
1. S'AUTOEDITER : Le numérique est-il un moyen de s'autoéditer plus facilement ?
2. Un nouveau parcours de lecture
2.1. Accessibilité vs. visibilité
2.2. La lecture sur écran engage des distractions
2.2.1. En consommant l'information/le texte sans réfléchir, le lecteur devient passif et ne se pose plus de question sur l'essence même du livre et de son contenu.
2.3. Utilisation de liens direct pour naviguer
2.3.1. Le numérique déclenche un mode de consommation immédiate du contenu
2.3.1.1. Dématérialisation du livre et changement total du mode de lecture traditionnel
3. Ses caractéristiques : Animation / Multimédia / Fonctions de recherche, de mise en page dynamique, etc.
4. Deux régimes d’éditions qui s'opposent par leur format final et leur valeur
4.1. Le contraintes du livre papier et de son industrie impose la sélection des auteurs et des choix éditoriaux = le modèle classique de l’édition
4.2. Le livre numérique imposent des choix techniques et souhaite renouveler le mode de lecture traditionnelle
5. Le blog : Une nouvelle façon de s'autoéditer ?
5.1. "Derrière le blog il y a souvent un auteur dont le principal souhait est d’être repéré par un éditeur et de faire un livre"
5.1.1. " Le blog propose souvent en amont des caractéristiques éprouvées pouvant séduire un éditeur commercial ou plaire au plus grand nombre, exactement comme le manuscrit qui est soumis à l’éditeur dans la sphère de l’édition traditionnelle."
5.2. Un logiciel de publication ouvert à une communauté identifiée
5.2.1. L'identité de l'auteur est souvent floue
6. Utilisation de différentes identités, et production de contenus et de pratiques venant valider ces identités.
6.1. Ludification et écriture d’un récit de soi
6.2. Performer une identité de marque plutôt que s’engager : quand le brand content est récupéré par le consommateur pour construire son identité personnelle
7. Avantages pour les livres imprimés : Rapidité / Optimisation des délais d'impression / Un moyen flexible / Séchage plus rapide / Impressions de petites quantités dans des délais réduits / Réduit le gâchis / des prix raisonnables.
8. TRANSITION D'UN MODE DE LECTURE A UN AUTRE
8.1. De nouvelles écritures
8.1.1. OBJECTIFS
8.1.1.1. Ergonomie et lisibilité du texte dans une interface
8.1.1.2. Prendre en compte les temps et position de lecture ainsi que les lectures fragmentées
8.1.1.3. Des horizons d’attentes qui doivent différer d’une lecture papier
8.1.1.3.1. Lecture utilitaire et les recherches précises (pointé par un hyperlien sur un sujet spécifique / lecture effectuée après l’utilisation d’un moteur de recherche)
8.1.2. Écrire pour le web : Indexation (SEO – search engin optimization, l’écriture pour les machines)
8.1.3. Écriture pour les réseaux sociaux (des slogans, design de message, ouverture sur des contenus attrayants)
8.1.4. Création de la narration par l’image (Une culture de la production d’image qui met l'accent sur approche technique et semble pratique très populaire avec l’apparition des appareils de prise de vue)
8.1.5. Production des contenus vidéo (Youtubeurs)
8.2. La recherche de la qualité vs. la nécessité de travailler sur une concurrence de l’information en temps réel
8.2.1. Structuration des rédactions / Hiérarchisation des informations / Travailler sur l’identité discursive
8.3. Basculement vers le numérique des revues scientifiques
8.3.1. le passage massif des publications scientifiques sur support numérique
9. LE LIVRE NUMERIQUE : VERS UNE NOUVELLE MISE EN SCENE
9.1. LES FORMAT NUMÉRIQUES
9.1.1. Le PDF : Un format fixe qui est compréhensible par l’être humain mais pas par la machine (icône PDF)
9.1.2. L’application : Un format dynamique qui sert souvent de déclinaison au site web
9.1.2.1. Accès plus rapide à l'information grâce à l'application
9.1.3. Le e-pub : Langage ouvert et un format dynamique
9.1.4. Le XML et Les langages web
9.2. LES FORMATS PRINT
9.2.1. Couverture (cartonnée ou souple)
9.2.2. La mise en page
9.2.3. Typographie
9.2.4. Type de papier (grammage)
9.2.5. Finitions (Gaufrages, dorure à chaud)
9.2.6. Type de reliure (piqure a cheval, dos carré collé, broché)
9.3. « Le livre papier est cependant lui aussi une mise en scène. La maquette, le choix typographique, le graphisme de couverture organisent une dramaturgie du texte. Mais la construction de cette présentation a pour fonction, en plus de valoriser l’écrit, d’exprimer la valeur sociale d’un choix. Le grammage du papier, la finition de la reliure sont autant d’ajouts qui représentent le capital symbolique. La mise en scène du livre papier n’est pas un spectacle, c’est-à-dire une recherche d’effets, d’illusion et de fascination, mais l’expression de l’autorité d’un champ social organisé autour de la valeur. » - Christian Malaurie, L’Ordinaire des Images
10. PUBLICATION
10.1. Réseaux de conversation
10.2. Réseaux de publication
10.3. Réseaux de curation
11. Le storytelling
11.1. Personal storytelling
11.2. Stories Snapchat, Instagram et Facebook
11.2.1. La production visuelle réduite d’une suite de contenus par les individus pour créer un univers cohérent
11.2.1.1. La story comme une individuation : une façon de construire une individualité et ainsi de montrer son identité dans un collectif.
