Les OGM : Vérités et mensonges

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1. Comment sont évalués les OGM ?

1.1. La commercialisation des OGM est soumise à autorisation. Un dossier est déposé par le fabricant aux autorités d'un pays, qui décide ou non de l'autoriser pour une certaine durée.

1.1.1. Le fabricant doit décrire précisément ce que fait l'OGM par rapport à la plante non modifiée, et s'assurer que rien de néfaste ne peut arriver lors de la consommation du végétal.

1.1.2. Il doit également prouver que la plante OGM possède les mêmes qualités nutritives que la plante non-OGM

1.1.3. La toxicité de la plante doit également être évaluée par une étude. Les effets allergènes sont également observés.

1.1.4. Enfin, le risque de dissémination dans l'environnement doit également être évalué précisément.

1.1.4.1. Il doit être vérifié que la plante est incapable de survivre hors d'un champ pour s'hybrider avec des espèces sauvages, leur conférer un avantage sélectif qui amènerait l'hybride a supplanter l’espèce sauvage.

1.1.4.2. Il faut également vérifier que les variétés produisant un insecticide ne déséquilibrent pas l'écosystème en cas de diffusion dans l'environnement.

1.1.4.3. Enfin, les OGM peuvent influer sur les habitudes de leurs exploitants, ce qui peut les amener a abandonner certaines pratiques comme le labour au tracteur et la rotation des cultures, ce qui aura un impact sur le sol.

2. Les étiquettes OGM

2.1. Les produits contenant un certain pourcentage d'OGM sont maintenant signalés par des étiquettes, et l'apposition de l'étiquette "Sans OGM" est désormais contrôlée.

2.1.1. Différents labels, dépendant des aliments, permettent de savoir précisément si les aliments contiennent un certain taux d'OGM. Cependant, le système est complexe et cela ne peut qu'empirer si les autorisations pour les OGM se multiplient.

3. Depuis 1996, le débat fait rage entre pro-OGM et anti-OGM à propos de leur impact sur la santé.

3.1. Cependant, ce n'est plus un véritable débat, il n'y a plus de confrontations d'idées et d'argumentation, mais uniquement deux visions irréconciliables du monde qui s'affrontent.

3.1.1. Différentes mesures politiques permettant d'être libre de produire et consommer ou non des OGM ont cependant calmé les affrontements.

4. La toxicité des OGM semble impossible à prouver à court terme

4.1. Récemment, l'équipe scientifique de Gilles-Eric Séralini a publié une étude prouvant la toxicité des OGM

4.1.1. Cependant, le HCB et l'Anses ont estimé que ces résultats n'étaient pas recevables, en raison d'un trop petit nombre de sujets observés.

4.1.1.1. Bien que cette enquête ne soit pas recevable, il a été recommandé d'en mener une autre de même type sur un nombre plus conséquent de rats, pendant plus longtemps pour permettre de peut-être établir une relation.

4.1.1.2. Le principal problème lors de ce genre de test est qu'il ont été conçus pour tester l'influence non pas d'un aliment, mais d'une substance. Or, on ne peut pas augmenter le doses de nourriture sous peine de provoquer un déséquilibre alimentaire qui viendrait fausser l'étude. De plus, l'effet recherché est supposé très faible, ce qui diminue encore les chances de le prouver. Ce genre de test semble donc impossible à réaliser.

4.1.1.2.1. Il existe deux sources potentielles de danger chez les OGM : La protéine codée par le transgène qui confère ses propriétés particulières à l'OGM, et les protéines produites pas réaction par la plante à cette modification du génome. Il faut donc en plus de prouver leur toxicité, trouver ces molécules, si tant est qu'elles existent.

4.1.1.3. De plus, on se heurte au problème des différences entre le rat et l'humain : Comment être sûr que ce qui est toxique pour le rat l'est pour l'homme, et inversement ?

4.1.1.4. D'autres pistes de recherche existent cependant, comme la comparaison de la composition chimique d'une plante OGM et d'une plante non-OGM.

4.1.1.4.1. Malgré tout, la décision de cultiver ou non des OGM par simple choix, sans avoir d'arguments scientifiques à avancer semble devoir être réglée par les pouvoir politiques, qui ne semblent pas considérer ce sujet comme urgent.

5. Les deux types d'OGM les plus fréquents

5.1. Les deux principales plantes OGM sont le soja et le maïs

5.1.1. Le soja OGM est plus cultivé que le soja non-OGM, mais le maïs OGM fait moins l'unanimité.

5.2. Les plantes résistantes aux herbicides sont la première catégorie.

5.2.1. Elles possèdent un double microbien de certaines enzymes qui sont bloquées par certains herbicides, ce qui garantit leur survie, l'enzyme microbienne n’étant pas affectée par l'herbicide.

5.3. Les plantes produisant des insecticides sont la deuxième.

5.3.1. Elles produisent des molécules qui vont détruire le système digestif de certains insectes. Cela ne fonctionne pas sur l'homme.