1. ÉVOLUTION DES CONNAISSANCES EN PRODUCTION ET EN COMPRÉHENSION DU LANGAGE
1.1. production du langage
1.1.1. phénomènes de performance observés
1.1.1.1. les lapsus (Fromkin 1971)
1.1.1.2. les hésitations (Goldman-Eisler 1972)
1.1.1.3. mot sur le bout de la langue (Brown et McNeill 1966)
1.1.2. FROMKIN: planification de la phrase comportant cinq étapes
1.1.2.1. contenu sémantique de la phrase est planifié
1.1.2.2. structure syntaxique est construite avec des ensembles de traits sémantiques
1.1.2.3. intonation phrastique est déterminée
1.1.2.4. lexèmes ayant les traits sémantiques appropriés sont sélectionnés
1.1.2.5. forme phonologique résultante subit des règles morphophonémiques
1.1.3. GARRETT (1975,1980)
1.1.3.1. perspective modulaire
1.1.3.2. modules différents de ceux de Fromkin
1.1.3.3. fonctionnement en cascade
1.1.3.4. comparaison de signal auditif produit à intension de communication et correction
1.1.3.5. production du langage: ensemble de modules
1.1.4. DELL&REICH (1981), DELL (1986), STEMBERGER (1985)
1.1.4.1. perspective connexioniste interactive
1.1.4.1.1. infos d'un niveau infèrieur influence niveau supèrieur
1.2. compréhension du langage
1.2.1. PAROLE
1.2.1.1. LIBERMAN (1996)
1.2.1.1.1. décodage facile -> une seule prédisposition innée pour le langage
1.2.1.1.2. théorie motrice de la perception de la parole (1967)
1.2.1.1.3. alternative de la hypothèse
1.2.2. LEXIQUE
1.2.2.1. identification de frontières entre les mots
1.2.2.1.1. 2éme probléme de l'auditeur
1.2.2.1.2. GROSJEAN&GEE (1987)
1.2.2.1.3. CHRISTIANSEN&COLL (1998)
1.2.2.2. théories de l'accés lexical pour mots simples
1.2.2.2.1. années quatre-vingt: modéles de reconnaissance des mots
1.2.2.2.2. modéle de FORSTER (1976,1979)
1.2.2.3. décodage des mots morphologiquement complexes
1.2.2.3.1. trois facteurs doivent être pris en compte
1.2.2.3.2. mots opaques
1.2.2.3.3. mots transparents
1.2.3. SYNTAXE
1.2.3.1. recherche sur phrase ambigues et identification d'un élément déplacé
1.2.3.1.1. MITCHELL (1994)
1.2.3.1.2. FRAZIER
1.2.3.1.3. MacDONALD, PEARLMUTTER&STEIDBERG (1994)
1.2.3.2. interprétation des questions relatives
1.2.3.2.1. on mets le constituant déplacé en attente
2. SECTEUR DE LA LINGUISTIQUE
2.1. mécanismes impliqués dans l'utilisation du langage
2.1.1. la production
2.1.2. la compréhension
2.1.3. l'acquisition
2.2. processus cognitifs dans le décodage & l'encodage du langage
2.2.1. travaux en neurolinguistique ont modifiés notre facon de concevoir le traitement du langage par l'individu
2.3. recherches ont pris "la révolution cognitive" -> début aux années soixante-dix
3. QUATRE NOUVEAUX COURANTS DE RECHERCHE
3.1. 1) neuropsychologie cognitive
3.1.1. caractérisation du fonctionnement cognitif en utilisant des donnés d'ordre neurologique
3.1.1.1. dommages dans des régions spécifiques du cerveau <-> certain déficits linguistiques
3.1.2. recherches des années quatre-vingt-dix
3.1.2.1. CAPLAN (1994): 1) précision des fonctions exactes prises en charge par les aires // 2) comment cerner les aires du cerveau impliquée dans les différentes tâches cognitives
3.1.2.2. KUTAS (1998): suggère que l'aire de Broca regroupe en fait quatre ou cinq aires fonctionellement distinctes
3.1.2.3. POEPPEL (1996): hypothèse que les divers tâches de nature phonologique mettent en cause divers sous-systèmes fonctionnels
3.1.2.4. GRODZINSKY (2000): propose que l’aire de Broca est en fait le siège de la composante transformationnelle du langage
3.1.2.5. ZURIF & SWINNEY (1994): rapportent que les traces de mouvement QU sont traitées par les patients souffrant d’une aphasie de Wernicke
3.1.3. nouvelles techniques d’imagerie cérébrale
3.1.3.1. TEP (tomographie par émission de positrons)
3.1.3.2. MEG (magnéto-encéphalographie)
3.1.3.2.1. LEVET et coll. (1998): reconnaissance visuelle du dessin; récupération du concept lexical; forme phonologique du lexème; encodage phonologique et initialisation de l’articulation
3.2. 2) études des potentiels évoqués
3.2.1. permettent d’étudier en temps réel l’activité électrique générée par l’influx nerveux lors du traitement du langage
3.2.1.1. identification de la région du cerveau responsable de la détection de l’erreur
3.2.1.2. comparaison de l’effet de différents types de violations
3.2.2. OSTERHOUT (1994): N400 -> anomalie sémantique // P600 -> agrammaticalité
3.3. 3) l’étude des mouvements des yeux en lecture
3.3.1. développée dès la fin du dix-neufième siècle par CATTELL (1886)
3.3.2. dès années quatre-vingt: utilisation pour tester des modèles psycholinguistiques; CARPENTER (1980)
3.3.3. DÉCOUVERTES
3.3.3.1. l’intégration des informations sémantiques se fait en fin de phrase ou de syntagme
3.3.3.2. les premières lettres jouent un rôle crucial dans l’identification des mots
3.3.3.3. la reconnaissance d’un mot est affectée par sa fréquence
3.3.3.4. l’ambiguïté verbale ne donne pas lieu au même traitement que l’ambiguïté nominale
3.4. 4) réseaux d’activation et connexionnisme
3.4.1. résau complèxe des neurones
3.4.1.1. synapses: moyen de communication entres les neurones
3.4.1.1.1. effet excitant ou inhibant
3.4.1.2. postulation que les informations circulent d’une unité de traitement à une autre par transmission de l’activation
3.4.2. projet PDP
3.4.2.1. modèles informatiques de réseaux neuronaux / réseaux connexionnistes
3.4.2.2. utilisation des réseaux pour modéliser divers aspects du traitement cognitif
3.4.2.3. critique par FODOR & PYLYSHYN (1988)
3.4.2.3.1. modèle connexionniste n'est pas apte à construire/à manipuler les symboles du niveau cognitif
3.4.3. -> influence considérable sur notre façon de concevoir les processus cognitifs et particulièrement le langage