11.2.1.1.1. Comme tout le monde, chacun raconte son histoire
11.2.1.2. Le processus narratif d'une story Instagram ou Facebook déployée dans le temps et sur l'application crée un effet de fidélisation
12. La mutation des pratiques et des lieux
12.1. Bibliothèque et librairie : notion de troisième lieu qui est un espace de sociabilisation et d’échange.
12.1.1. Notion forgée au début des années 1980 par le sociologue Ray Oldenburg. Cette notion se distingue du premier lieu, sphère du foyer, et du deuxième lieu, domaine du travail. Il s’entend comme volet complémentaire, dédié à la vie sociale de la communauté, et se rapporte à des espaces où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle.
13. Éditorialisation : l’ensemble des pratiques d’organisation et de structuration de contenus sur le web. On met l’accent sur les dispositifs technologiques qui déterminent le contexte et l’accessibilité d’un contenu.
14. Le transmedia
14.1. Une pratique qui consiste à développer un univers narratif sur plusieurs médias (Télévision, Internet, mobile, radio, édition, tablette, etc.) qui offrent par leur spécificité d’usage et leur capacité technologique, un regard complémentaire sur l’univers et l’histoire.
14.1.1. Exemple en 1999 : Andy et Larry Wachowski sortent le premier épisode de "Matrix", basé sur les techniaques de Transmedia Storytelling
14.2. 2002 : Henry Jenkins, professeur à MIT évoqua pour la première le terme de transmedia : "UN PROCESSUS PAR LEQUEL LES ÉLÉMENTS D’UNE FICTION SONT DISPERSÉES SUR DIVERSES PLATEFORMES MÉDIATIQUES DANS LE BUT DE CRÉER UNE EXPÉRIENCE DE DIVERTISSEMENT COORDONNÉE ET UNIFIÉE."
14.3. Publication sur des supports variés, déclinaisons diverses de la production scientifique et réutilisation des données.
14.3.1. A ne pas confondre avec "cross-media" (ou plurimedia)
14.4. le transmedia peut également être utilisé à des fin marketing et publicitaires.
14.4.1. Importance de la culture, de la marque, de l'engagement réciproque avec le public, dans certains cas du détournement, de la production de la narration au sein d'un même univers fictionnel.
15. LA QUESTION DE NUMERISATION
15.1. La préservation et la diffusion de contenus
15.1.1. DU PRIVÉ AU PUBLIC
15.1.1.1. Copyfraud / Le rôle des acteurs privés et l’absence des acteurs publics (manque de moyen, de connaissance ou compétences techniques, etc.) / Droit d'auteur / Diffusion et publication instantanée
15.1.1.2. Jusqu'où vont les limites de de la diffusion de contenus ?
15.1.1.2.1. Copyrfraud : une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible.
15.2. Transformer un document en un fichier lisible par un ordinateur ou un support numérique.
15.2.1. La numérisation des contenus = passage de la collection, du fonds, à l’accès
16. Bien avant la numérisation : Vers 1440, l'Allemand, Johannes Gutenberg, invente l'imprimerie. Des lettres en plomb enduites d'encre pressées sur des feuilles de papier permettent de reproduire une même page en plusieurs exemplaires. Les premiers livres imprimés sont des Bibles.
16.1. Supports matériels : Papier et textile
16.1.1. La chaîne graphique : de la composition de textes et du traitement de l'illustration (photogravure) au façonnage (finition, reliure, pliure, brochage)
16.1.1.1. Apparition de la lithographie en 1796
16.1.1.1.1. 1903 : Apparition de l'offset, une impression rotative faite sur des plaques métalliques.
16.2. Impression des premiers ouvrages typographiques
16.2.1. Les premiers ouvrages imprimés : "Un incunable". Il s'agit, par convention, d'un livre imprimé avant 1501. Sa mise en page imite généralement celle des livres manuscrits.
16.2.1.1. Une des premières incunables : Bible à quarante-deux lignes dite "B42"par Gutemberg
17. L'essor de l'informatique et du numérique à partir de 1980 : Les premiers Macintosh d'Apple dès 1984 ont été très vite adoptés par le monde de l'imprimerie et du numérique.
17.1. Démocratisation de la publication assistée par ordinateur (PAO)
18. LA PRESSE EN LIGNE : Stratégie marketing ou comment attirer le consommateur
18.1. Aujourd'hui, nous pouvons accéder à l'information en ligne sous le biais de plusieurs modèles économiques
18.1.1. Paiement du contenu sous forme d’abonnement
18.1.2. Paiement du contenu sous forme de péage ou à l’unité
18.1.3. Paiement du contenu intégral
18.1.4. Gratuité du contenu et rémunération par la publicité
19. Méthode de communication qui permet de faire appel à des éléments de fictions ou romancés pour incarner des idées ou des faits, à l’instar d’un compte (mettant donc en scène des faits et actions).
19.1. Consiste à communiquer par l'intermédiaire d'une histoire ou de plusieurs histoires emblématiques de la marque, pour capter l'attention du consommateur et créer une connexion émotionnelle avec la marque.
19.1.1. "Ce qui est vital, pour une marque, c'est de définir ses valeurs et d'y faire adhérer l'ensemble de ses collaborateurs, service marketing compris" - SETH GODING