1. Acteurs
1.1. Secteur Gourvernemental
1.1.1. Ministère et agences natianales
1.1.1.1. Ministère de la Défense (pour les applications militaires)
1.1.1.2. Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (applications environnementales)
1.1.1.3. Ministère des Affaires étrangères (aide aux relations diplomatiques pour exportation)
1.1.2. Organisations internationales
1.1.2.1. Organisation maritime internationale (OMI)
1.1.2.2. Agences européennes (ex. EMSA pour la sécurité maritime)
1.1.3. Partenaires publics locaux
1.1.3.1. Garde-côtes dans les pays cibles
1.1.3.2. Institutions scientifiques financées par l’État
1.2. Secteur Commercial
1.2.1. Industries et énergie
1.2.1.1. Entreprises pétrolières et gazières offshore (Total Énergies, BP, Exxon Mobil)
1.2.1.2. Acteurs des énergies renouvelables (éolien offshore, hydroliennes)
1.2.2. Transport maritime
1.2.2.1. Compagnies maritimes (pour la maintenance et la sécurité)
1.2.2.2. Opérateurs de ports (dragage, inspections sous-marines)
1.2.3. Secteur technologique
1.2.3.1. Fabricants de capteurs et systèmes embarqués
1.2.3.2. Fournisseurs d’IA pour le contrôle des robots
1.3. Secteur scientifiques et environnemental
1.3.1. Centres de recherche
1.3.1.1. IFREMER (France)
1.3.1.2. Woods Hole Oceanographic Institution (États-Unis)
1.3.1.3. Universités avec programmes océanographiques
1.3.2. Organisations environnementales
1.3.2.1. ONG maritimes (Greenpeace, WWF)
1.3.2.2. Projets internationaux de conservation marine
1.3.3. Initiatives scientifiques globale
1.3.3.1. UNESCO (protection du patrimoine sous-marin)
1.3.3.2. Réseaux européens de recherche en sciences marines
1.4. Organisations réglementaires et financières
1.4.1. Régulateurs
1.4.1.1. Autorités maritimes nationales (pour certification)
1.4.1.2. Organisations supranationales (Union Européenne)
1.4.2. Fond d'investissement
1.4.2.1. Investisseurs publics (BPI France, fonds souverains)
1.4.2.2. Investisseurs privés spécialisés en haute technologie
2. Risques
2.1. Environnementaux
2.1.1. Bruit sous-marin
2.1.1.1. Perturbation des animaux marins
2.1.2. Destruction des écosystèmes marins
2.1.2.1. Impacts sur les coraux d’eau froide
2.1.2.2. Perte d’espèces rares
2.1.3. Pollution chimique et physique
2.1.3.1. Remobilisation des sédiments
2.1.3.2. Nappe de particules fines
2.2. Economiques
2.2.1. Coûts élevés de développement
2.2.1.1. Investissements massifs
2.2.1.2. Infrastructure nécessaire
2.2.2. Incertitudes sur la rentabilité
2.2.2.1. Fluctuations des prix des minerais
2.2.2.2. Temps de retour sur investissement
2.3. Réglementaires et juridiques
2.3.1. Lacunes dans le cadre juridique
2.3.1.1. Absence de législation internationale claire
2.3.1.2. Conflits de souveraineté
2.3.2. Opposition des ONG
2.3.2.1. Pression internationale
2.4. Technologiques
2.4.1. Fiabilité des robots sous-marins
2.4.1.1. Environnement hostile
2.4.1.2. Maintenance difficile
2.4.2. Manque d’innovation durable
2.4.2.1. Technologies énergivores
2.5. Sociaux et éthiques
2.5.1. Opposition des communautés locales
2.5.1.1. Dégradation des ressources marines
2.5.2. Question éthique
2.5.2.1. Exploitation non raisonnée des océans
2.6. Limites scientifiques
2.6.1. Manque de connaissances sur les fonds marins
2.6.1.1. Cartographie incomplète
2.6.1.2. Données insuffisantes sur les écosystèmes
2.6.2. Incapacité à évaluer les impacts à long terme
2.6.2.1. Impacts cumulatifs
2.7. Géopolitiques
2.7.1. Conflits pour l’accès aux ressources
2.7.1.1. Zones économiques exclusives (ZEE)
2.7.2. Concurrence internationale
2.7.2.1. Monopole technologique
2.8. Limites de perception et de réputation
2.8.1. Perception négative du public
2.8.1.1. Image de destructeur d’environnement
3. Projets et démarches en cours et futurs
3.1. En cours et récents
3.1.1. Eramet en Argentine, groupe minier qui a inauguré en juillet 2024 une usine d'extraction de lithium à Centenario-Ratones, en Argentine.
