1. Modèle Bio-Psycho-Social
1.1. définition
1.1.1. Engel GL. The clinical application of the biopsycho-social model. Am. J. Psychiatry 1980;137:535-44.
1.1.2. Anne Berquin. Le modèle biopsychosocial: beaucoup plus qu’un supplément d’empathie. Rev Med Suisse 2010; 6: 1511-3
1.1.3. Engel GL. The need for a new medical model : A challenge for biomedicine. Science. 1977;198:129-96.
1.1.4. une représentation de l’être humain dans laquelle les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux sont considérés comme participant simultanément au maintien de la santé ou au développement de la maladie.
1.1.4.1. Aucune de ces trois catégories de déterminants de la santé ne se voit accorder de prépondérance a priori (même si l’on conçoit que leur importance relative puisse varier). Le modèle biopsychosocial est donc un élargissement du modèle biomédical: les facteurs biologiques y gardent toute leur place.
1.1.5. Approche Centrée patient : ACP
1.1.5.1. podcast
1.1.5.2. thèse
1.2. Implications
1.3. EBP
1.3.1. Drapeaux rouges
1.3.1.1. signes d’alerte orientant vers une pathologie sous-jacente nécessitant une prise en charge spécifique et/ou urgente
1.3.1.1.1. D’après la Société française de médecine du travail (SFMT). Surveillance médico-professionnelle du risque lombaire pour les travailleurs exposés à des manipulations de charges. Recommandations de bonne pratique. Rouen: SFMT; 2013.
1.3.1.1.2. drapeaux rouges lombalgie commune
1.3.1.1.3. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2016-04/guide_methodologique_fiche_memo_fiche_pertinence.pdf
1.3.2. Drapeaux jaunes
1.3.2.1. Indicateurs psychosociaux d’un risque accru de passage à la chronicité
1.3.2.1.1. drapeaux jaunes lombalgie commune
1.3.3. Drapeaux bleus
1.3.3.1. Facteurs de pronostic liés aux représentations perçues du travail et de l’environnement par le travailleur
1.3.3.1.1. drapeaux bleus lombalgie commune
1.3.4. Drapeaux noirs
1.3.4.1. Facteurs de pronostic liés à la politique de l’entreprise, au système de soins et d’assurance
1.3.4.1.1. drapeaux noirs lombalgie commune
2. Etat de santé
2.1. definition
2.1.1. Leriche : La santé c’est la vie dans le silence des organes
2.1.2. Steichen : la santé c’est avoir tel poids, telle mesure, telle capacité visuelle, auditive, respiratoire.
2.1.3. OMS : la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou infirmité.
2.1.3.1. maladie/santé ?
2.1.4. Blum, la santé consiste : premièrement en la capacité de l’organisme à maintenir un équilibre approprié à son âge et à ses besoins sociaux, dans lequel il est raisonnablement indemne de profonds inconforts, insatisfactions, maladies ou incapacités; deuxièmement à se comporter d’une façon qui permette la survie de l’espèce aussi bien que l’accomplissement personnel ou le contentement de l’individu.
2.1.5. Canguilhem : la marge de tolérance aux infidélités du milieu..., c’est le volant régulateur des possibilités de réactions...
2.1.6. Dubos : la santé est un état physique et mental, relativement exempt de gêne et de souffrance, qui permet à l’individu de fonctionner aussi efficacement et aussi longtemps que possible dans le milieu ou le hasard ou le choix l’ont placé.
2.1.7. Bastide : l’homme sain est celui qui est capable de riposter à un monde complexe et mouvant, qui peut inventer à chaque instant de nouvelles normes de conduites, qui s’ajuste moins au monde qu’il n’est capable de le modifier.
2.2. promotion/prévention
2.2.1. La prévention est centrée sur la réduction des risques : elle a pour objectif d’éviter les maladies, les problèmes psychosociaux, les traumatismes, et leurs conséquences sur la santé et le bien-être, ainsi que de détecter tôt les signes de maladies chroniques ou infectieuses par exemple, pour contrer ces derniers lorsque cela est pertinent.
