Points principaux de l'article de Germain et celui d'Haydée Silva

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Points principaux de l'article de Germain et celui d'Haydée Silva por Mind Map: Points principaux de l'article de Germain et celui d'Haydée Silva

1. François Gouin (1880)

1.1. Claude Germain

1.1.1. « pré-mouvement de réforme »

1.1.2. ouvrage intitulé : L'art d'enseigner et d'étudier les langues (1880)

1.1.3. Gouin « s'inspirait plus de la psychologie (science alors nouvelle) que de la grammaire »

1.1.3.1. psychologie scientifique, alors naissante

1.1.4. son « approche psychologique systématique »

1.2. Le développement du langage chez l'enfant

1.2.1. La méthode naturelle : de la perception à la représentation

1.2.1.1. À deux ans, le langage ne consiste qu'en vagissements

1.2.1.1.1. à trois ans, l'enfant sait parler

1.2.1.2. l'enfant voit, observe ce qui se passe autour de lui

1.2.1.2.1. formation des concepts, phase de «conception» ou de «représentation»

1.2.1.2.2. ordonner ses perceptions ou sensations

1.2.2. La constitution de l'individualité humaine

1.2.2.1. chaque perception particulière n'est pas un fait unique

1.2.2.2. C'est ainsi que Gouin prend conscience de l'importance de la généralisation en vue d'établir une méthode, un système.

1.2.2.2.1. l'ensemble des perceptions générales d'un individu se ramènerait à une cinquantaine

1.2.2.2.2. de présenter de nouveaux concepts

1.2.2.3. Selon Gouin, la fonction première du langage est

1.2.2.3.1. de constituer

1.2.2.3.2. de « tisser l'individualité » humaine

1.2.2.3.3. L'individualité est formée avant tout

1.2.3. Les rapports entre le langage et la pensée

1.2.3.1. penser c'est causer tout bas au moyen de ce verbe intérieur qui toujours veille en nous

1.2.3.2. « un parler perpétuel »

1.2.3.3. « Le langage est un besoin constant de l'esprit »

1.2.3.4. le langage étant le produit le plus direct, le plus immédiat de l'esprit humain

1.2.3.4.1. la théorie de son développement est au fond et ne saurait être qu'un chapitre de psychologie

1.2.3.5. principe de l'identité de la parole et de la pensée

1.2.3.5.1. Le parler et le penser sont identiques.

1.2.3.5.2. l'homme ne pense pas, il parle

1.2.3.6. la pensée précéderait le langage.

1.2.4. L'esprit ne peut se développer que par le langage

1.2.4.1. dans la langue maternelle, l'enfant doit apprendre à la fois à penser et à parler

1.2.4.2. dans la seconde langiue, il n'a qu'à apprendre à parler puisqu'il sait déjà penser.

1.2.5. Le langage chez l'enfant se développe de façon régulière et ordonnée.

1.2.5.1. ce principe d'ordre que s'intéresse Gouin

1.3. La nature du langage

1.3.1. Les trois types de langages : objectif, subjectif et figuré

1.3.1.1. Le langage objectif est celui de

1.3.1.1.1. « l'expression des phénomènes perçus par nous sur le monde extérieur »

1.3.1.2. toute langue comporte un côté subjectif

1.3.1.2.1. «l'expression du jeu des facultés de l'âme»

1.3.1.3. le langage figuré

1.3.1.3.1. constitué essentiellement de mots abstraits provenant de métaphores empruntées au langage objectif

1.3.2. La grammaire

1.3.2.1. Pour Gouin, l'étude de la grammaire est

1.3.2.1.1. l'étude des rapports entre les termes ou éléments qui constituent la parole ou traduisent la pensée

1.3.2.2. Il existe deux types de grammaires

1.3.2.2.1. la grammaire « expérimentale »

1.3.2.2.2. la grammaire dite « rationnelle »

1.3.2.3. Gouin s'élève contre le recours à l'apprentissage de règles de grammaire9

1.3.2.4. Gouin s'oppose également à l'apprentissage de la déclinaison verbale traditionnelle

1.3.3. Le verbe

1.3.3.1. proclame Gouin

1.3.3.1.1. C'est que la nature qui va de l'abstrait au concret.

1.3.3.2. Gouin fait la distinction entre deux catégories de verbes

1.3.3.2.1. des verbes de buts

1.3.3.2.2. des verbes de moyens

1.3.3.2.3. Il y a donc une hiérarchie entre les verbes

1.3.3.3. Gouin en vient à cette idée qu'il existe, dans toute langue, six temps ou durées

1.3.3.3.1. un jour

1.3.3.3.2. une semaine

1.3.3.3.3. un mois

1.3.3.3.4. une année

1.3.3.3.5. une vie

1.3.3.3.6. l'éternité

1.3.3.3.7. Ce sont ces six durées qui constituent, selon lui, « les vrais temps grammaticaux »

1.3.3.4. Gouin procède une réorganisation systématique des temps verbaux, fondée sur la notion de temps

1.3.3.4.1. « défini »,

1.3.3.4.2. « indéfini »

1.3.3.4.3. « à venir ».

