Méthode thérapeutique manuelle individuelle d’approche systémique centrée sur l’usager prenant en...

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Méthode thérapeutique manuelle individuelle d’approche systémique centrée sur l’usager prenant en compte une personne dans son environnement physique, psychique et social. Elle s’attache après une alliance thérapeutique à détecter les altérations de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique et ses éventuelles répercussions fonctionnelles et symptomatiques. Elle se concentre sur la promotion et le maintien de l’état de santé optimal de l’usager, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique. par Mind Map: Méthode thérapeutique manuelle individuelle d’approche systémique centrée sur l’usager prenant en compte une personne dans son environnement physique, psychique et social. Elle s’attache après une alliance thérapeutique à détecter les altérations de la mobilité, de la viscoélasticité ou de la texture des composantes du système somatique et ses éventuelles répercussions fonctionnelles et symptomatiques. Elle se concentre sur la promotion et le maintien de l’état de santé optimal de l’usager, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique.

1. Mythes

1.1. mythologies ostéopathiques

1.1.1. • Mythe de la pureté • Mythe de la prise en charge holistique • Mythe de la mobilité des os du crâne • Mythe des principes fondateurs • Mythe de la vertèbre déplacée • Mythe de la lésion ostéopathique • Mythe de la consultation traditionnelle

1.1.1.1. réalité/vérité ?

1.1.1.2. posture haute/basse de qui ?

1.1.1.3. Holistique/systémique ?

1.1.1.4. lésion/dysfonction/fonction ?

1.1.1.5. Articulation/situation/représentation ?

1.2. mythologies des sciences

1.2.1. mythologie en neuroscience

1.2.1.1. neurosciences

1.2.1.1.1. Daniel Kahneman. Système 1 / Système 2 : Les deux vitesses de pensée. 2012

1.3. Avenir de l'ostéopathie ?

1.3.1. opposition : tradition/modernité ?

1.3.2. légitimité/identité

1.3.3. connaissances/reconnaissance

1.3.4. état "législatueur"

1.3.4.1. La sémantique adaptée ou la mort programmée ?

1.3.4.2. réflexion avant législation/interdictions/réductions/incorporation/généralisations/restrictions

1.3.5. critiques

1.3.5.1. ultracrépidarianisme

1.3.5.1.1. Comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence.

1.3.5.2. cherry picking

1.3.5.2.1. procédé de présentation des faits ou des données qui donnent du crédit à son opinion en passant sous silence les cas qui la contredisent.

1.3.5.3. scientisme

1.3.5.3.1. Attitude consistant à considérer que toute connaissance ne peut être atteinte que par les sciences, particulièrement les sciences physico-chimiques, et qui attend d'elles la solution des problèmes humains.

2. Etat de santé

2.1. definition

2.1.1. Leriche : La santé c’est la vie dans le silence des organes

2.1.2. Steichen : la santé c’est avoir tel poids, telle mesure, telle capacité visuelle, auditive, respiratoire.

2.1.3. OMS : la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou infirmité.

2.1.3.1. maladie/santé ?

2.1.4. Blum, la santé consiste : premièrement en la capacité de l’organisme à maintenir un équilibre approprié à son âge et à ses besoins sociaux, dans lequel il est raisonnablement indemne de profonds inconforts, insatisfactions, maladies ou incapacités; deuxièmement à se comporter d’une façon qui permette la survie de l’espèce aussi bien que 
 l’accomplissement personnel ou le contentement de l’individu.

2.1.5. Canguilhem : la marge de tolérance aux infidélités du milieu..., c’est le volant régulateur des possibilités de réactions...

2.1.6. Dubos : la santé est un état physique et mental, relativement exempt de gêne et de souffrance, qui permet à l’individu de fonctionner aussi efficacement et aussi longtemps que possible dans le milieu ou le hasard ou le choix l’ont placé.

2.1.7. Bastide : l’homme sain est celui qui est capable de riposter à un monde complexe et mouvant, qui peut inventer à chaque instant de nouvelles normes de conduites, qui s’ajuste moins au monde qu’il n’est capable de le modifier.

