.

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Toutes les attitudes qui peuvent élever l\'élève et lui permettre de devenir ce qu\'il est capable d\'être. C\'est l\'autorité qui éduque et qui fait que peu importe ce que fait l\'élève il est digne de confiance (notion permettant de grandir et d\'autoriser l\'enfant à devenir soi-même et autonome). La communication verbale et non verbale fait la différence et sur les mots et sur le langage corporel.

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4. Autorité intérieure.

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Travail sur l\'égo, la personnalité qui va nous rendre maître de nous même. Se connaître, savoir ses limites, les symptomes.. Tout ce qui va permettre de gérer nos mouvements intérieur (peur, besoin ou envie de plaire, besoin d\'être aimé, besoin de pouvoir,...). Travail indispensable à faire sur soi si l\'on veut pouvoir tenir en classe. Plus on a de pratique plus on sera entrainé à gérer notre autorité intérieure.

Comportement