COMMENT LE BASCULEMENT VERS LE NUMÉRIQUE CONDUIT-IL L'EDITION A DEVOIR S'APPROPRIER DE NOUVEAUX M...

MAP

Lancez-Vous. C'est gratuit
ou s'inscrire avec votre adresse e-mail
COMMENT LE BASCULEMENT VERS LE NUMÉRIQUE CONDUIT-IL L'EDITION A DEVOIR S'APPROPRIER DE NOUVEAUX MOYENS DE LECTURE ET DE PUBLICATION ? par Mind Map: COMMENT LE BASCULEMENT VERS LE NUMÉRIQUE CONDUIT-IL L'EDITION A DEVOIR S'APPROPRIER DE NOUVEAUX MOYENS DE LECTURE ET DE PUBLICATION ?

1. Un nouveau parcours de lecture

1.1. Accessibilité vs. visibilité

1.2. La lecture sur écran engage des distractions

1.2.1. En consommant l'information/le texte sans réfléchir, le lecteur devient passif et ne se pose plus de question sur l'essence même du livre et de son contenu.

1.3. Utilisation de liens direct pour naviguer

1.3.1. Le numérique déclenche un mode de consommation immédiate du contenu

1.3.1.1. Dématérialisation du livre et changement total du mode de lecture traditionnel

2. Deux régimes d’éditions qui s'opposent par leur format final et leur valeur

2.1. Le contraintes du livre papier et de son industrie impose la sélection des auteurs et des choix éditoriaux = le modèle classique de l’édition

2.2. Le livre numérique imposent des choix techniques et souhaite renouveler le mode de lecture traditionnelle

3. Utilisation de différentes identités, et production de contenus et de pratiques venant valider ces identités.

3.1. Ludification et écriture d’un récit de soi

3.2. Performer une identité de marque plutôt que s’engager : quand le brand content est récupéré par le consommateur pour construire son identité personnelle

4. TRANSITION D'UN MODE DE LECTURE A UN AUTRE

4.1. De nouvelles écritures

4.1.1. OBJECTIFS

4.1.1.1. Ergonomie et lisibilité du texte dans une interface

4.1.1.2. Prendre en compte les temps et position de lecture ainsi que les lectures fragmentées

4.1.1.3. Des horizons d’attentes qui doivent différer d’une lecture papier

4.1.1.3.1. Lecture utilitaire et les recherches précises (pointé par un hyperlien sur un sujet spécifique / lecture effectuée après l’utilisation d’un moteur de recherche)

4.1.2. Écrire pour le web : Indexation (SEO – search engin optimization, l’écriture pour les machines)

4.1.3. Écriture pour les réseaux sociaux (des slogans, design de message, ouverture sur des contenus attrayants)

4.1.4. Création de la narration par l’image (Une culture de la production d’image qui met l'accent sur approche technique et semble pratique très populaire avec l’apparition des appareils de prise de vue)

4.1.5. Production des contenus vidéo (Youtubeurs)

4.2. La recherche de la qualité vs. la nécessité de travailler sur une concurrence de l’information en temps réel

4.2.1. Structuration des rédactions / Hiérarchisation des informations / Travailler sur l’identité discursive

4.3. Basculement vers le numérique des revues scientifiques

4.3.1. le passage massif des publications scientifiques sur support numérique

5. PUBLICATION

5.1. Réseaux de conversation

5.2. Réseaux de publication

5.3. Réseaux de curation

6. Le storytelling

6.1. Personal storytelling

6.2. Stories Snapchat, Instagram et Facebook

6.2.1. La production visuelle réduite d’une suite de contenus par les individus pour créer un univers cohérent

6.2.1.1. La story comme une individuation : une façon de construire une individualité et ainsi de montrer son identité dans un collectif.

