1. La conscience est ignorance de soi: les illusions de la conscience.
1.1. La conscience est conscience des actions mais ignorance des causes profondes de l'action. ~Spinoza
1.1.1. L'homme est un être de désir. Le désir est 1er et détermine l'homme. Le désir est un critère de vérité pour soi et de jugement.
1.1.1.1. L'essence de l'homme devient Appétit lorsque l'effort devient Esprit + corps, l'essence sera donc un besoin permanent de l'homme. Avec la rencontre de l'Appétit avec la conscience, l'essence de l'homme devient le désir.
1.2. La conscience est illusion de finalité c'est le déploiement de la vie tout court. ~Nietzsche
1.2.1. Il n'existe qu'une seule et unique vérité: La vie. Tout les autres choses ne sont que des illusions.
1.2.1.1. La conscience est le dernier segment de la vie tout court et non la finalité de la création
1.2.1.2. La conscience est la superficie, le sommet d'un Iceberg. (vie psychique)
1.2.1.3. La conscience est un réseau de communication, une nécessité biologique.
1.2.1.4. Le Je est un brouillard d'opinions impersonnelles ou à demi personnelle.
1.3. La conscience individuelle est un reflet de la conscience collective (un ensemble de valeurs communes). ~Marx
1.3.1. L'homme est déterminé sans qu'il le sache par le processus de vie, par l'activité matérielle collective.
1.3.1.1. La conscience de l'homme est tellement minime qu'elle n'a aucun pouvoir.
1.4. La conscience est une petite partie de la vie consciente, ignorante des forces dynamiques qui se jouent à l'intérieur du psychisme. ~Freud
1.4.1. La vie psychique est:
1.4.1.1. En petite partie: conscience et préconscience.
1.4.1.1.1. La préconscience est un état de latence, où il y a quelques tendances qui peuvent être considérés comme conscience.
1.4.1.2. En grande partie: inconscience.
1.4.2. Tous les désirs sont d'origine sexuelle.
2. La conscience est une connaissance de soi.
2.1. La conscience est connaissance de sa propre ignorance et du coup de sa propre sagesse. ~Socrate
2.1.1. "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien" ~Sartre
2.1.1.1. Seule une conscience réfléchie et sage peut déclarer et dire qu'elle sait quelque chose d'elle même.
2.2. La conscience est connaissance de sa propre finitude, de sa propre misère et du coup, de sa propre grandeur morale. ~Pascal
2.2.1. Toute conscience est connaissance de sa propre finitude --> la finitude de l'homme (il sait qu'il est mortel).
2.2.2. La grandeur de l'homme est sa noblesse, sa dignité, sa valeur morale qui est sa pensée.
2.2.2.1. Penser pour agir, pour distinguer le Bien du Mal et non pour uniquement penser.
2.3. La conscience est la connaissance de sa propre existence, de sa propre identité dans la diversité des représentations mentales. ~Descartes
2.3.1. Je pense donc je suis. Le je est la seule vérité absolue dans le monde.
2.3.1.1. Un être normal ne perd jamais son Je, même en cas de perte de mémoire, la premiere chose qu'il va dire : qui suis-je? Le Je est une identité permanente qui ne change pas.
3. La conscience est une certaine connaissance.
3.1. La conscience est comme une synthèse : un pur esprit de synthèse: construction de soi. ~Kant
3.1.1. Posséder le Je, c'est avoir une valeur supérieure aux autres êtres vivants.
3.1.1.1. Le Je est un cadre à priori de la perception. C'est une pure intériorité.
3.1.1.1.1. Le Je représente les quatres principes de l'entendement :
3.2. La conscience est un épiphénomène: connaissance immédiate des impressions extérieures. ~Hume
3.2.1. Le Je est une pure extériorité.
3.2.1.1. Le Je représente les impressions, c'est un faisceau de perceptions particulières
3.3. La conscience est comme un choix, une sélection ou une adaptation biologique au réel. ~Bergson
3.3.1. La conscience est une sélection de choix
3.3.1.1. C'est une adaptation biologique au réel. C'est la fait de condenser le passé (les souvenirs) et le futur (les attentes) dans le présent.
3.4. La conscience est un projet: un choix d'existence, d'essence. L'existentialisme athée. ~Sartre
3.4.1. Sartre reprend l'idée que la conscience qui se pense, se dédouble.
3.4.1.1. L'homme existe d'abord, il est ensuite déterminé (chosifié) par les regards des autres, puis il se donne une essence à travers des choix (projets) libres et conscients . "Nous sommes tous condamnés à être libres."
3.4.1.1.1. Rien ne détermine le choix, même pas l'inconscient qui n'est autre que la mauvaise foi c'est le mensonge de la conscience à elle-même.