3.1.2. The Metals Company (TMC) mène des essais d'exploitation minière sous-marine dans l'océan Pacifique
3.1.3. Japon : Excavation test d'un mont sous-marin riche en cobalt : réalisée en juillet 2020
3.1.4. Ocean Mining Associates Objectif : exploiter les ressources minières des fonds marins Année de fin : 2019 (faillite avant le début de l'exploitation commerciale)
3.1.5. Projets de parcs éoliens en mer flottants en France
3.2. Futurs
3.2.1. Projets lauréats de l'appel France 2030 "grands fonds marins"
3.2.2. Norvège : Projet d'attribution des premiers permis d'exploration minière sous-marine : reporté au-delà de 2025
3.2.3. The Metals Company (TMC) Projet d'exploitation de nodules polymétalliques dans le Pacifique Sud. Lancement prévu : 2026
3.2.4. Le programme Horizon Europe offre des opportunités de financement pour les entreprises innovantes dans le domaine des technologies marines et de l'exploitation durable des ressources.
3.2.5. French Tech 2030
4. Opportunités
4.1. Économiques
4.1.1. Forte demande en minérais
4.1.1.1. ouverture à un nouveau marché
4.1.1.1.1. Diversificationde l'offre
4.1.1.1.2. réorientation facile
4.1.1.1.3. Captation de parts de marchés
4.1.1.2. Investissements importants
4.1.1.2.1. Subventions pour les projets d'innovation
4.1.1.2.2. Création de flux de revenus : vente de robos, prestation de service, lience technologique
4.2. Technologiques
4.2.1. Réputation
4.2.1.1. entreprise avant-gardiste et engagée
4.2.1.2. Lobbying & Influence
4.2.1.2.1. Attirer des investisseurs
4.3. Scientifiques
4.3.1. Exploration scientifique
4.3.2. Développement des technologies innovantes et durables
5. Ressources minières accessibles aux robots-sous-marin
5.1. Nodules polymétalliques
5.1.1. Composants : Manganèse, Fer, Nickel, Cuivre, Cobalt, Métaux traces, Terres rares
5.1.1.1. Utilités pour l'industrie et les technologies modernes : Transition énergétique (Batteries pour véhicules électriques, Composants pour les énergies renouvelables, alternatives aux gisements terrestes) Technologie de pointe (composants électroniques, construction automobile, aéronautique)
5.1.1.2. Localisation : plaines abyssales (4000m de profondeur)
5.1.2. Robots adaptés: AUV (Autonomous Underwater Vehicles) pour l'exploration à grande échelle, comme les robots C-Ray développés par Pliant Systems
5.2. Sulfures polymétalliques hydrothermaux
5.2.1. Zinc, cuivre, argent, plomb et métaux technologiques
5.2.1.1. Utilitées : La transition énergétique (batteries, énergies renouvelables, alternatif aux gisements terrestres, réduit dépendance aux importations de métaux) L'industrie électronique et technologies de points
5.2.1.2. Localisation : près des sources hydrothermales
5.2.2. Robots adaptés : ROV (Remotely Operated Vehicles) comme le robot canadien "ROPOS", équipé de caméras haute résolution et d'un bras robotique pour le prélèvement d'échantillons
5.3. Ecroutements cobaltifères
5.3.1. Cobalt, platine, terres rares
5.3.1.1. Utilités : Industrie aérospatiale Transition énergétique : Turbines à gaz pour la production d'électricité, Batteries lithium-ion, Batteries pour véhicules électriques
5.3.1.2. Localisation : monts sous-marins ZEE Polynésie française
5.3.2. Robots adaptés : ROV (Remotely Operated Vehicles) comme le robot canadien "ROPOS", équipé de caméras haute résolution et d'un bras robotique pour le prélèvement d'échantillons