6.2.1.1.1. Comme tout le monde, chacun raconte son histoire

6.2.1.2. Le processus narratif d'une story Instagram ou Facebook déployée dans le temps et sur l'application crée un effet de fidélisation

7. La mutation des pratiques et des lieux

7.1. Bibliothèque et librairie : notion de troisième lieu qui est un espace de sociabilisation et d’échange.

7.1.1. Notion forgée au début des années 1980 par le sociologue Ray Oldenburg. Cette notion se distingue du premier lieu, sphère du foyer, et du deuxième lieu, domaine du travail. Il s’entend comme volet complémentaire, dédié à la vie sociale de la communauté, et se rapporte à des espaces où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle.

8. Éditorialisation : l’ensemble des pratiques d’organisation et de structuration de contenus sur le web. On met l’accent sur les dispositifs technologiques qui déterminent le contexte et l’accessibilité d’un contenu.

9. Le transmedia

9.1. Une pratique qui consiste à développer un univers narratif sur plusieurs médias (Télévision, Internet, mobile, radio, édition, tablette, etc.) qui offrent par leur spécificité d’usage et leur capacité technologique, un regard complémentaire sur l’univers et l’histoire.

9.1.1. Exemple en 1999 : Andy et Larry Wachowski sortent le premier épisode de "Matrix", basé sur les techniaques de Transmedia Storytelling

9.2. 2002 : Henry Jenkins, professeur à MIT évoqua pour la première le terme de transmedia : "UN PROCESSUS PAR LEQUEL LES ÉLÉMENTS D’UNE FICTION SONT DISPERSÉES SUR DIVERSES PLATEFORMES MÉDIATIQUES DANS LE BUT DE CRÉER UNE EXPÉRIENCE DE DIVERTISSEMENT COORDONNÉE ET UNIFIÉE."

9.3. Publication sur des supports variés, déclinaisons diverses de la production scientifique et réutilisation des données.

9.3.1. A ne pas confondre avec "cross-media" (ou plurimedia)

9.4. le transmedia peut également être utilisé à des fin marketing et publicitaires.

9.4.1. Importance de la culture, de la marque, de l'engagement réciproque avec le public, dans certains cas du détournement, de la production de la narration au sein d'un même univers fictionnel.

10. LA PRESSE EN LIGNE : Stratégie marketing ou comment attirer le consommateur

10.1. Aujourd'hui, nous pouvons accéder à l'information en ligne sous le biais de plusieurs modèles économiques

10.1.1. Paiement du contenu sous forme d’abonnement

10.1.2. Paiement du contenu sous forme de péage ou à l’unité

10.1.3. Paiement du contenu intégral

10.1.4. Gratuité du contenu et rémunération par la publicité

11. Méthode de communication qui permet de faire appel à des éléments de fictions ou romancés pour incarner des idées ou des faits, à l’instar d’un compte (mettant donc en scène des faits et actions).

11.1. Consiste à communiquer par l'intermédiaire d'une histoire ou de plusieurs histoires emblématiques de la marque, pour capter l'attention du consommateur et créer une connexion émotionnelle avec la marque.

11.1.1. "Ce qui est vital, pour une marque, c'est de définir ses valeurs et d'y faire adhérer l'ensemble de ses collaborateurs, service marketing compris" - SETH GODING

12. "La différentiation réside dans le storytelling"

13. " L’histoire du personnage de jeu vidéo viendrait suppléer celle du jouer, une mise en récit qui ne s’effectue plus par les mots et la lecture, mais par l’image et le son " - Elizabeth Rossé, « Avatar : soi-même comme un autre », in Réseaux sociaux, dir. Bernard Stiegler, ed Fyp

14. "Car le numérique, par sa capacité à se renouveler sans cesse, pose la question de la durée des choses. Le livre, jusque là, n’était pas programmé pour être obsolète"

15. Remise en question de l'accès (questions autour de la transmission, de la suppression de l’accès, de la modification)

16. S'AUTOEDITER : Le numérique est-il un moyen de s'autoéditer plus facilement ?

17. Ses caractéristiques : Animation / Multimédia / Fonctions de recherche, de mise en page dynamique, etc.

18. Le blog : Une nouvelle façon de s'autoéditer ?

18.1. "Derrière le blog il y a souvent un auteur dont le principal souhait est d’être repéré par un éditeur et de faire un livre"

18.1.1. " Le blog propose souvent en amont des caractéristiques éprouvées pouvant séduire un éditeur commercial ou plaire au plus grand nombre, exactement comme le manuscrit qui est soumis à l’éditeur dans la sphère de l’édition traditionnelle."

