1. Le travail peut se définir comme une activité naturelle
1.1. Le travail est un acte qui se passe entre l'homme et la nature
1.1.1. L'homme y joue vis-à-vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle
1.1.2. Il met les parties de son corps en mouvement (mains, tête, bras jambes)
1.1.3. Il s'assimile des matières en leur donnant une forme utile à sa vie
1.2. En même temps qu'il agit sur et modifie la nature extérieure, il modifie sa propre nature : il développe des facultés latentes
2. Transition entre deux parties du raisonnement
2.1. Ne nous arrêtons pas à cet état primordial du travail comme activité instinctive
2.2. Notre point de départ, c'est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l'homme
3. Examen critique de l'opinion courante
3.1. Comparaison entre les opérations instinctives des araignées, abeilles et le travail du tisserand, de l'architecte.
3.1.1. Les opérations d'une araignée qui tisse sa toile ressemble à celles du tisserand
3.1.2. La structure de cire que fabrique les abeille ressemble au travail de l'architecte
3.2. Mais ce qui distingue les opérations naturelles du travail humain, c'est que l'homme se représente d'abord dans l'esprit le but de ses actions.
4. Définition anthropologique du travail
4.1. Le travail n'est seulement un changement de forme dans la matière naturelle
4.2. Le résultat auquel le travailleur aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur.
4.2.1. Le travailleur n'opère pas seulement un changement de forme dans la matière naturelle
4.2.2. Il réalise son propre but (en tant qu'humain et en tant que sujet) dont il a conscience
4.2.3. Il se donne également les moyens de réaliser ce but sous la forme d'une loi (morale)
4.2.4. Il subordonne sa volonté à cette loi qu'il se donne (sujet moral)