Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l’éducation, 1762

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Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l’éducation, 1762 by Mind Map: Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l’éducation, 1762

1. Progrès

1.1. Dans ce texte, Rousseau nous montre qu'en terme de transports, il est contre le progrès

1.1.1. Des le début il annonce qu'il ne conçoit pas de meilleure méthode de déplacement que la marche, hormis les chevaux

1.1.2. La nature représente une chose importante pour Rousseau, en effet, dans chacun de ses arguments, il est question de la nature, principalement pour en profiter

2. Arguments

2.1. Liberté

2.1.1. Thème principal du premier paragraphe, a pied, on est libre de partir quand on veut, se reposer, ne dépendre de rien/personne ...

2.1.1.1. "On part à son moment", "on s´arrête à sa volonté", "Partout où je me plais, j´y reste", "À l´instant où je m´ennuie, je m´en vais", "Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon", "je passe partout où un homme peut passer", "et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir"

2.2. Examiner

2.2.1. Thème principal du deuxième paragraphe mais aussi présent dans le premier. On observe le paysage, les minéraux, les champs et leur culture.

2.2.1.1. "On observe tout le pays", "on s´arrête à tous les points de vue", "j´examine les minéraux", "connaître les productions particulières au climat des lieux qu´il traverse, et la manière de les cultiver", "Vos philosophes de ruelles étudient l´histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n´ont aucune idée de la nature"

2.3. Philosopher

2.3.1. Thème du deuxième paragraphe, le mélange des deux thèmes précédents, la marche permet de réfléchir grâce au temps que l'on met, mais aussi grâce a ce qui nous entoure. De plus il s'agit du moyen de se déplacer de grandes figures philosophiques grecques.

2.3.1.1. "c´est voyager comme Thalès, Platon et Pythagore. J´ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement et s´arracher à l´examen des richesses qu´il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue", "Vos philosophes de ruelles étudient l´histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n´ont aucune idée de la nature"

2.4. Santé

2.4.1. Dernier thème du poème, la marche entretient la sante et l'humeur. Les voyageur en voitures sont alors décrits comme étant tristes et souffrant alors que les piétons sont heureux et contents de tout

2.4.1.1. "sans compter la santé qui s´affermit, l´humeur qui s´égaye", "ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douées, rêveurs, tristes, grondants ou souffrants : et les piétons toujours gais, légers et contents de tout", "Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! Combien un repas grossier paraît savoureux ! Avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit !"

3. Emile

3.1. Personnage central de l'oeuvre de Rousseau, il est mentionne plusieurs fois lors du texte. Il sert d'illustration aux arguments en servant d'exemple concret.

3.1.1. Argument liberté

3.1.1.1. Emile illustre le thème de la liberté, puisqu'il ne dépend de personne, qu'il ne s'ennuie pas, et que si il venait a s'ennuyer, il aurait toujours un moyen de se distraire

3.1.1.1.1. "Mais Émile ne se lasse guère ; il est robuste ; et pourquoi se lasserait-il ? Il n´est point pressé. S´il s´arrête, comment peut-il s´ennuyer ? Il porte partout de quoi s´amuser. Il entre chez un maître, il travaille ; il exerce ses bras pour reposer ses pieds."

3.1.2. Argument philosophique + examiner

3.1.2.1. Emile illustre dans le deuxième paragraphe les deux thèmes de ce dernier. Il montre qu'en profitant de la nature , "son carnet est plus riche que celui d'un roi" et qu'il a plus de ressources qu'un philosophe de ruelle

3.1.2.1.1. "Vos philosophes de ruelles étudient l´histoire naturelle dans des cabinets ; ils ont des colifichets ; ils savent des noms, et n´ont aucune idée de la nature. Mais le cabinet d´Émile est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton ne ferait pas mieux."

4. Conclusion

4.1. Encore une fois, dans son ouvrage, grâce a l'argumentation, Rousseau exprime son point de vue sur le déplacement qui a l’époque était totalement a l'encontre des idées de Voltaire