18.2. Un logiciel de publication ouvert à une communauté identifiée

18.2.1. L'identité de l'auteur est souvent floue

19. Avantages pour les livres imprimés : Rapidité / Optimisation des délais d'impression / Un moyen flexible / Séchage plus rapide / Impressions de petites quantités dans des délais réduits / Réduit le gâchis / des prix raisonnables.

20. LE LIVRE NUMERIQUE : VERS UNE NOUVELLE MISE EN SCENE

20.1. LES FORMAT NUMÉRIQUES

20.1.1. Le PDF : Un format fixe qui est compréhensible par l’être humain mais pas par la machine (icône PDF)

20.1.2. L’application : Un format dynamique qui sert souvent de déclinaison au site web

20.1.2.1. Accès plus rapide à l'information grâce à l'application

20.1.3. Le e-pub : Langage ouvert et un format dynamique

20.1.4. Le XML et Les langages web

20.2. LES FORMATS PRINT

20.2.1. Couverture (cartonnée ou souple)

20.2.2. La mise en page

20.2.3. Typographie

20.2.4. Type de papier (grammage)

20.2.5. Finitions (Gaufrages, dorure à chaud)

20.2.6. Type de reliure (piqure a cheval, dos carré collé, broché)

20.3. « Le livre papier est cependant lui aussi une mise en scène. La maquette, le choix typographique, le graphisme de couverture organisent une dramaturgie du texte. Mais la construction de cette présentation a pour fonction, en plus de valoriser l’écrit, d’exprimer la valeur sociale d’un choix. Le grammage du papier, la finition de la reliure sont autant d’ajouts qui représentent le capital symbolique. La mise en scène du livre papier n’est pas un spectacle, c’est-à-dire une recherche d’effets, d’illusion et de fascination, mais l’expression de l’autorité d’un champ social organisé autour de la valeur. » - Christian Malaurie, L’Ordinaire des Images

21. LA QUESTION DE NUMERISATION

21.1. La préservation et la diffusion de contenus

21.1.1. DU PRIVÉ AU PUBLIC

21.1.1.1. Copyfraud / Le rôle des acteurs privés et l’absence des acteurs publics (manque de moyen, de connaissance ou compétences techniques, etc.) / Droit d'auteur / Diffusion et publication instantanée

21.1.1.2. Jusqu'où vont les limites de de la diffusion de contenus ?

21.1.1.2.1. Copyrfraud : une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible.

21.2. Transformer un document en un fichier lisible par un ordinateur ou un support numérique.

21.2.1. La numérisation des contenus = passage de la collection, du fonds, à l’accès

22. Bien avant la numérisation : Vers 1440, l'Allemand, Johannes Gutenberg, invente l'imprimerie. Des lettres en plomb enduites d'encre pressées sur des feuilles de papier permettent de reproduire une même page en plusieurs exemplaires. Les premiers livres imprimés sont des Bibles.

22.1. Supports matériels : Papier et textile

22.1.1. La chaîne graphique : de la composition de textes et du traitement de l'illustration (photogravure) au façonnage (finition, reliure, pliure, brochage)

22.1.1.1. Apparition de la lithographie en 1796

22.1.1.1.1. 1903 : Apparition de l'offset, une impression rotative faite sur des plaques métalliques.

22.2. Impression des premiers ouvrages typographiques

22.2.1. Les premiers ouvrages imprimés : "Un incunable". Il s'agit, par convention, d'un livre imprimé avant 1501. Sa mise en page imite généralement celle des livres manuscrits.

22.2.1.1. Une des premières incunables : Bible à quarante-deux lignes dite "B42"par Gutemberg

23. L'essor de l'informatique et du numérique à partir de 1980 : Les premiers Macintosh d'Apple dès 1984 ont été très vite adoptés par le monde de l'imprimerie et du numérique.

23.1. Démocratisation de la publication assistée par ordinateur (PAO)