1.3.3.5. Gouin réexamine aussi la concordance des temps et en propose une vision différente de la tradition.

1.4. L'empirisme et le rationalisme de Gouin

1.4.1. L'empirisme associationniste de Gouin

1.4.1.1. Pour Gouin

1.4.1.1.1. toute connaissance passe d'abord par les sens.

1.4.1.2. théorie classique de l'associationnisme

1.4.1.2.1. toute vie psychique provient des sens, de l'expérience.

1.4.2. Le rationalisme de Gouin

1.4.2.1. conception rationaliste lorsqu'il est question de l'apprentissage d'une langue étrangère.

1.4.2.1.1. « réveiller chez l'élève une...

1.4.2.2. une grammaire rationnelle , générale ou universelle, convenant à toutes les langues

1.4.3. modèle de développement des sciences de la nature

1.4.3.1. Gouin veut en arriver à établir une « méthode rationnelle » d'apprentissage des langues

1.4.3.1.1. fondée sur l'observation de la nature

1.4.4. Gouin associe

1.4.4.1. la nature à l'enfant

1.4.4.2. l'ordre naturel à l'ordre logique.

1.4.4.3. c'est la nature qui est observée et, du coup, l'ordre logique est révélé

1.4.4.3.1. Le raisonnement de Gouin est fondé sur une double analogie :

1.4.5. D'un côté, un attrait certain pour un mode de pensée empirique et qui se sent attiré, de l'autre, par une certaine forme de rationalisme.

1.4.6. Gouin demeure un grand rationaliste qui recherche, derrière les manifestations de la nature

1.4.6.1. « principe d'ordre »

1.4.6.2. « système »

1.4.6.3. « Méthode »

1.5. L'originalité de Gouin

1.5.1. Gouin et son temps

1.5.1.1. au temps de la Renaissance

1.5.1.1.1. « méthode naturelle » était vue en opposition avec la méthodologie scolaire au XVIIIe siècle

1.5.1.1.2. la « méthode naturelle » apparait dans les instructions officielles françaises de 1863

1.5.1.2. Gouin s'attribue, à tort, un rôle de précurseur de la méthode naturelle

1.5.1.2.1. Il était décisifs pour critiquer la méthode grammaire-traduction

1.5.2. Gouin et la nouvelle psychologie

1.5.2.1. Gouin s'en tient à la conception traditionnelle, comme en font foi ses allusions aux « facultés de l'âme ».

1.5.2.1.1. Il considère toujours la psychologie comme

1.5.2.2. Gouin recourt fréquemment à la méthode introspective

1.5.2.2.1. 1870-1880

1.5.2.3. Gouin ne semble concevoir le développement de la psychologie qu'en termes tout à fait traditionnels

1.5.2.3.1. l'étude des « facultés de l'âme ».

1.5.2.4. selon Gouin

1.5.2.4.1. c'est le langage qui serait antérieur à la pensée

1.5.2.5. Gouin a aussi le mérite d'avoir aperçu que c'est la relation entre le langage et la connaissance qui est au cœur du développement du langage

1.5.3. Gouin et la nature du langage

1.5.3.1. Gouin se pose en s 'opposant surtout aux conceptions grammaticales des auteurs de grammaires scolaires

1.5.3.2. Il reconnait que la distinction entre trois types de langages est une intuition personnelle et non une « révélation » de linguistes

1.5.3.3. l'ouvrage de Gouin se présente

1.5.3.3.1. « comme une théorisation personnelle à partir d'un nombre limité d'idées systématisées »

1.5.3.4. en concevant une langue, non comme un moyen d'expression de la pensée ou comme un moyen de communication

1.5.3.4.1. bien comme ce qui sert à constituer l'individualité humaine

1.5.3.5. selon Cassirer (1969)

1.5.3.5.1. le langage sert non seulement à la construction du monde des objets, mais également à façonner le monde du moi personnel.

