La rage de l’expression

Lancez-Vous. C'est gratuit
ou s'inscrire avec votre adresse e-mail
La rage de l’expression par Mind Map: La rage de l’expression

1. Paru en 1952, ce recueil marque un tournant dans le paysage poétique, au milieu du siècle. Plonge à l’intuition au moment de la seconde guerre mondiale qui doit expliquer et montrer sa démarche.

2. En effet, le poète français soutient qu’un texte littéraire n’est jamais le fruit d’un instinct ou d’une inspiration, à laquelle du reste, il ne croit guère, à la différence des romantiques

3. Parcours

3.1. Dans l’atelier du poète

3.1.1. La rage de l’expression

3.1.1.1. Les choses de ce monde une porte d’entrée

3.1.1.1.1. L’œuvre poétique de Ponge donne la parole aux objets triviaux et communs. Son programme poétique, sans encre dans la prise en compte du monde quotidien, matériel est sensible. «  le monde muet est notre seule patrie. »

3.1.1.2. Prendre le parti des choses

3.1.1.2.1. Les poèmes en prose qui se succèdent dans le recueil de 1142 donne l’impression d’un travail achevé. En réalité, il existe en amont un travail préparatoire fondamental pour plonge car il relève l’exploration enragée du langage pour aboutir à l’écriture du texte définitif.

3.1.1.3. La rage de l’expression

3.1.1.3.1. L’expression se trouve déjà dans un recueil antérieur, proêmes, dans lequel pont parle de « la rage froide de l’expression ». Manipuler les mots, c’est forcé d’atteindre une signification aussi proche que possible de l’objet décrit deviennent des étapes essentiels.

3.1.2. La fabrique du texte

3.1.2.1. Dimension matérielle que prend l’écriture dans ce recueil

3.1.2.1.1. Comme l’atelier du peintre, celui de Ponche comporte ses propres éléments signifiant. La référence du personnage de la comédie, Dell’arte pierrot auquel il fait référence dans le mimosa, place le théâtre en toile de fond. Il s’agit d’une métaphore théâtrale pour désigner le spectacle de l’écriture que plonge nous offre dans ce livre.

3.1.2.2. Le journal poétique

3.1.2.2.1. Son recueil se présente comme un véritable journal poétique : le poète avance progressivement dans l’élaboration de ses textes, qui sont systématiquement accompagnés de réflexion et de remarques sur le travail en cours.

3.1.2.3. Le laboratoire verbal

3.1.2.3.1. En tant que laboratoire, le recueil expose les coulisses de l’écriture, c’est-à-dire les diverses phases préparatoires à l’édition d’un texte que le lecteur ne voit généralement pas

3.1.2.4. Le soin accordé à la typographie

3.1.2.4.1. Aux yeux du poète, la typographie a également son importance. Pour lui, comme les peintres, l’artiste doit apporter à l’homme une nouvelle vision du monde.

3.1.3. Un travail rigoureux et méthodique

3.1.3.1. Un outil : le littré

3.1.3.1.1. Ponge se muni d’un outil indispensable à son exploration de la langue, le dictionnaire Littré. Le détour par le dictionnaire est indispensable pour remonter à l’étymologie d’un terme. Le mot « étymologie » provient d’etumos et signifie la parole vraie.

3.1.3.2. Une démarche scientifique

3.1.3.2.1. À à maintes reprises, le poète revient sur sa démarche, afin de l’expliquer lui-même la qualifie de scientifique.

3.2. Des potentialités au plaisir du texte

3.2.1. Les possibles du texte

3.2.1.1. Des associations

3.2.1.1.1. Les mots offrent d’infinies combinaison qui permettent de relever la singularité de chaque chose. Tous ces exemples suffisent à nous alerter sur le caractère arbitraire du langage qui se contentent souvent d’usage, abusif et maladroit. D’eux-mêmes, il relève la particularité de chaque objet, chose, sensation, qui peut être exprimée de diverses manières.

3.2.1.2. Des combinaisons

3.2.1.2.1. Cette Pluralité d’expression, cette multitude ne doit pas faire oublier l’humour, caustique du poète, qui s’amuse des rencontres hasardeuses que la poésie

3.2.2. La joie de l’expression

3.2.2.1. Le plaisir des mots

3.2.2.1.1. À partir du mot, objet, plonge à inventer un néologisme objeu. Ce mot résume la démarche poétique convienne, selon laquelle il s’agit de mettre l’objet en jeu, autrement dit de le soumettre à l’exploration du langage en vue de le décrire.

3.2.2.2. Recommencer

3.2.2.2.1. Un deuxième néologisme, né sous la plume de Francis Ponge : « objoie ». Il vise à décrire sa recherche et la joie que le procure l’écriture en ce qui lui permet de redécouvrir le monde.

3.3. L’horizon moral de l’œuvre

3.3.1. Quand dire, c’est faire : l’action poétique

3.3.1.1. Le refus de la poésie

3.3.1.1.1. Ponge s’oppose à la conception traditionnelle de la poésie qui nomme le « ronron » poétique. En effet, l’usage de forme fixe est d’un langage grandiloquent est discrédité au profit d’une écriture qui approfondi sa connaissance de son objet

3.3.1.2. Un poète critique

3.3.1.2.1. Cette remise en cause de la poésie, ne doit pas faire oublier la position anti religieuse de plonge qui se manifeste à différents endroits du texte.

3.3.2. Une poésie exploratoire : réunir l’homme et le monde

3.3.2.1. Pour une nouvelle morale

3.3.2.1.1. En opposition à la parole hégémonique, qui a l’existence d’un dieu surpuissant, plonge revendique la dimension morale de son écriture.

3.3.2.2. La recherche de l’harmonie

3.3.2.2.1. Ponge a également pour but d’éclairer l’homme et de le rendre meilleur.