2.2. promotion/prévention

2.2.1. La prévention est centrée sur la réduction des risques : elle a pour objectif d’éviter les maladies, les problèmes psychosociaux, les traumatismes, et leurs conséquences sur la santé et le bien-être, ainsi que de détecter tôt les signes de maladies chroniques ou infectieuses par exemple, pour contrer ces derniers lorsque cela est pertinent.

2.2.1.1. Agence régionale de santé (ARS) Bretagne. (2018). Prévention et promotion de la santé : de quoi parle-t-on ? https://promotionsantebretagne.fr/wp-content/uploads/2020/01/ChartePPS_14.pdf

2.2.2. La promotion de la santé est une approche positive centrée sur la santé et le bien-être, et leurs déterminants : elle a pour objectif d’influencer ces derniers positivement, de façon à permettre aux individus et aux communautés d’avoir une plus grande emprise sur leur santé, par l’amélioration de leurs conditions et de leurs modes de vie.

2.2.2.1. Chaput, S., Roy, M., Contu, P., Bayac, C. et Houéto, D. (2022). Les défis de la compréhension plurielle du champ de la promotion de la santé : atelier de discussion. [communication orale]. 24ème conférence mondiale de l’UIPES en promotion de la santé, Montréal, QC, Canada.

2.3. pathogénèse/salutogénèse

2.3.1. La salutogenèse, par opposition à la pathogenèse, met donc l’accent sur ce qui explique la santé plutôt que sur ce qui est associé à la maladie. Cette approche positive fait partie intégrante des démarches en promotion de la santé.

2.3.1.1. Le sentiment de cohérence : il se structure autour de trois dimensions, interagissant entre elles : l’intelligibilité (composante cognitive), la capacité à gérer (composante comportementale) et la signification (composante motivationnelle). Un fort sentiment de cohérence fournit aux individus la confiance envers leur capacité à identifier des ressources dans leur personne ou dans leur environnement (c’est-à-dire intelligibilité) et envers leur capacité à les utiliser (c’est-à-dire capacité à gérer) afin de mener une vie qui ferait sens pour eux, soit une bonne qualité de vie (c’est-à-dire signification). Le sentiment de cohérence est une interaction entre un individu et son contexte de vie.

2.3.1.1.1. Breton, E., Jabot, F., Pommier, J. et Sherlaw, W., Chambaud, L., Comeau, L. (2020). La promotion de la santé : comprendre pour agir dans le monde francophone (2ème éd.). Presses de l’EHESP.

2.3.1.1.2. Lindström, B. et Ericksson, M. (2012). La salutogénèse. Petit guide pour promouvoir la santé. Presses de l’Université Laval.

2.3.1.2. Les ressources de résistances générales : elles fournissent les conditions préalables au développement du sentiment de cohérence. Elles sont présentes chez les individus comme ressources internes ou dans l’environnement proximal ou distal. Quatre ressources de résistances générales doivent minimalement être à la disposition d’un individu pour que celui-ci acquière un fort sentiment de cohérence : des activités significatives, des repères existentiels, le contact avec ses sentiments et les relations sociales.

2.3.1.2.1. parapluie salutogénique

3. Le corps

3.1. les systèmes complexes

3.1.1. Un système complexe est constitué d’un ensemble de nombreux éléments hétérogènes, indépendants en interaction.

3.1.1.1. L'émergence

3.1.1.1.1. L’ensemble fait plus que la somme de ses parties

3.1.1.1.2. c'est l'apparition au niveau global de propriétés nouvelles, non observables au niveau des éléments constitutifs

3.1.1.1.3. une dynamique de fonctionnement global difficilement prédictible à partir de l’observation et de l’analyse des constituants et de leurs interactions élémentaires.

3.1.1.2. L'auto-organisation

3.1.1.2.1. L'auto-organisation représente une tendance, tant au niveau des processus physiques ou des organismes vivants, que des systèmes sociaux, à s'organiser d'eux-mêmes.