1.5.3.6. caractère fondamental d'une langue orale,

1.5.3.6.1. grâce au discours intérieur que l'enfant élabore ses propres concepts et significations

1.5.3.6.2. le langage en tant que moyen privilégié d'élaboration de la pensée et, partant, en tant qu'élément constitutif

1.5.3.7. Le principal défaut de Gouin est

1.5.3.7.1. d'avoir élaboré tout un système d'enseignement à partir d'un seul cas où le langage est plutôt de nature descriptive.

1.5.4. Les sources principales de la pensée de Gouin

1.5.4.1. son expérience personnelle

1.5.4.2. ses observations de l'enfant

2. Haydée Silva

2.1. Caractéristiques de l’enseignement « précoce » des langues étrangères

2.1.1. «période critique » pour l’apprentissage des langues

2.1.2. l’enseignement dit « précoce » des langues étrangères / vivants (EPLV)

2.1.2.1. concerne essentiellement un enseignement pré-secondaire

2.1.2.2. peut intervenir dès les premiers stades de développement cognitif du jeune enfant

2.1.3. L’acquisition du langage se fait dès la naissance selon des processus spécifiques.

2.1.3.1. compétences, perceptives, sensorielles, cognitives et communicatives de traitement des informations de l'environnement

2.1.3.1.1. traiter et discriminer les sons su langage, avant même de pouvoir les reproduire et les comprendre

2.1.3.2. l’acquisition de la compétence pragmatique débute dès la naissance

2.1.3.2.1. langage et communication sont étroitement liés

2.1.3.3. Le jeune enfant posséderait donc une “disposition naturelle”

2.1.3.3.1. pour acquérir une ou plusieurs langues simultanément.

2.1.4. l’enseignement formel concerne moins les nourrissons et les très jeunes enfants que les écoliers

2.1.4.1. Les règles que l’on doit acquérir pour produire la parole doivent fonctionner de manière procédurale

2.1.5. la période pré-opératoire (2 à 7 ans)

2.2. L’EPLV pendant la période opératoire

2.2.1. la pensée de l’enfant est décentrée et devient complètement réversible

2.2.2. Cette période est également appelée « période concrète »

2.2.2.1. la pensée a encore besoin de l’expérience sensorielle directe.

2.2.3. Recherches d’Ervin-Tripp sur le rôle de l’âge des apprenants (7 à 9 ans)

2.2.3.1. meilleure capacité à répéter des séquences longues

2.2.3.2. meilleure connaissance des caractéristiques générales des langues

2.2.3.3. meilleures stratégies de découverte et d’utilisation des règles

2.2.3.4. possession d’un système sémantique plus large et mieux organisé

2.2.4. O’Neil insiste aussi sur le fait que des connaissances linguistiques plus importantes et plus structurées contribuent à une meilleure acquisition d’une langue étrangère

2.2.4.1. Trois facteurs favorisent après 7 ans

2.2.4.1.1. l’« abstraction réfléchissante »

2.2.4.1.2. l’émergence des compétences métalinguistiques

2.2.4.1.3. le processus éducatif dans son ensemble

2.2.5. Diaz abonde dans ce sens (enfants de 8 à 11 ans)

2.2.5.1. les plus aptes à commencer l’apprentissage d’une langue

2.2.5.1.1. la langue de base est bien en place

2.2.5.1.2. l’acquisition de la lecture et l’écriture de cette langue n’est pas terminée

2.2.5.1.3. la latéralisation est fixée

2.2.5.1.4. les grands conflits œdipiens sont relégués au second plan.

2.2.5.1.5. la curiosité caractéristique des enfants

2.3. Recommandations pour l’EPLV en période opératoire

2.3.1. être modeste dans ses ambitions avec les enfants

2.3.2. Dans quelle mesure l’adulte peut-il intervenir pour favoriser la compréhension et l’usage du langage verbal par un enfant de 8 à 11 ans ?

2.3.2.1. Avec un climat de dialogue confiant et un « bain » de langage qui accompagnera et structurera toutes les séances.

2.3.2.2. Lorsque l’apprentissage est reconnu par l’enfant comme nécessaire pour communiquer activement et efficacement avec les autres

2.3.3. Les 3 recommandations de Sylvie Meyer-Dreux (Recommandations pour l’EPLV à l’enfant de 8 à 10 ans)

2.3.3.1. Resituer l’enfant dans le cadre d’enseignement de la langue étrangère.

2.3.3.2. Donner la priorité...

2.3.3.2.1. ...à l’apprentissage,

2.3.3.2.2. ...au sens

2.3.3.2.3. ...et à l’analyse des conditions d’enseignement

2.3.3.3. Choisir avec soin ses supports d’enseignement.