La construction de la réalité

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La construction de la réalité par Mind Map: La construction de la  réalité

1. La construction de la réalité

1.1. Selon Paul Watzlawick il existe deux types de réalité.

1.1.1. La réalité de premier ordre

1.1.1.1. C’est la réalité ayant trait aux propriétés physiques, aux objets, aux faits, aux évènements bruts. Cette réalité est objectivable, scientifiquement vérifiable. La réalité de premier ordre celle qui établit " un consensus de perception et en particulier une preuve (ou une réfutation) expérimentale, répétable, vérifiable "

1.1.1.1.1. Paul Watzlawick. 1978. la réalité de la réalité. confusion, désinformation, communication. Éditions du Seuil.

1.1.2. La réalité de second ordre

1.1.2.1. Elle se rattache à la signification, à la valeur et le sens attribués à ces choses, à ces objets. Cette réalité est « filtrée » par le sujet. La réalité est l'ensemble de l'imaginaire, du symbolique et du réel ; le réel n'est pas la réalité.

1.1.2.2. Elle est liée à l’interprétation de la réalité de premier ordre, éminemment subjective et arbitraire. Elle est de l’ordre de la communication. Ce que chacun nomme la réalité est en fait une réalité́ (re)construite à partir de ses propres filtres, de ses propres cadres de référence et donc totalement subjective.

1.1.2.2.1. « Il n’existe pas de réalité absolue mais seulement des conceptions subjectives et souvent contradictoires de la réalité »

1.1.3. La réalité de troisième ordre

1.1.3.1. Cette grille d’analyse reposant sur les réalités de premier et de second ordre ne permettent encore pas de distinguer et d’expliciter les imaginaires collectifs et individuels, et ce, au demeurant d’autant plus aujourd’hui avec l’apparition des mondes virtuels. Ceux-ci n’ont plus de rapport avec la réalité de premier ordre.

1.1.3.1.1. Roussel François-Gabriel. 2001. Vers une réalité de 3e et de 4e ordre ? réflexions sur le constructivisme contemporain. Communication et organisation. Presses universitaires de Bordeaux

1.1.3.2. ne pourrait-on pas imaginer une réalité de troisième ordre, virtuelle, interactive, expérientielle ? Ainsi dans cette réalité de troisième ordre, la déconnexion avec la réalité de premier ordre est totale, connectée, virtualisée mais déconnectée de la réalité tangible de premier ordre.

1.1.4. La réalité de quatrième ordre

1.1.4.1. La réalité de quatrième ordre représenterait la réalité psychique individuelle, propre à chacun, encore plus éloignée de la réalité de premier ordre que les autres.

1.1.4.2. « Cette approche permettrait de distinguer, dans une même grille terminologique, élaborée à l’origine par Paul Watzlawick, des réalités physiques, des réalités conventionnelles collectives, des réalités virtuelles et enfin des réalités individuelles. »

1.2. LA réalité ? (médicale, ostéopathique)

1.3. Modèle corps/esprit - énaction

1.3.1. Antonio Damasio, Francisco Varela, Carl Rogers

1.3.2. La notion d’énaction, développée principalement par Francisco Varela, se concentre sur une conception de la cognition qui repose sur l’interaction dynamique entre un organisme et son environnement. Selon cette perspective, la cognition ne se limite pas au traitement d’informations internes, mais inclut les processus sensorimoteurs et contextuels qui guident l'action en réponse aux situations rencontrées. Cette approche s’oppose aux modèles purement représentatifs et s’inscrit dans une vision incarnée et contextualisée de l'intelligence.

1.4. Umwelt

1.4.1. environnement sensoriel propre à une espèce ou à un individu = « monde propre ». Ce concept est à la croisée des chemins entre la biologie, la communication et la sémiotique chez l'animal humain et non humain

1.4.1.1. Jakob von Uexküll et Thomas A. Sebeok

1.5. Notre cinéma intérieur

1.5.1. Notre cerveau, cette boîte noire en relation indirecte avec le monde qui nous entoure, produit des fictions subjectives qui font sens à nos yeux.

1.5.1.1. « Ces fictions prennent tout leur relief lorsqu’elles visent les questions qui nous sont les plus chères : l’amour que nous portons à nos proches, les idées que nous nous faisons à notre propre sujet, notre vision du monde, de la société, des autres, de Dieu, de l’art, de la science, nos sentiments, le sens de l’existence, nos fantasmes, nos complexes, nos problèmes, nos espoirs, nos croyances les plus variées, notre imaginaire, nos rêves, etc. »

1.5.1.1.1. Naccache. 2020. le cinéma intérieur. Odile Jacob. Paris

2. L'approche systémique

2.1. Système

2.1.1. "Ensemble complexe d'éléments organisés, situé dans un environnement spécifique et évolutif, qui agit et réagit en transformant des flux d'information, d'énergie et/ou de matière pour assurer son développement ou sa survie. À cette fin, cet ensemble s'autorégule par des ajustements successifs". Dominique Bériot