3.1.1.2.2. Le terme auto-organisation fait référence à un processus dans lequel l'organisation interne d'un système, habituellement un système hors équilibre, augmente automatiquement sans être dirigée par une source extérieure.

3.1.1.3. autoguerison/autorégulation/auto-organisation ?

3.2. Manualité

3.2.1. [En parlant d'une occupation, d'un métier] Où le travail des mains joue un rôle essentiel; qui requiert force et/ou habileté physique(s). Anton. intellectuel

3.3. Le tissu conjonctif

3.3.1. Dr Jean Claude Guimberteau

3.3.1.1. identification anatomique du réseau conjonctif
à différentes échelles

3.3.1.2. fonction de cette organisation ?

3.3.1.2.1. répartition et transmission des contraintes

3.3.2. Le conjonctif comme matériau

3.3.2.1. Le conjonctif s’adapte ou non aux contraintes subies selon l’intensité (notion de seuil) ou la redondance des sollicitations et perturbe ainsi son équilibre.

3.3.2.2. La transmission des contraintes

3.3.2.2.1. A voir comme une onde de choc

3.3.2.2.2. Acoustique

3.3.2.3. autocontrainte/auto-organisation ?

3.3.2.3.1. limites de la tenségrité ++

3.3.2.4. mobilité/rigidité-compliance ?

3.3.2.5. densité/dureté/viscoélasticité ?

3.4. La mécanotransduction

3.4.1. "seuls les tissus savent" ?

3.4.2. C’est la transmission d’un signal mécanique en un autre type de signal.

3.4.3. Le système conjonctif est un transducteur mécanique.

3.4.3.1. Les cellules, en migrant ou en adhérant, exercent des forces sur leur substrat.

3.4.3.2. Le substrat exerce des forces sur les cellules et celles-ci vont modifier leur comportement.

3.4.4. En 4 étapes

3.4.4.1. le couplage mécanique

3.4.4.1.1. Le couplage mécanique, qui implique généralement la transformation de la force appliquée en une force détectable par les cellules ou l’induction d’un phénomène physique (ex : pression sur un os qui induit une circulation de fluide dans le système caniculaire ou apparition d’un potentiel électrocinétique d’écoulement)

3.4.4.2. la mécanotransduction

3.4.4.2.1. La mécanotransduction proprement dite qui correspond à l’action des forces induites sur des structures spécifiques. Cytosquelette qui se structure et s’oriente, récepteurs spécifiques dans les zones à contraintes élevées, récepteurs liés à des protéines fonctionnelles (ex : protéine G, canaux ionique et même, comme cela a été évoqué, existence de récepteurs mécanosensibles,...)

3.4.4.3. la transduction du signal

3.4.4.3.1. La transduction du signal, c’est-à-dire la conversion du signal mécanique en signaux physiologiques intracellulaires.

3.4.4.4. la réponse cellulaire

3.4.4.4.1. La réponse cellulaire : régulation d’un gène, libération de facteurs autocrine ou paracrine, expression de récepteurs spécifiques,…

4. Méthode

4.1. https://www.cnrtl.fr/definition/m%C3%A9thode

4.2. Marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d'une vérité : La méthode se différencie de la théorie. Ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d'étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à un résultat : Méthode scientifique. Larousse

4.3. https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2011-2-page-103.htm

4.3.1. Pena-Vega, A. (2011). Genèse de La Méthode. Hermès, La Revue, 60, 103-104. https://doi.org/10.3917/herm.060.0101

5. Systémique

5.1. L’approche systémique

5.1.1. Système

5.1.1.1. "Ensemble complexe d'éléments organisés, situé dans un environnement spécifique et évolutif, qui agit et réagit en transformant des flux d'information, d'énergie et/ou de matière pour assurer son développement ou sa survie. À cette fin, cet ensemble s'autorégule par des ajustements successifs". Dominique Bériot

5.1.1.1.1. https://www.systemique.com/la-systemique/decouvrir/definition.html

5.1.2. Se dit d'une approche scientifique des systèmes politiques, économiques, sociaux, etc., qui s'oppose à la démarche rationaliste en abordant tout problème comme un ensemble d'éléments en relations mutuelles. (Cette approche s'appuie sur les découvertes réalisées dans les autres disciplines : cybernétique et théorie de l'information, biologie, linguistique, anthropologie.) Larousse

5.1.2.1. Théorie qui considère que tous les savoirs organisés, notamment en sciences humaines, sont susceptibles d'être reliés entre eux de telle sorte qu'ils constitueraient un ensemble cohérent.

