
1. Les flux monétaires
1.1. Présentation du marché des changes
1.2. Un marché des changes dominé par le dollar, la « monnaie internationale ».
1.2.1. Intro : monnaie internationale, chiffre et définition.
1.2.1.1. Il y a différente façons de comptabiliser le rôle du dollar
1.2.1.2. Au delà des chiffres, qu’est ce qu’une monnaie internationale ?
1.2.2. Pourquoi le dollar est il devenue la monnaie internationale ? Un SMI tourné autour du dollar
1.2.2.1. Quelques rappels historiques : la mise en place du système de l’étalon de change-or (ou gold exchange standard) en 1944-1947.
1.2.2.2. Analyse : un système de change or qui est en fait un système asymétrique : un système « d’étalon-dollar ».
1.2.2.3. Le rôle du dollar dans la fin de Bretton Woods
1.2.2.4. Le rôle du dollar après Bretton Woods : le « semi étalon dollar » dans le SMI actuel
1.2.3. D’autres explications à ne pas négliger pour expliquer la puissance du dollar
1.2.3.1. Leur puissance industrielle et commerciale assoit la puissance monétaire
1.2.3.2. La diffusion du dollar via le rôle de créanciers internationaux des US
1.2.3.3. Puissance conservée car confiance et effets d’inertie
1.2.4. Et aujourd’hui : absence d’alternative crédible ?
1.2.4.1. L’euro comme monnaie internationale ?
1.2.4.2. Le yuan comme monnaie internationale ?
1.2.4.3. La monnaie internationale n’est pas nécessairement une « monnaie » : l’alternative par les DTS (Droits de Tirage Spéciaux).
1.2.4.3.1. Avantages
1.2.4.3.2. Pourtant, les DTS n’occupent qu’une place marginale dans les réserve de changes des différents pays
1.2.5. Une hégémonie bénéfique ?
1.2.5.1. Les avantages d’être une monnaie internationale
1.2.5.1.1. Pour les US : être une monnaie internationale leur accorde un « privilège exorbitant »
1.2.5.1.2. Pour l’ensemble des pays
1.2.5.2. Les limites de la monnaie internationale
1.2.5.2.1. Un système intenable par les USA ?
1.2.5.2.2. Un système dangereux pour les autres ?
1.2.5.2.3. un système qui menace le SMI tout entier : car ce système ne peut être durable → paradoxe de Triffin
1.3. Change « flottants » ou « fixe » ?
1.3.1. Les changes flottants sont en théorie mieux adaptés à la mondialisation financière
1.3.1.1. Définitions
1.3.1.2. Les changes fixes ont disparu car ils étaient devenus inadaptés
1.3.1.2.1. Fin BW : Un système devenu trop contraignant (entraînant la perte de l’autonomie de la PM).
1.3.1.2.2. Un système impossible à tenir face à des mouvements de capitaux devenus colossaux.
1.3.1.2.3. Les taux de change fixe peuvent favoriser certaines crises
1.3.1.3. Les changes flottants sont en théorie plus adaptés
1.3.1.3.1. Triangle de Mundell (rappel)
1.3.1.3.2. Théorie de la PPA : le flottement permet en théorie la stabilisation automatique des déséquilibres extérieurs
1.3.2. Mais, les changes flottants entraîneraient une volatilité dangereuse.
1.3.2.1. Les changes flottants ne tiennent pas leurs promesses en réalité (et non plus en théorie)
1.3.2.2. Les changes flottants exposent à de nouveaux dangers
1.3.3. Faut-il revenir aux changes fixes ?
1.3.3.1. Rappel : Qu’est ce qu’un taux de change fixe ?
1.3.3.1.1. Maintenir une parité envers un métal précieux : XIXe-DébutXXe, le mécanisme de l’étalon-or
1.3.3.1.2. Par rapport à une monnaie nationale
1.3.3.1.3. Par rapport à un ensemble de monnaie
1.3.3.2. La fixité totale est efficace dans une éco mondialisée, mais suppose une intégration économique très poussée
1.3.3.3. Le taux de change fixe est optimal s’il correspond au « taux de change d’équilibre fondamental »
1.4. Taux de change fort ou faible ?
1.4.1. Les avantages d’une monnaie faible (et les inconvénients d’une monnaie forte)
1.4.1.1. La monnaie faible : Qu’est ce que c’est ?
1.4.1.2. Comment faire pour avoir une monnaie faible ?
1.4.1.3. Dans quels buts ? Effet sur l’équilibre interne (croissance) et sur l’équilibre externe (BTC)
1.4.1.3.1. on peut dévaluer pour relancer la demande intérieure (politique de relance)
1.4.1.3.2. on dévalue pour rectifier la BTC
1.4.1.4. Baisser son taux de change : une nécessité pour les PED
1.4.2. Et si, à terme, une monnaie forte protégerait davantage contre les crises (dév plus tard) ? Exemple de l’euro fort.
