Travailler en réseau collaboratif

Get Started. It's Free
or sign up with your email address
Travailler en réseau collaboratif by Mind Map: Travailler en réseau collaboratif

1. Fonctionner en réseau : avant

1.1. une pratique de classe

1.1.1. réseaux et cercles de dirigeants, pouvoir individuel basé sur le "carnet d'adresse", la "longueur du bras"

1.2. une pratique discrète

1.2.1. réseaux de résistants pendant les conflits armés

1.2.2. réseaux d'opposants dans les dictatures

1.3. une solution à la distance

1.3.1. réseaux de banquiers dès le Moyen Age, pour que les clients d'un banquier A puissent se faire payer par un banquier B à l'autre bout de l'Europe

1.4. une solution aux défaillances institutionnelles

1.4.1. réseaux de personnes / organisations n'ayant pas de représentation institutionnelle, ou auxquelles les institutions n'apportent pas de solution. Ex : réseaux de soutien aux malades du VIH Sida dans les pays en développement

2. Fonctionner en réseau : maintenant

2.1. fondamental : le numérique a tout changé. Ordinateur : puissance de traitement des données Internet : rapidité et étendue des communications Pas de centralisation Puissance + rapidité + absence de centre = conditions idéales pour stimuler le travail en réseau

2.1.1. une pratique démocratisée

2.1.1.1. fin de l'esprit de classe, outils et données de plus en plus ouvertes --> nouvelles formes d'action collective en réseau. Fin relative du "carnet d'adresses", tout le monde en a potentiellement un

2.1.2. une pratique démultipliée

2.1.2.1. généralisation des outils numériques --> réseaux déterritorialisés

2.1.2.1.1. Puissance des réseaux sociaux numériques. Il est désormais possible d'agir ensemble sans se rencontrer physiquement (pas le plus agréable, mais possible).

2.1.3. une pratique professionnellement valorisée

2.1.3.1. la collaboration comme - aide à la prise de décision dans des environnements hypercomplexes - aide à la réalisation par complémentarité des compétences ou "effet de masse" - aide à la légitimité par l'acquisition d'une identité collective supérieure à la somme des identités individuelles

2.2. complexité des situations et des environnements : difficile de travailler seul. Complémentarité des compétences, réponses groupées aux appels d'offre, partage de bonnes pratiques...

2.3. "épaisseur" des environnements : de plus en plus d'acteurs, de concurrence. Offre pléthorique, quel que soit le champ d'activité. Passage de la rareté à l'abondance (cf J.M. Cornu) : comment se faire remarquer, connaître, apprécier ? Principe de coopétition : fédérer la partie non critique des ressources, recommandation, chaîne de contacts.

3. les mêmes principes fondamentaux de fonctionnement, une compétence construite

3.1. des savoir-faire

3.1.1. la protection vis-à-vis de l'extérieur

3.1.2. l'équilibre par le partage distribué : je donne et je ne sais pas d'où arrivera le contre-don, mais il arrivera

3.1.3. animation de processus démocratiques de prise de décision et de règlement des conflits internes

3.1.4. faciliter la circulaiton de l'information

3.1.4.1. Importance des liens faibles

3.1.4.1.1. Liens forts : peu favorables à la circulation de l'information et à la recommandation. Les protagonistes savent tout les uns des autres et ne veulent pas "abîmer" leur relation en cas d'échec

3.1.4.1.2. liens faibles : favorisent la circulation de l'info, car moins d'enjeux personnels, plus grande diversité. Puissant facteur d'innovation.

3.2. des savoir-être

3.2.1. la prééminence de la personne sur la fonction : on est légitime dans un réseau pour ses compétences personnelles bien plus que pour son titre, sa fonction à l'extérieur du réseau

3.2.2. la cooptation

3.2.3. la confiance

3.2.4. le partage, la mutualisation

4. Pour quoi faire ?

4.1. création de biens communs

4.1.1. les biens ne sont "communs" que parce qu'ils sont le résultat d'un mode de gestion particulier. Ils ne sont pas communs par "nature"

4.1.1.1. éventuellement au bénéfice de l'extérieur

4.1.1.1.1. don --> bien public

4.1.1.1.2. vente --> bien privé

4.1.2. le mode de production puis de gestion du bien le rend "commun" pour les membres du réseau

4.1.3. quels biens communs ?

4.1.3.1. annuaires

4.1.3.2. guides de bonnes pratiques, valorisation d'expériences

4.1.3.3. procédures collectives de réponse à projet

4.1.3.4. dispositif de veille et de circulation de l'information

4.1.3.5. formation mutuelle, formation groupée

4.1.3.6. identité collective, légitimité de tous

4.1.3.7. organisation / production de manifeste, plaidoyer, lobbying

4.1.3.8. conception de projets innovants collectifs, entre tout ou partie des membres

4.1.3.9. dispositifs d'entraide, mutualisation ou échange de ressources

4.2. se faire connaître, se distinguer

4.2.1. alimenter les conversations

4.2.2. donner avant de recevoir

4.2.3. établir un réseau d'alliés : acteurs favorables qui vont transmettre l'information hors des cercles conventionnels

4.3. se tenir informé de ce qui se passe dans son champ professionnel

4.3.1. veille

4.3.1.1. documentation

4.3.1.2. débats en cours

4.3.1.3. repérage des besoins non couverts

4.3.1.4. repérage des "signaux faibles" : des mini-indicateurs qui montrent qu'il est en train de se passer quelque chose. Permet d'anticiper, de proposer avant les autres.