5.1.3. STRATEGIE SYSTEMIQUE | Définition : "L'art d'identifier où et comment agir sur un système pour le mobiliser vers le changement souhaité. La stratégie systémique consiste à définir sur quel point d'appui du système à considérer portera la mise en œuvre d'actions qui en utilisant, contournant ou neutralisant les résistances mettront les acteurs en mouvement afin d'atteindre les résultats attendus du changement". Dominique Bériot

5.1.3.1. focalisation/croyances/émotions/pensées limitantes/attentes/catastrophisme/peur-évitement/coping/jugements/tentatives de solution/visions du monde/généralisations/interprétations/distorsions/automatismes-heuristiques

5.1.3.2. Circularité

5.1.3.2.1. circularités

5.1.3.3. Flexibilité/défocalisation/recadrage/valeurs/émotions/attentes/auto-efficacité/ressources/processus de changement/abstraire la logique/acceptation/autonomie/reconnaissance/sens/interactions

5.1.3.4. pensée linéaire/analytique/circularité ?

5.1.4. la pensée systémique émerge avec l’école de Palo Alto dans les années 1950 et tous les travaux de Gregory Bateson. Puis en 1968, avec les travaux de Ludwig von Bertalanffy

5.1.4.1. approche narrative

5.1.4.1.1. La thérapie narrative est un style de thérapie brève qui s'inscrit sur un socle philosophique

5.1.4.1.2. Fondée en Australie dans les années 90 par Michael White et David Hepston

5.1.4.1.3. La thérapie narrative avance que les personnes sont construites par des récits de vie elles sont construites par des narrations qui sont des constructions groupales fortement influencées par le contexte social dans lequel elles s'insèrent.

5.1.4.1.4. identité narrative, responsabilité, culpabilité ?

5.1.4.2. Thérapies brèves

5.1.4.2.1. Les TCC

5.1.5. Le mathématicien François Viet (1540-1603) introduit la notation symbolique à la place de la notation numérique. C'est ainsi que va naître le concept de Variable. Une variable elle n'a pas de signification en soi, elle va prendre sens en étant en relation avec d'autres variables dans un concept de fonction.

5.1.5.1. Ça n'a pas vraiment de sens de prendre une variable (un individu par exemple) et d'essayer de la comprendre indépendamment des autres. Les autres sont représentés par son environnement social, son environnement professionnel, son milieu familial, etc.

5.2. La construction de la réalité

5.2.1. Selon Paul Watzlawick il existe deux types de réalité.

5.2.1.1. La réalité de premier ordre

5.2.1.1.1. C’est la réalité ayant trait aux propriétés physiques, aux objets, aux faits, aux évènements bruts. Cette réalité est objectivable, scientifiquement vérifiable. La réalité de premier ordre celle qui établit " un consensus de perception et en particulier une preuve (ou une réfutation) expérimentale, répétable, vérifiable "

5.2.1.2. La réalité de second ordre

5.2.1.2.1. Elle se rattache à la signification, à la valeur et le sens attribués à ces choses, à ces objets. Cette réalité est « filtrée » par le sujet. La réalité est l'ensemble de l'imaginaire, du symbolique et du réel ; le réel n'est pas la réalité.

5.2.1.2.2. Elle est liée à l’interprétation de la réalité de premier ordre, éminemment subjective et arbitraire. Elle est de l’ordre de la communication. Ce que chacun nomme la réalité est en fait une réalité́ (re)construite à partir de ses propres filtres, de ses propres cadres de référence et donc totalement subjective.

