1. Passage d'un niveau de narration à celui où n'y désobéit
1.1. Ex : le lecteur ou l'auteur se mêlent à la narration, ou introduction de narrateurs externes
2. narrateur non fiable
2.1. interprétations et relations imparfaites avec les faits et les personnages
3. narrateur fiable
4. METALEPSE
4.1. Pacte de vraisemblance --> savoir partagé de l'illusion
4.1.1. Préface, note de bas de page, ...
4.2. Interrogation sur la position de l'auteur sur son oeuvre et son public.
5. METALEPSES
5.1. Métalepse ludique (Scarron-17e)
5.1.1. Organisation et gestion par l'instance narrative auctoriale Scarron (1651) : autoreprésentation de l'auteur + intervention - rupture de l'illusion fictionnelle, sans déstabilisation de la narration
5.1.2. Insistance sur l'activité d'écriture et de narrer une histoire. Ce qui peut entraîner une fusion (l'auteur devient personnage)
5.1.3. Lecteur : complice de cette contradiciton
5.1.4. Codépendance de l'écrivain qui écrit et se manifeste, et le lecteur qui en lisant, encourage
5.1.5. Adresse direct aux lecteurs
5.1.6. Elle confirme l'acte de raconter. Quand l'auteur réel parle, le narrateur est on ne peut plus réel
5.1.7. Auteur comique, plaisant, changeant
5.2. Métalepse pamphlétaire (17e-Furetière)
5.2.1. Prise de distance entre auteur et l'oeuvre. Pour par exemple faire passer un message polémique
5.2.2. Facteurs de visibilité : taille, sérieux et fréquence des apparitions de l'auteur CSQ : accroissement de la distance
5.2.3. Furetière : contre différents champs littéraires, éditeurs, lecteurs (trop crédules)
5.2.4. Roman Bourgeois : cassure de l'illusion fictionnelle. Ce qui empêche l'identification et l'empathie aux personnages
5.2.5. Construction du personnage savant, révolté
5.3. Métalepse syncrétique (Bordelon-18e)
5.3.1. Les oeuvres de Bordelon réponde à l'actualité littéraire de son temps. Dans sa fiction s'insèrent des éléments sérieux
5.3.2. Moins révoltant que m.pampl. et plus penché sur l'auteur et son oeuvre
5.3.3. Pensées personnelles dites par le narrateur omniscient
5.3.4. --> Double temporalité : histoire et narration --> Auteur se fond dans l'univers fictionnel (plus grand effet du réel)
5.3.5. Auteur fait d'un héros l'auteur du livre
5.3.6. Auteur fictionnalisé. Plus forte illusion du roman
5.3.7. Difficulté pour l'auteur de se détacher du monde qu'il crée mais le détachement sentimental efface la puissance de l'auteur et augmente la croyance du lecteur
5.3.8. Métalepse ontologique : réunion du monde réel et imaginaire - marque la présence et l'absence de l'auteur - importance de l'illusion comme le rejet de ce qui est faux
5.3.9. Phénomène de réflexivité : montre de plus en plus l'auteur qui écrit sur le papier. Il fait référence à lui-même et met son vécu sur papier
5.3.10. Ecriture extravagante : l'auteur se perd dans sa narration, par folie (ethos auctorial fou)
5.3.11. peu d'infos bibliographiques pou ne pas attisé les louanges
5.3.12. Mise en garde aux lecteurs trop crédules et les dangers de la littérature
5.3.13. Auteur plus libre
5.4. Métalepse libertaire (18e-Mouhy)
5.4.1. Auteur bavard et donc prolifique (pour certains c'est pour l'argent, tandis qu'il est admiré par d'autres
5.4.2. Confusion entre réel et imaginaire. Il s'insère dans ses romans
5.4.3. Image baroque violente. En même temps que Mouhy refuse de suivre les règles classiques
5.4.4. Il narre dans le livre en tant que Mouhy, en insérant ses personnages, dans la vie réel. --> Elimination du narrateur
5.4.4.1. Le lecteur est à Paris au 18e et plus dans l'histoire des héros du roman
5.4.5. Irrationalité du réel à cause de la fiction
5.4.5.1. L'auteur ne distingue plus le vrai du faux
5.4.5.2. les personnages n'ont presque plus besoin de leur père
5.4.6. l'auteur implicite gère toute cette confusion. Le narrateur interne 1er, fiable, ne peut plus suivre
5.4.7. Mouhy : écrivain génie et plein d'inventivité
5.4.8. Lumières, et rejet des règles : Identifications multiples et instables