En quoi ont pu consister les actions prises par l’école afin de répondre aux besoins de Kyle et pour améliorer le climat scolaire de l’établissement?par josiane paradis
1. Caractéristiques personnelles de Kyle
1.1. Intelligent
1.2. santé physique fragile
1.3. issus de l'immigration
1.4. Nerveux
1.5. peu de confiance en lui
1.6. apparence physique frêle
1.7. Idées suicidaires / dépressifs
2. Caractéristiques du milieu scolaire de Kyle
2.1. Intimidation dans la classe et dans l'école
2.2. Comportements difficiles de la part des élèves
2.3. Revente de drogues
2.4. Grosse école de 1500 élèves
2.5. Ils interviennent, tardivement, pour éviter la dégradation du mauvais climat (auprès des élèves et des familles).
3. facteurs de risque
3.1. Selon le gouvernement du Québec, avoir une faible estime, être introverti et avoir une apparence physique différente (sa maladie physique et apparence frêle de Kyle) représentent des facteurs de risque liés à l'intimidation (Gouvernement du Québec, 2024). Sa différence linguistique possible, voir son accent de Belgique peut aussi être un aspect de différence envers ses pairs.
3.2. On constate aussi qu'avoir un tempérament anxieux et renfermé augmente les risques de subir de l'intimidation (Vucetic, 2021).
3.3. Avec les informations du texte, il serait possible de déduire que les parents de Kyle sont très présents pour lui, peut-être même sur-protecteurs. Ainsi, des parents sur-protecteurs envers leur fils augmente les risques d'intimidation de celui-ci (Vucetic, 2021).
3.4. Les gens ayant un tempérament dépressif sont plus susceptibles de vivre de l'intimidation ( Melioli,Sirou, Rodgers et Chabrol, 2015).
3.5. Les caractéristiques du milieu scolaire ont un effet important sur les facteurs de risque liés à l'intimidation. Dans un climat où les enseignants ne réagissent pas rapidement face à la violence, et où le climat ne semble pas sécuritaire et favorable à l'épanouissement, les risques d'intimidation sont beaucoup plus élevés (Plourde, 2014).
4. besoins (selon le modèle de Maslow et celui de Glasser) non comblés
4.1. Selon la pyramide de Maslow, il serait possible de conclure que le besoin de sécurité de Kyle n'est pas comblé, car il est victime de violence physique et où sont environnement n'est pas stable et sécuritaire. Aussi, son besoin d'appartenance ne semble pas comblé, car il n'a pas beaucoup d'ami et se fait majoritairement rejeté par ses pairs. Finalement, son estime de soi semble aussi faible, car il avait des idées suicidaires. On peut donc comprendre qu'il ne se respectait pas, n'avait pas confiance en lui et avait de la difficulté à prendre sa place dans son monde. En suivant le principe de la pyramide (où il faut combler les besoins primaires pour atteindre les besoins secondaires), lorsque ces besoins sont comblés, il sera plus facile pour Kyle de s'auto actualiser, d'être motivé et de s'épanouir dans ses apprentissages (Grenier, 2013).
4.2. Selon Glasser, les besoins humains sont interdépendants. Ils sont regroupés en 5 catégories. Dans le cas de Kyle, il serait possible de dire que les 5 besoins ne sont pas comblés, soit la liberté (avoir du contrôle sur ses choix et sa vie), le plaisir, le pouvoir (avoir de la reconnaissance et du contrôle), l'appartenance ainsi que la survie (Grenier, 2013). Avec la situation d'intimidation, il ne ressent pas de plaisir, car on l'attaque personnellement et on nuit à sa liberté. Il sent qu'il n'appartient à aucun groupe social, et ne peut pas avoir de pouvoir sur ses choix et sa volonté. Physiquement, il subit aussi des agressions. Ainsi, ce sont probablement ces 5 besoins non-comblés qui ont mené à ses envies suicidaires.
5. trois mesures individuelles qui ont pu être prises par le milieu scolaire pour répondre aux besoins de l'élève
5.1. Du soutien psychologique individuelle a pu être mis en place pour Kyle. En effet, en ayant un suivi avec un professionnel, on s'assure qu'il a les outils cognitifs pour savoir comment réagir aux agressions de ses intimidateurs. On s'assure aussi de son bien-être. Par exemple, des méthodes d'interventions comme l'empowerment peuvent être mises en place pour permettre au jeune de développer son sens critique et ses interactions dans différentes situations sociales (Poulin et Roy, 2019). Cela lui permettrait d'augmenter son estime de lui-même et son bien-être.