2.2.1.1. Agence régionale de santé (ARS) Bretagne. (2018). Prévention et promotion de la santé : de quoi parle-t-on ? https://promotionsantebretagne.fr/wp-content/uploads/2020/01/ChartePPS_14.pdf
2.2.2. La promotion de la santé est une approche positive centrée sur la santé et le bien-être, et leurs déterminants : elle a pour objectif d’influencer ces derniers positivement, de façon à permettre aux individus et aux communautés d’avoir une plus grande emprise sur leur santé, par l’amélioration de leurs conditions et de leurs modes de vie.
2.2.2.1. Chaput, S., Roy, M., Contu, P., Bayac, C. et Houéto, D. (2022). Les défis de la compréhension plurielle du champ de la promotion de la santé : atelier de discussion. [communication orale]. 24ème conférence mondiale de l’UIPES en promotion de la santé, Montréal, QC, Canada.
2.3. pathogénèse/salutogénèse
2.3.1. La salutogenèse, par opposition à la pathogenèse, met donc l’accent sur ce qui explique la santé plutôt que sur ce qui est associé à la maladie. Cette approche positive fait partie intégrante des démarches en promotion de la santé.
2.3.1.1. Le sentiment de cohérence : il se structure autour de trois dimensions, interagissant entre elles : l’intelligibilité (composante cognitive), la capacité à gérer (composante comportementale) et la signification (composante motivationnelle). Un fort sentiment de cohérence fournit aux individus la confiance envers leur capacité à identifier des ressources dans leur personne ou dans leur environnement (c’est-à-dire intelligibilité) et envers leur capacité à les utiliser (c’est-à-dire capacité à gérer) afin de mener une vie qui ferait sens pour eux, soit une bonne qualité de vie (c’est-à-dire signification). Le sentiment de cohérence est une interaction entre un individu et son contexte de vie.
2.3.1.1.1. Breton, E., Jabot, F., Pommier, J. et Sherlaw, W., Chambaud, L., Comeau, L. (2020). La promotion de la santé : comprendre pour agir dans le monde francophone (2ème éd.). Presses de l’EHESP.
2.3.1.1.2. Lindström, B. et Ericksson, M. (2012). La salutogénèse. Petit guide pour promouvoir la santé. Presses de l’Université Laval.
2.3.1.2. Les ressources de résistances générales : elles fournissent les conditions préalables au développement du sentiment de cohérence. Elles sont présentes chez les individus comme ressources internes ou dans l’environnement proximal ou distal. Quatre ressources de résistances générales doivent minimalement être à la disposition d’un individu pour que celui-ci acquière un fort sentiment de cohérence : des activités significatives, des repères existentiels, le contact avec ses sentiments et les relations sociales.
2.3.1.2.1. parapluie salutogénique
3. Les déterminants de santé
3.1. définition
3.1.1. Caractéristiques individuelles ou collectives susceptibles d’influer directement ou indirectement sur l’état de santé
3.1.2. Les déterminants de la santé réfèrent aux facteurs exerçant une influence sur l’état de santé de la population sans pour autant être la cause directe des problèmes de santé. Les déterminants de la santé impliquent des facteurs individuels (p. ex., caractéristiques biologiques et génétiques, habitudes de vie) et des facteurs sociaux, économiques et environnementaux (déterminants sociaux de la santé)
3.1.2.1. Zombre, I., Chaput, S., Oickle, D.. (2022). Glossaire des principaux concepts liés à l’équité en santé. Réseau francophone international pour la promotion de la santé (RÉFIPS) et Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNDS). https://nccdh.ca/fr/glossary/
3.1.2.2. patient/client/usager ?
3.1.3. facteur de risque
3.1.3.1. Caractéristique associée de manière statistiquement significative à un événement de santé
3.2. Classifications / Modèles
3.2.1. carte
3.2.1.1. Des déterminants immédiats sont au cœur du patient et de son environnement direct.
3.2.1.1.1. - Les environnements physiques (nourriture, air, eau et leurs polluants divers) - Les habitudes de santé et la capacité d’adaptation personnelles (addictions, tabac et alcool, comportement alimentaire) - Le développement de la petite enfance (accès aux soins, conditions de naissance et de vie) - Le patrimoine biologique et génétique (ATCD personnels et héréditaires) - Les services de santé (accès aux soins, coûts, disponibilité) - Le sexe - La culture (notion anthropologique du soin)
3.2.1.2. Des déterminants généraux, non médicaux, qualifiés de socio-économiques agissent en amont sur d’autres facteurs plus directs et immédiats
3.2.1.2.1. - Le niveau de revenu et le statut social (cadre, ouvrier, salaire) - Les réseaux de soutien social (familial, amical, professionnel) - L’éducation et l’alphabétisme - L’emploi et les conditions de travail (stress au travail, chômage) - Les environnements sociaux (lieux de travail et d’habitation)