2.1.1.1. https://www.systemique.com/la-systemique/decouvrir/definition.html

2.1.1.2. STRATEGIE SYSTEMIQUE | Définition : "L'art d'identifier où et comment agir sur un système pour le mobiliser vers le changement souhaité. La stratégie systémique consiste à définir sur quel point d'appui du système à considérer portera la mise en œuvre d'actions qui en utilisant, contournant ou neutralisant les résistances mettront les acteurs en mouvement afin d'atteindre les résultats attendus du changement". Dominique Bériot

2.2. L’approche systémique

2.2.1. Se dit d'une approche scientifique des systèmes politiques, économiques, sociaux, etc., qui s'oppose à la démarche rationaliste en abordant tout problème comme un ensemble d'éléments en relations mutuelles. (Cette approche s'appuie sur les découvertes réalisées dans les autres disciplines : cybernétique et théorie de l'information, biologie, linguistique, anthropologie.) Larousse

2.2.1.1. Théorie qui considère que tous les savoirs organisés, notamment en sciences humaines, sont susceptibles d'être reliés entre eux de telle sorte qu'ils constitueraient un ensemble cohérent.

2.2.2. Le mathématicien François Viet (1540-1603) introduit la notation symbolique à la place de la notation numérique. C'est ainsi que va naître le concept de Variable. Une variable elle n'a pas de signification en soi, elle va prendre sens en étant en relation avec d'autres variables dans un concept de fonction.

2.2.2.1. Ça n'a pas vraiment de sens de prendre une variable (un individu par exemple) et d'essayer de la comprendre indépendamment des autres. Les autres sont représentés par son environnement social, son environnement professionnel, son milieu familial, etc.

2.3. Palo alto

2.3.1. la pensée systémique émerge avec l’école de Palo Alto dans les années 1950 et tous les travaux de Gregory Bateson. Puis en 1968, avec les travaux de Ludwig von Bertalanffy

2.4. Circularité

2.4.1. Circularité

2.4.1.1. circularités

2.4.1.1.1. circularité vidéos

2.4.2. focalisation/croyances/émotions/pensées limitantes/attentes/catastrophisme/peur-évitement/coping/jugements/tentatives de solution/visions du monde/généralisations/interprétations/distorsions/automatismes-heuristiques

2.4.3. Flexibilité/défocalisation/recadrage/valeurs/émotions/attentes/auto-efficacité/ressources/processus de changement/abstraire la logique/acceptation/autonomie/reconnaissance/sens/interactions

2.4.4. pensée linéaire/analytique/circularité ?

2.5. approche narrative

2.5.1. La thérapie narrative est un style de thérapie brève qui s'inscrit sur un socle philosophique

2.5.1.1. Michel Foucault : l'histoire dominante en tant que savoir dominant

2.5.1.2. Paul Ricoeur : la narration comme reconstruction de l'identité, le temps et le récit

2.5.1.3. Jacques Derrida : son concept de déconstruction

2.5.1.4. Gilles Deleuze : le territoires

2.5.2. Fondée en Australie dans les années 90 par Michael White et David Hepston

2.5.3. La thérapie narrative avance que les personnes sont construites par des récits de vie elles sont construites par des narrations qui sont des constructions groupales fortement influencées par le contexte social dans lequel elles s'insèrent.

2.5.3.1. Les histoires dominantes

2.5.3.2. L’intention fondamentale de l'approche narrative est vraiment la co-construction de récits alternatifs et la posture du thérapeute est dite décentrée et influente.

2.5.3.2.1. histoire dominante et alternative

2.5.3.3. Le thérapeute ne se considère pas comme un expert extérieur au système observé mais qu'il se considère comme partie prenante du système thérapeutique

2.5.3.4. 3 phases différentes : l'externalisation, la déconstruction, et la création de récits alternatif.

2.5.4. identité narrative, responsabilité, culpabilité ?

2.6. Thérapies brèves

2.6.1. Les TCC

2.6.1.1. process

2.6.1.2. circularité

2.6.1.2.1. Approches centrées sur la personne. (Carl Rogers)

2.6.1.2.2. Approches centrées sur la pathologie ?

3. La pensée complexe

3.1. vidéos

3.1.1. Introduction à la pensée complexe 1

3.1.2. Introduction à la pensée complexe 2

3.1.3. Introduction à la pensée complexe 3

3.2. Livre

3.2.1. Une analyse éclairante du concept de complexité Nous demandons à la pensée qu’elle dissipe les brouillards et les obscurités, qu’elle mette de l’ordre et de la clarté dans le réel, qu’elle révèle les lois qui le gouvernent. Le mot de complexité, lui, ne peut qu’exprimer notre embarras, notre confusion, notre incapacité à définir de façon simple, à nommer de façon claire, à ordonner nos idées. Sa définition première ne peut fournir aucune élucidation : est complexe ce qui ne peut se résumer en un maître mot, ce qui ne peut se ramener à une loi ni se réduire à une idée simple. La complexité est un mot problème et non un mot solution.

3.2.1.1. Edgar Morin. 2014. Introduction à la pensée complexe. Points poche