5.2.1.3. La réalité de troisième ordre

5.2.1.3.1. Cette grille d’analyse reposant sur les réalités de premier et de second ordre ne permettent encore pas de distinguer et d’expliciter les imaginaires collectifs et individuels, et ce, au demeurant d’autant plus aujourd’hui avec l’apparition des mondes virtuels. Ceux-ci n’ont plus de rapport avec la réalité de premier ordre.

5.2.1.3.2. ne pourrait-on pas imaginer une réalité de troisième ordre, virtuelle, interactive, expérientielle ? Ainsi dans cette réalité de troisième ordre, la déconnexion avec la réalité de premier ordre est totale, connectée, virtualisée mais déconnectée de la réalité tangible de premier ordre.

5.2.1.4. La réalité de quatrième ordre

5.2.1.4.1. La réalité de quatrième ordre représenterait la réalité psychique individuelle, propre à chacun, encore plus éloignée de la réalité de premier ordre que les autres.

5.2.1.4.2. « Cette approche permettrait de distinguer, dans une même grille terminologique, élaborée à l’origine par Paul Watzlawick, des réalités physiques, des réalités conventionnelles collectives, des réalités virtuelles et enfin des réalités individuelles. »

5.2.2. LA réalité ? (médicale, ostéopathique)

5.2.3. Modèle corps/esprit - énaction

5.2.3.1. Antonio Damasio, Francisco Varela, Carl Rogers

5.2.4. Umwelt

5.2.4.1. environnement sensoriel propre à une espèce ou à un individu = « monde propre ». Ce concept est à la croisée des chemins entre la biologie, la communication et la sémiotique chez l'animal humain et non humain

5.2.4.1.1. Jakob von Uexküll et Thomas A. Sebeok

5.2.5. Mondiation

5.2.5.1. Philippe Descola

5.2.5.1.1. Descola, P. (2011). Cognition, perception et mondiation. Cahiers philosophiques, 127, 97-104. https://doi.org/10.3917/caph.127.0097

5.2.5.1.2. P. Descola, Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, 2005

5.2.6. Notre cinéma intérieur

5.2.6.1. Notre cerveau, cette boîte noire en relation indirecte avec le monde qui nous entoure, produit des fictions subjectives qui font sens à nos yeux.

5.2.6.1.1. « Ces fictions prennent tout leur relief lorsqu’elles visent les questions qui nous sont les plus chères : l’amour que nous portons à nos proches, les idées que nous nous faisons à notre propre sujet, notre vision du monde, de la société, des autres, de Dieu, de l’art, de la science, nos sentiments, le sens de l’existence, nos fantasmes, nos complexes, nos problèmes, nos espoirs, nos croyances les plus variées, notre imaginaire, nos rêves, etc. »

5.2.7. Les entretiens

5.2.7.1. L'écoute active

5.2.7.1.1. Thomas Gordon. Parents/enseignants/leaders efficaces.

5.2.7.2. L'entretien motivationnel

5.2.7.2.1. MILLER W.R., ROLLNICK S., L’entretien motivationnel – Aider la personne à engager le changement, trad. par LECALLIER D., MICHAUD P., Paris, InterEditions, 2013, p. 17

5.2.7.3. L'entretien d'explicitation

5.2.7.3.1. VERMERSCH, Pierre. 1994. L'entretien d'explicitation. ESF Sciences humaines.

5.2.7.4. L'entretien microphénoménologique

5.2.7.4.1. Claire Petitmengin. L'expérience intuitive, avec la préface de Francisco Varela, Paris, L'Harmattan, 2001

5.2.7.5. La présence therapeutique

5.2.7.5.1. Geller, S. & Greenberg, L. (2005). La présence thérapeutique: L'expérience de la présence vécue par des thérapeutes dans la rencontre psychothérapeutique. Approche Centrée sur la Personne. Pratique et recherche, 1, 45-66. https://doi.org/10.3917/acp.001.0045

5.2.7.6. le codéveloppement

5.2.7.6.1. Champagne, Claude. Le groupe de codéveloppement (French Edition). Presses de l'Université du Québec. Édition du Kindle.