3.2.2. Carte
3.2.2.1. LA cause (unique) ?
3.2.2.2. Les déterminants sociaux
3.2.2.2.1. Les déterminants sociaux de la santé désignent les facteurs sociaux, politiques, économiques, culturels et environnementaux interreliés qui façonnent les conditions de vie dans lesquelles les personnes naissent, grandissent, apprennent, travaillent et vieillissent. Les déterminants sociaux de la santé varient à travers le temps et les sociétés. La manière dont ils s’entrecroisent explique l’évolution des conditions de vie des personnes au fil du temps et tout au long du parcours de vie. Les déterminants sociaux de la santé influent sur la santé des individus, des groupes de population et des collectivités de différentes manières
3.2.2.3. les déterminants structurels
3.2.2.3.1. Les déterminants structurels réfèrent aux structures politiques, culturelles, économiques, et l’environnement naturel, le colonialisme en cours et le racisme structurel ou systémique. Ils forgent les processus qui créent des inégalités dans la répartition sociale des ressources, du pouvoir et de l’argent. Aussi appelés forces structurelles, les déterminants structurels génèrent et renforcent la stratification sociale basée sur la position socioéconomique, qui façonne les conditions de vie déterminant l’état de santé, comme l’éducation, le travail, le revenu, la sécurité sociale, le logement, l’environnement et l’accès aux systèmes de santé.
3.2.3. carte 2
3.2.3.1. Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick et Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick. (2019). Les déterminants de la santé. Perspectives selon : Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick et Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick. https://www.macsnb.ca
3.2.4. Pathway
3.2.4.1. Société française de santé publique. (2016). Poser le cadre – Accompagnement à la parentalité et inégalités sociales de santé. Rapport de séminaire. https://www.sfsp.fr/images/SFSP-Rapport-ISS1-web.pdf
3.2.5. Whitehead
3.2.5.1. Le premier niveau « Facteurs liés au style de vie personnel » concerne les comportements et styles de vie personnels, influencés par les modèles qui régissent les relations entre amis et dans l’ensemble de la collectivité. Ces rapports peuvent être favorables ou défavorables à la santé. Les personnes désavantagées ont tendance à montrer une prévalence plus élevée des facteurs comportementaux comme le tabagisme et une alimentation médiocre et feront également face à des contraintes financières plus importantes pour choisir un style de vie plus sain.
3.2.5.1.1. http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/ISS/determinants-sante.asp
3.2.5.1.2. Whitehead, M., Dahlgren G. What can we do about inequalities in health. The lancet, 1991, n° 338 : p. 1059–1063.)
3.2.5.2. Le second niveau « Réseaux sociaux et communautaires » comprend les influences sociales et collectives : la présence ou l’absence d’un soutien mutuel dans le cas de situations défavorables a des effets positifs ou négatifs. Ces interactions sociales et ces pressions des pairs influencent les comportements individuels de façon favorable ou défavorable.
3.2.5.3. Le troisième niveau « Facteurs liés aux conditions de vie et de travail » se rapporte à l’accès au travail, l’accès aux services et aux équipements essentiels : eau, habitat, services de santé, nourriture, l’éducation mais aussi les conditions de travail. Dans cette strate, les conditions d’habitat plus précaires, l’exposition aux conditions de travail plus dangereuses et stressantes et un accès médiocre aux services créent des risques différentiels pour les personnes socialement désavantagées.
3.2.5.4. Le quatrième niveau « Conditions socio-économiques, culturelles et environnementales » englobe les facteurs qui influencent la société dans son ensemble. Ces conditions, comme la situation économique du pays et les conditions du marché du travail ont une incidence sur toutes les autres strates. Le niveau de vie atteint dans une société, peut par exemple influer sur les possibilités d’un logement, d’un emploi et d’interactions sociales, ainsi que sur des habitudes en matière d’alimentation et de consommation des boissons. De même, les croyances culturelles sur la place des femmes dans la société ou les attitudes profondes par rapport aux communautés ethniques minoritaires peuvent influer sur leur niveau de vie et position socioéconomique.