5.2. Des ressources pour soutenir sa famille et pour l'impliquer dans son bien-être à l'école ont pu être mises en place. D'une part, il est important que les parents de Kyle aient les outils nécessaires pour pouvoir le soutenir dans ses épreuves. D'autre part, ses parents doivent s'engager à collaborer avec le milieu scolaire en poursuivant des buts communs, en partageant leur responsabilité et en ayant accès aux ressources nécessaires (Beaumont, Lavoie et Couture, 2010). Par exemple, une T.E.S ou une enseignante pourrait fournir des idées de plans d'action à la famille ou des moyens d'intervention à mettre en place quand leur fils vit une situation difficile, ou quand il se sent déprimé, qui concorderait avec les interventions faites à l'école. En faisant des suivis réguliers entre les deux milieux, cela assure un soutien adéquat auprès de Kyle.
5.3. Il serait possible de mettre en place un système de parrainage pour Kyle. Dès son arrivée à l'école, il aurait été possible de le jumeler avec un élève fiable et qui démontre des comportements prosociaux, de manière à ce que Kyle s'intègre plus facilement dans la sphère sociale. Il il aurait ainsi pu développer des amitiés et un sentiment d'appartenance, de bien-être et de liberté envers son milieu.
6. deux mesures mises en plance par le milieu pour améliorer le climat scolaire général de l’école
6.1. Des activités peuvent être mises en place pour favoriser la cohésion des jeunes de l'école. Par exemple, des activités parascolaires, des formations, des conférences intéressantes pour les élèves, etc. En développant un sentiment d'appartenance à leur milieu, ils seront plus enclin à être motivés et adopter un comportement adéquat envers l'école. Aussi, il est nécessaire d'inclure les parents dans ce type d'activité, car il a été démontré que la participation de la famille dans la vie scolaire réduit les risques de violence (Poulin, Beaumont, Baya et Frenette, 2015).
6.2. Offrir des formations pour tous. Effectivement, si le climat était scolaire est négatif, tous les jeunes doivent se sentir concerné de près ou de loin, comme victime, témoin ou auteur. Ainsi, en offrant des formations obligatoires sur la gesiton des émotions, sur la persévérance et sur la violence, tous peuvent développer les outils de base nécessaire pour se sentir mieux dans leur école ( Garandeau et Salmivalli, 2018). Le programme KIVA propose notamment d'inclure des vidéos, des mises en situation et des témoignages lors de ces cours, pour sensibiliser les élèves aux effets de la violence Garandeau et Salmivalli, 2018). L'éducation à la gestion et l'expression des émotions ainsi qu'à l'empathie est nécessaire, puisqu'on affirme qu'un individu plus empathique et à l'écoute aura moins tendance à présenter des comportements violents (Richard et Marino, 2019). Il est aussi nécessaire d'offrir des formations aux adultes, car il a été prouvé que les comportements inadéquats des adultes envers les élèves augmentent considérablement le mauvais climat scolaire et le niveau de violence (Bérubé et Beaumont, 2022).
7. les facteurs de protection
7.1. Encore selon le gouvernement du Québec, le fait d'entretenir des relations amicales avec d'autres individus fait partie des facteurs de protection face à l'intimidation (Gouvernement du Québec, 2024). Sa nouvelle amitié se révèle donc être un facteur de protection.
7.2. Les interventions faites par l'école ont agi comme un facteur de protection. On affirme que de savoir que les adultes du milieu scolaire soutiennent les victimes, agit à l'effet d'un sentiment d'appartenance pour eux (Sécurité Publique Canada, sd). Cela agit aussi dans le but de limiter le comportement des auteurs pour protéger les victimes.
7.3. On affirme qu'un faible lien existe entre la situation socio-économique de la famille et l'intimidation (Vucetic, 2021). Sachant que la famille de Kyle est aisée, on peut assumer que cela jouait en sa faveur, et le protégeait de davantage d'agression.
7.4. Le niveau d'implication des parents dans la vie de Kyle peut être un facteur de protection s'il s'agit d'un soutien adéquat et non de sur-protection envers leur fils. Effectivement, les jeunes ayant des parents qui les encadrent et les soutiennent sont moins à risque d'être victimes ou auteurs d'intimidation (Sécurité publique du Canada, sd).
8. Caractéristiques familiales de Kyle
8.1. Issus de l'immigration de la Belgique
8.2. Voyageurs
8.3. Déménagent beaucoup
8.4. Les parents son présents pour leur fils et impliqués dans sa vie ( ils sont acceuillants envers ses amis, fiers, à l'écoute, etc.)
8.5. C'est une famille socio économiquement aisée en raison de leur métier (la mère est professeur et le père est scientifique).
8.6. Ils ont une bonne culture scolaire, car les deux parents ont nécessairement du faire des études supérieures.