1.4.3. Face à la tentative de dévaluations compétitivconcurrence des monnaies,es : un risque d’une concurrence des monnaies, élément d’une « guerre des monnaies » ? Les limites des dévaluations compétitives
1.4.3.1. De la dévaluation compétitive à la « guerre des monnaies » : définition et mise en contexte.
1.4.3.2. Bilan avantages/coûts de la guerre des monnaies : les dangers d’un jeu non coopératif
1.5. Quels sont les déterminants des taux de change ?
1.5.1. Les déterminants liées aux échanges de B&S (rappel)
1.5.1.1. Le taux de change dépend de la Balance courante
1.5.1.2. Le taux de change dépend des écarts de pouvoir d’achat et de prix entre les pays
1.5.2. Les déterminants financiers des cours de change
1.5.2.1. Le cours de change dépend de la politique monétaire à court terme
1.5.2.2. Le cours de change dépend des mouvements de capitaux sur les marchés financiers sur court terme
1.5.2.3. Plus précisément, le taux de change dépend des écarts de taux d’intérêts entre les pays (ou écart de rémunération du K)
1.5.3. Une synthèse entre déterminants financiers et déterminants réels ?
1.5.3.1. Modèle théorique permettant de comprendre des phénomènes de surréaction des changes (rappel)
1.5.3.2. Il combine dans un même modèle : PPA et parité des taux d'intérêts
1.5.3.3. Exemple appliqué
1.5.4. La prise en compte des pratiques mimétiques dans la détermination du change
1.5.4.1. un taux de change tombé du ciel ?
1.5.4.2. l'importance du mimétisme
2. De la mondialisation économique et commerciale à la mondialisation financière
2.1. La balance des paiement : un outil de la comptabilité nationale pour renseigner les flux commerciaux, monétaires et financiers
2.1.1. Balance des paiements : présentation
2.1.2. Principes d’enregistrement : une BP nécessairement équilibrée
2.1.3. Ne pas confondre BP avec la « position extérieure »
2.2. Les principaux comptes de la BP : le compte des transactions courantes et le compte financier
2.2.1. Le compte des transactions courantes mesure les échanges de B&S et de revenus
2.2.1.1. Définition BTC (partie haut de la BP)
2.2.1.1.1. les échanges de biens sont mesurés par la BC
2.2.1.1.2. Le reste est compté dans la « balance des invisibles ».
2.2.1.2. Evolution BTC en France
2.2.2. Un autre compte de la BP : le compte de capital
2.2.3. Le compte financier
2.2.3.1. Situation du compte financier France
2.2.3.2. Présentation des différentes composantes du compte financier : quelles entrées de capitaux (en France) ?
2.2.3.2.1. IDE
2.2.3.2.2. Investissement de portefeuille
2.2.3.2.3. Compte financier présente aussi un poste « instruments financiers dérivés » et « autres investissements », qui intègre les opérations de prêts et d’emprunts internationaux.
2.2.3.3. Le compte financier détermine la « position extérieure ».
2.2.3.4. La BP est toujours à l’équilibre
2.3. Faut-il lutter contre le déficit de la BTC ?
2.3.1. Il faut lutter contre le déficit de la BTC
2.3.1.1. Ou plutôt lutter contre le déficit de la Balance commerciale (BC) ?
2.3.2. Lutter contre le déficit de BTC : un déficit très dangereux qui traduit l’exposition du pays à une crise de financement
2.3.2.1. Un déficit de la BTC traduit un manque d’épargne
2.3.2.2. Manque d’épargne publique ou privée ?
3. Quel SMI demain ?
3.1. Histoire et fonction du SMI
3.2. Le non système contemporain
3.2.1. Un système de change flottants depuis 1976, et ça a plein davantage
3.2.2. Les limites du système de change flottant actuels
3.2.3. Les déséquilibres structurels de la balance des transactions courantes représentent un échec majeur du SMI contemporain.