4.4. innover

4.4.1. pensée "out of the box" : on ne sait jamais d'où viendra la bonne idée. Sortir de ses schémas de pensée et des groupes conventionnels

5. Comment faire ?

5.1. en interne, dans le collectif de travail

5.1.1. organisation

5.1.1.1. Réseautage à assurer dans chaque pôle d'activités / de compétences

5.1.1.1.1. Créer des micro-canaux d'échange d'infos, gérés au niveau des pôle d'activités (et non pas par le service com)

5.1.1.1.2. autonomie des responsables de niveau intermédiaire por échapper au danger de la centralisation excessive

5.1.1.1.3. temps d'animation de réseau intégré aux programmes d'action de chaque pôle

5.1.2. moyens

5.1.2.1. RH : une personne en appui, qui ne se substitue toutefois pas aux responsables d'activités

5.1.2.2. Outils : un logiciel de suivi de relation client

5.1.2.2.1. partage des contacts, historique de la relation indépendamment de la personne ressource initiale

5.1.2.3. Outils : les cartes mentales (mindmap), déjà maîtrisées par certains acteurs, semblent très efficaces pour cartographier les réseaux et indiquer les liens...

5.1.3. stratégie

5.1.3.1. cartographier les réseaux

5.1.3.1.1. par pôle d'activités

5.1.3.2. définir une politique globale de travail en réseau, avec précision du niveau d'autonomie de chacun des acteurs

5.1.3.2.1. stratégie bottom up : partir des acteurs qui animeront effectivement les réseaux (ie : de manière à ce qu'ils fonctionnent indépendamment de la personne ressource initiale), recueillir leurs suggestions et souhaits, puis remonter les échelons

5.1.3.2.2. se faire accompagner ? comment, par qui ? Préciser les demandes. Privilégier la mutualisation de compétences en interne.

5.1.3.3. développer l'information qualitative

5.1.3.3.1. l'information quantitative peut très bien se partager via un support numérique, dans un espace dédié. ne pas gaspiller le peu de temps accordé en présence pour cela !

5.1.3.3.2. travailler le "storytelling"

5.1.3.3.3. ne pas s'envoyer des mails entre collègues quand on peut se parler en face à face. Mais quand on en peut pas se parler, s'envoyer des mails ! --> adopter des règles

5.1.3.4. plan d'action pour chaque pôle d'activités (réalisés, à affiner)

5.2. en externe, dans les réseaux existants et avec ses contacts

5.2.1. développement de contacts

5.2.1.1. convivialité en présence, invitations croisées

5.2.1.1.1. attention : demande du temps

5.2.1.2. donner avant de recevoir pour se faire identifier comme personne ressource

5.2.2. animation, entretien de la relation

5.2.2.1. alimenter le flux

5.2.2.2. diffuser les infos des autres

5.2.2.2.1. multi-canaux : Twitter, FBook, mail...

5.2.2.3. améliorer la communication par email

5.2.2.3.1. ex : lors de l'envoi d'un document qui a été modifié, préciser dans le corps du message quelles sont les modifs et où elles se trouvent. Sinon, le destinataire n'ouvrira pas le doc qu'il a déjà reçu 20 fois

5.2.2.3.2. en cas de changement organisationnel, préparer un mail spécifique. Très important que les destinataires sachent toujours qui sont leurs interlocuteurs.

5.2.2.3.3. contacter aussi les gens quand on n'a pas besoin d'eux dans les minutes qui viennent !

5.2.3. veille

5.2.3.1. outils

5.2.3.1.1. push : Sccop It (curation, apparaître comme un veilleur de référence pour la communauté intéressée par l'humanitaire)

5.2.3.1.2. push et pull : Twitter, fils RSS, newsletters (sans excès)

5.2.4. développement du "branding"

5.2.4.1. Bioforce a actuellement une identité confuse. Les liens entre les activités ne sont pas évidents. les activités sont très nombreuses.

5.2.4.1.1. Regrouper les suports majeurs de diffusion d'infos "corporate"

5.2.4.1.2. Diffuser les ressources de prestige. Ex : les conférences du mardi soir

5.2.4.2. Etre bien conscient qu'une majorité de partenaires et membres potentiels des réseaux intéressant Bioforce utilisent les réseaux sociaux et entretiennent la conversation. ne pas le faire = s'exclure de fait.

6. Ressources en ligne

7. Formateurs

7.1. Christine Vaufrey

7.2. Christine Bisch

7.2.1. diaporama

7.3. Isabelle Gruet

7.3.1. diaporama

7.3.2. billet de blog récent écrit par Isabelle : Faire son bout de chemin sur les réseaux sociaux

7.4. David Delon

7.4.1. outils réseaux : supports de cours

8. Introduction

9. À lire en premier : comment ça marche ?