6. Déterminants de santé

6.1. définition

6.1.1. Caractéristiques individuelles ou collectives susceptibles d’influer directement ou indirectement sur l’état de santé

6.1.2. Les déterminants de la santé réfèrent aux facteurs exerçant une influence sur l’état de santé de la population sans pour autant être la cause directe des problèmes de santé. Les déterminants de la santé impliquent des facteurs individuels (p. ex., caractéristiques biologiques et génétiques, habitudes de vie) et des facteurs sociaux, économiques et environnementaux (déterminants sociaux de la santé)

6.1.2.1. Zombre, I., Chaput, S., Oickle, D.. (2022). Glossaire des principaux concepts liés à l’équité en santé. Réseau francophone international pour la promotion de la santé (RÉFIPS) et Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNDS). https://nccdh.ca/fr/glossary/

6.1.2.2. patient/client/usager ?

6.1.3. facteur de risque

6.1.3.1. Caractéristique associée de manière statistiquement significative à un événement de santé

6.2. Classifications / Modèles

6.2.1. carte

6.2.1.1. Des déterminants immédiats sont au cœur du patient et de son environnement direct.

6.2.1.1.1. - Les environnements physiques (nourriture, air, eau et leurs polluants divers) - Les habitudes de santé et la capacité d’adaptation personnelles (addictions, tabac et alcool, comportement alimentaire) - Le développement de la petite enfance (accès aux soins, conditions de naissance et de vie) - Le patrimoine biologique et génétique (ATCD personnels et héréditaires) - Les services de santé (accès aux soins, coûts, disponibilité) - Le sexe - La culture (notion anthropologique du soin)

6.2.1.2. Des déterminants généraux, non médicaux, qualifiés de socio-économiques agissent en amont sur d’autres facteurs plus directs et immédiats

6.2.1.2.1. - Le niveau de revenu et le statut social (cadre, ouvrier, salaire) - Les réseaux de soutien social (familial, amical, professionnel) - L’éducation et l’alphabétisme - L’emploi et les conditions de travail (stress au travail, chômage) - Les environnements sociaux (lieux de travail et d’habitation)

6.2.2. Carte

6.2.2.1. LA cause (unique) ?

6.2.2.2. Les déterminants sociaux

6.2.2.2.1. Les déterminants sociaux de la santé désignent les facteurs sociaux, politiques, économiques, culturels et environnementaux interreliés qui façonnent les conditions de vie dans lesquelles les personnes naissent, grandissent, apprennent, travaillent et vieillissent. Les déterminants sociaux de la santé varient à travers le temps et les sociétés. La manière dont ils s’entrecroisent explique l’évolution des conditions de vie des personnes au fil du temps et tout au long du parcours de vie. Les déterminants sociaux de la santé influent sur la santé des individus, des groupes de population et des collectivités de différentes manières

6.2.2.3. les déterminants structurels

6.2.2.3.1. Les déterminants structurels réfèrent aux structures politiques, culturelles, économiques, et l’environnement naturel, le colonialisme en cours et le racisme structurel ou systémique. Ils forgent les processus qui créent des inégalités dans la répartition sociale des ressources, du pouvoir et de l’argent. Aussi appelés forces structurelles, les déterminants structurels génèrent et renforcent la stratification sociale basée sur la position socioéconomique, qui façonne les conditions de vie déterminant l’état de santé, comme l’éducation, le travail, le revenu, la sécurité sociale, le logement, l’environnement et l’accès aux systèmes de santé.

6.2.3. carte 2

6.2.3.1. Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick et Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick. (2019). Les déterminants de la santé. Perspectives selon : Mouvement acadien des communautés en santé du Nouveau-Brunswick et Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick. https://www.macsnb.ca

6.2.4. Pathway

6.2.4.1. Société française de santé publique. (2016). Poser le cadre – Accompagnement à la parentalité et inégalités sociales de santé. Rapport de séminaire. https://www.sfsp.fr/images/SFSP-Rapport-ISS1-web.pdf

6.2.5. Whitehead

6.2.5.1. Le premier niveau « Facteurs liés au style de vie personnel » concerne les comportements et styles de vie personnels, influencés par les modèles qui régissent les relations entre amis et dans l’ensemble de la collectivité. Ces rapports peuvent être favorables ou défavorables à la santé. Les personnes désavantagées ont tendance à montrer une prévalence plus élevée des facteurs comportementaux comme le tabagisme et une alimentation médiocre et feront également face à des contraintes financières plus importantes pour choisir un style de vie plus sain.