3.3. D’où la nécessité de réformer le SMI ?
3.3.1. Mais qu’est ce qu ’un bon accord monétaire : un accord monétaire crédible
3.3.2. Quel SMI ? Un SMI qui encourage les bonnes pratiques
4. La mondialisation financière, ou l’essor des flux de capitaux sur les différents marchés de capitaux
4.1. Qu’est ce qui rend possible l’essor des mouvements de K ? Les étapes et les formes de la globalisation financière
4.1.1. Les mouvements de K avant 1914 : la première mondialisation
4.1.1.1. Combien ?
4.1.1.2. Quoi ?
4.1.1.3. Qui ? Le rôle central de l’Europe dans les flux financiers
4.1.1.4. Causes de cette première mondialisation financière
4.1.2. Le repli des marchés de capitaux entre 1914-1945
4.1.3. La seconde mondialisation, première phase (Trente Glorieuses) : des échanges financiers
4.1.3.1. Des échanges financiers limités
4.1.3.2. Pourquoi cette reprise limitée ?
4.1.4. Seconde Mondialisation, seconde phase dès 1970
4.1.4.1. Généralités
4.1.4.2. Causes : comment expliquer l’essor des mouvements de K depuis les années 1970/80
4.1.4.2.1. Eurodollars et pétrodollars : 1ère vague de libéralisation financière (1970s notamment)
4.1.4.2.2. Du financement bancaire au financement par le marché : 2ème vague de libéralisation
4.1.4.2.3. Libéralisation PED : dernière phase de libéralisation des mouvements de K.
4.1.4.2.4. Les innovations financières rendent l’essor des mouvements de K possibles
4.2. Pourquoi ? Une libéralisation financière indispensable à la croissance économique
4.2.1. Des marchés financiers au service du financement des entreprises
4.2.2. Efficience informative des marchés de capitaux
4.2.3. Selon la théorie néoclassique, la mondialisation, et donc également la mondialisation financière, assure une allocation optimale des capitaux
4.2.4. Les marchés de capitaux permettent la diversification du risque
4.2.4.1. Dans un optimum éco, tous les risques seraient parfaitement mutualisés, c’est-à-dire que chaque ménage en porteraient une petite partie
4.2.4.2. Historiquement, des institutions privées différentes se sont créées afin d'aider à ces échanges de risques mutuellement profitables
4.2.4.3. Des risques extrêmement répandus dans l'économie globale actuelle
4.2.4.4. Pour limiter ces risques, on va notamment faire appel aux marchés dérivés.
4.2.5. Effet stabilisateur de la spéculation
4.2.6. Autres effets collatéraux bénéfiques de la finance
4.2.6.1. Vision traditionnelle : l'intégration financière apporte des avantages
4.2.6.1.1. Les marchés financiers permettent de sélectionner les bonnes pratiques macroéconomiques menées par les États
4.2.6.1.2. Des efforts institutionnels vertueux : Etats incités à faire efforts
4.2.7. Mettre la finance au service de la lutte contre les dérèglements climatiques
4.3. Toutefois, la libéralisation financière n’est pas sans risques pour la croissance
4.3.1. Un lien croissant entre finance et croissance ? Nuancer les constats empiriques
4.3.2. Une véritable efficience informative et allocative ?
4.3.2.1. Sur les marchés financiers, les cours ne contiennent plus aucune information…
4.3.2.1.1. les investisseurs s’appuient sur leurs anticipations
4.3.2.1.2. Les problèmes posés
4.3.2.1.3. Une inefficience informationnelle dangereuse : l’inefficience des marchés financiers conduit à la formation de « bulles » spéculatives
4.3.2.2. Les marchés financiers sont loin de permettre une allocation « optimale » du capital
4.3.2.2.1. Le paradoxe de l’allocation
4.3.2.2.2. Les marchés financiers sont responsables de l’aggravation des inégalités
4.3.3. La finance aggrave le risque de crises (notamment systémique)
4.3.3.1. Une période de libéralisation des mouvements de capitaux qui s’accompagne d’une hausse de la fréquence des crises
4.3.3.2. Le cas de la crise financière de 2008 : montrer la responsabilité de la libéralisation des flux de capitaux dans l’émergence de la crise
4.3.4. Quel est le rôle de la finance sur le développement durable ?
4.4. Réguler la finance ?
4.4.1. Quel est le rôle des autorités prudentielles ?
4.4.1.1. Le rôle des autorités prudentielles
4.4.1.2. Le Comite de Bâle pour la supervision bancaire
4.4.2. Les accords de Bâle I (1988) et Bâle II (2006) : une approche exclusivement microprudentielle
4.4.3. Les accords de Bâle sont une conséquence de la crise de 2008 : vers le renouvellement des accords de Bâle
4.4.3.1. Les limites des accords précédant
4.4.3.1.1. Bâle I
4.4.3.1.2. Bâle II
4.4.3.2. La crise des subprimes accentue l’attention portée au risque systémique et aux établissements financiers d’importance systémique (EFIS)
4.4.3.2.1. Une attention nouvelle accordée au risque systémique au lendemain de la crise de 2008
4.4.3.3. la crise des subprimes rend nécessaire une approche macroprudentielle (en plus de l’approche microprudentielle)
4.4.3.3.1. Amélioration des accords de Bâle II
4.4.3.3.2. Critiques des accords de Bâle III