En quoi l’éducation a influencé les structures de domination et d’exploitation des femmes ?
1. Généalogie
1.1. Foucault
1.1.1. Critique de Foucault : épistemologie patriarcal, oubli du regard féminin, sujet asexué. Dubé, V. (2008) & Federci S. (2015)
1.1.2. rôle de la pastoralité catholique dans la conception plus polymorphe de la sexualité (Federici, 2015)
1.1.2.1. Frères de la Vie Commune (lieu d’émergence des « grands schémas de la pédagogie »), au pastorat chrétien, aux techniques disciplinaires et à la nouvelle gouvernementalité qui se met en place à partir du XVIe siècle (Roland, 2017)
1.1.3. Biopolitique et Biopouvoir, discours au Collège de France
1.2. Revoir l'histoire d'un point de vue féministe = revoir les catégorie de l'exploitation et de la domination (Federici, 2015)
1.3. « épistémologie du point de vue » (Evelyne Fox Keller)
1.4. Rapports de pouvoir et des mécanismes d’assujettissement
1.5. Une étude très fine des rapports de pouvoir et des mécanismes d’assujettissement que les analyses classiques du pouvoir peinent à mettre en évidence. le clivage qui reproduit la relation dominant/dominé pour étudier le pouvoir à partir de la relation elle-même en tant que déterminant des éléments sur lesquels elle porte. Il s'agira de montrer, par l'analyse historique, non pas des faits de domination (à travers une série de concepts tels que domination/émancipation, pouvoir/résistance, même/autre, etc.), mais des relations entre des instances hétérogènes en mouvement. (Foucault, in Roland, 2017)
1.6. Intersectionnalité = co-imbrication des rapports de domination
2. Education
2.1. Soumission, vertu, chasteté ou encore pudeur, nous le voyons les règles que l’on inculque à la jeune fille sont tout entières tournées non pas directement vers son propre bien mais vers celui qui sera son maître et directeur : son mari. L’éducation sert en effet de propédeutique au futur rôle qui attend chaque femme, celui d’épouse et de maîtresse de maison (Gilles, 2016)
2.2. La critique féministe en science de l’éducation. Simon de Bouvoir et Liliane Kandel (1975) écrivent : « arrêtons avec le mythe qu’il a égalité scolaire entre les filles et les garçons ».
2.3. La femme est inférieure et par conséquent on ne va pas lui enseigner les mêmes choses qu’à un homme. condition d’inutilité (Gilles, 2016)
2.4. Il faut alors trouver les moyens pour que dure cette domination et que la femme ne se rebelle pas. Notre thèse est alors que les fondations de la tyrannie masculine reposent sur l’éducation. La lecture et le savoir représenteraient donc un véritable danger pour la femme, duquel il faudrait la protéger (Gilles, 2016)
2.5. Education féminine en actualité ?
2.6. Lieux et ecercices du pouvoir éducatifs au XVI ?
3. Christianisme
3.1. Contre reforme
3.2. Reforme
3.2.1. Mentzer, R. (2001). La Place et le rôle des femmes dans les Églises réformées : transmission du protestantisme et de l'éducation religieuse à travers l'éducation des enfants.
3.2.2. "La femme n'as pas été créer pour être vierge mais pour procréer des enfants" (Lutero), (King, 1991)
3.2.3. Libre examen : mais pour les femmes ?
3.3. Contrôle sur la reproduction
3.4. Hérésie = crimes reproductifs, sodomie, infanticide et avortement. (Federici, 2015)
3.5. Education par les Jesuites
4. Actualité
4.1. Mouvements d'actualité : societé post #Me too, Ni una Menos (féminicides)
5. XVIe siècle
5.1. Vagues de misogynie (Federici, 2015)
5.2. Crise démographique
5.3. Si la Renaissance est le siècle de l'Homme, est-il également celui de la femme ? (Kelly, 1977).
5.3.1. Wiesner‐Hanks, M. (2008). Do Women Need the Renaissance? La conclusion de Wiesner-Hanks est que les femmes n’ont pas eu besoin de la « Renaissance », dans le sens de catégorie historique qui prône l’image d’une période célébré pour l’humanisme de l’homme, car ce n’était pas le cas pour les femmes de cette époque. Cependant, le « Début de la modernité » a permis une première ouverture historique sur ce que serait le nouveau chemin des droits des femmes.
5.3.2. « Renaissance » : Le terme de Renaissance a été fortement critiqué par Joan Kelly. La chercheuse anglaise soutient le que la catégorie historique « Renaissance » fait appel a une vision qui met l’homme (masculin) au centre de l’Histoire. Cependant ce terme n’est pas représentatif de la domination qui ont subie les femmes à cette époque.
5.3.2.1. Si cependant on veut regarder l’histoire dans sa globalité, il souligne que les droits des femmes du XVII siècles, pour Bouwsma, ont eu besoin de découverte et des révolutions de pensée de la Renaissance pour arriver obtenir plus des droits au XVIIe siècle.
5.4. Education humaniste (Gauthuer, 2017)
5.4.1. Critique de la vielle école scolastique (Gauthier, 2017)
5.5. L'Education des Filles, point de vue de Vives, Rebelais et Erasme (Gauthier, 2017)
5.6. Lieux et ecercices du pouvoir éducatifs au XVI ?
5.7. Ouvertures de portes à la sciences moderne (Copernic --> Galilée), les rôles des femmes dans la science ?
5.7.1. 1. Qui fait les sciences ? Les hommes blancs et privilégiés. Quel rôle de la femme au sein des sciences ? 2. Critique du contenu des sciences : recherches orienté principalement vers les question masculine (ex. médecine). 3. D’où la critique des « biais sexistes : exemple on parle de suffrage universel du 1848, mais les femmes ont exclue. 4. Un savoir peut être considéré comme scientifique ou faudrait-t-il d’abord développer une « épistémologie du point de vue » (Evelyne Fox Keller) Mosconi, N. (2008).