6.2.5.1.1. http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/ISS/determinants-sante.asp

6.2.5.1.2. Whitehead, M., Dahlgren G. What can we do about inequalities in health. The lancet, 1991, n° 338 : p. 1059–1063.)

6.2.5.2. Le second niveau « Réseaux sociaux et communautaires » comprend les influences sociales et collectives : la présence ou l’absence d’un soutien mutuel dans le cas de situations défavorables a des effets positifs ou négatifs. Ces interactions sociales et ces pressions des pairs influencent les comportements individuels de façon favorable ou défavorable.

6.2.5.3. Le troisième niveau « Facteurs liés aux conditions de vie et de travail » se rapporte à l’accès au travail, l’accès aux services et aux équipements essentiels : eau, habitat, services de santé, nourriture, l’éducation mais aussi les conditions de travail. Dans cette strate, les conditions d’habitat plus précaires, l’exposition aux conditions de travail plus dangereuses et stressantes et un accès médiocre aux services créent des risques différentiels pour les personnes socialement désavantagées.

6.2.5.4. Le quatrième niveau « Conditions socio-économiques, culturelles et environnementales » englobe les facteurs qui influencent la société dans son ensemble. Ces conditions, comme la situation économique du pays et les conditions du marché du travail ont une incidence sur toutes les autres strates. Le niveau de vie atteint dans une société, peut par exemple influer sur les possibilités d’un logement, d’un emploi et d’interactions sociales, ainsi que sur des habitudes en matière d’alimentation et de consommation des boissons. De même, les croyances culturelles sur la place des femmes dans la société ou les attitudes profondes par rapport aux communautés ethniques minoritaires peuvent influer sur leur niveau de vie et position socioéconomique.

7. Modèle Bio-Psycho-Social

7.1. définition

7.1.1. Engel GL. The clinical application of the biopsycho-social model. Am. J. Psychiatry 1980;137:535-44.

7.1.2. Anne Berquin. Le modèle biopsychosocial: beaucoup plus qu’un supplément d’empathie. Rev Med Suisse 2010; 6: 1511-3

7.1.3. Engel GL. The need for a new medical model : A challenge for biomedicine. Science. 1977;198:129-96.

7.1.4. une représentation de l’être humain dans laquelle les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux sont considérés comme participant simultanément au maintien de la santé ou au développement de la maladie.

7.1.4.1. Aucune de ces trois catégories de déterminants de la santé ne se voit accorder de prépondérance a priori (même si l’on conçoit que leur importance relative puisse varier). Le modèle biopsycho­social est donc un élargissement du modèle biomédical: les fac­teurs biologiques y gardent toute leur place.

7.2. Implications

7.3. EBP

7.3.1. Drapeaux rouges

7.3.1.1. signes d’alerte orientant vers une pathologie sous-jacente nécessitant une prise en charge spécifique et/ou urgente

7.3.1.1.1. D’après la Société française de médecine du travail (SFMT). Surveillance médico-professionnelle du risque lombaire pour les travailleurs exposés à des manipulations de charges. Recommandations de bonne pratique. Rouen: SFMT; 2013.

7.3.1.1.2. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2016-04/guide_methodologique_fiche_memo_fiche_pertinence.pdf

7.3.2. Drapeaux jaunes

7.3.2.1. Indicateurs psychosociaux d’un risque accru de passage à la chronicité

7.3.3. Drapeaux bleus

7.3.3.1. Facteurs de pronostic liés aux représentations perçues du travail et de l’environnement par le travailleur

7.3.4. Drapeaux noirs

7.3.4.1. Facteurs de pronostic liés à la politique de l’entreprise, au système de soins et d’assurance