6. Technologie des robots sous-marins
6.1. Types de robots sous-maarins
6.1.1. ROV (Remotely Operated Vehicles) télé-opérés depuis la surface + : Permettent une exploration en temps réel, caméra, bras manipulateurs, capteurs, polyvalents (inspection, maintenance et archéologie) - : Mobilité limitée par cable ombilical, néccessaite un opérateur qualifié
6.1.2. AUV (Autonomous Underwater Vehicles) + : Navigation et collecte de données sans intervention humaine, Grand rayon d'action - : Autonomie énergétique et décisionnelle complexe, pas pour des interventions précises
6.1.2.1. Gliders (Planeurs sous-marins AUV) + : spécialisés dans les missions de longue durée, longue autonomie (mois), faible consommation d'énergie - : itesse limitée, capacité d'emport restreinte
6.1.3. HROV (Hybrid ROV/AUV), ROV et AUV + : Flexibilité d'utilisation (télé-opéré ou autonome), Capacité d'intervention à grande profondeur - : Complexité technique accrue, coût plus élevé
6.1.4. Crawlers, à roues ou chenilles + : Capables de se déplacer sur le fond marin, adaptés pour l'inspection de canalisations - : mobilité limitée aux fonds plats, vitesse de déplacement réduite
6.2. Méthodes de travail des robots
6.2.1. Robots autonomes en essaim (Pliant Systems développe C-Ray) avec ailerons ondulés et flexibles sur les côtés, détecteurs de métaux, caméras et algorithmes
6.2.2. Petits robots travaillant en meute (projet COMET) a développé de petits robots sous-marins autonomes conçus pour travailler en groupe, vitesse et une endurance, grande précision, faible coût, reception de charges
6.2.3. Véhicules sonar haute vitesse (Kraken Robotics développe Katfish) pour cartographie détaillée des fonds marins, détection de mines.
6.3. Technologies appliquées au robots
6.3.1. Capteurs - bio-inspirés (Elwave en développe) pour améliorer leur navigation et leur capacité de détection dans l'environnement marin, moins coûteux - Sonars pour la détection et la cartographie des fonds
6.3.2. Bras articulés : manipulation précise d'objets et d'outils sous l'eau
6.3.3. Autres équipements :
6.3.3.1. Systèmes de vision (caméra), Systèmes d'éclairage pour améliorer la visibilité dans les eaux profondes, Outils de collecte, Têtes minières, Systèmes d'aspiration et de filtration, Systèmes de propulsion, Chenilles ou roues, Équipements de communication, Câbles ombilicaux, Systèmes de communication acoustique
7. Concurrences
7.1. Entreprises privés
7.1.1. The Metals Company
7.1.2. Global Sea Mineral Ressources
7.1.3. All Seas
7.1.4. Lockheed Martin UK
7.1.5. Ocean Minerals LLC
7.1.6. Seabed Solutions
7.1.7. Kongsberg Maritime
7.1.8. Blue Mining
7.2. Entreprises publiques ou soutenus par l'Etat
7.2.1. Deep Ocean Ressources Development , Japon
7.2.2. JAMSTEC, Japon
7.2.3. China Minmetals Corporation
7.2.4. China ocean mineral resources research and development association
7.2.5. Equinor, Nordic Ocean Resources (NORA)
8. Droits et législations
8.1. Cadre juridique international
8.1.1. Convention spécifiques
8.1.1.1. Convention sur la diversité biologique (CBD, 1992)
8.1.1.2. BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction, en négociation)
8.1.1.3. Autorité internationale des fonds marins (ISA)
8.1.1.4. Conventions régionales de protection des mers
8.1.1.4.1. Convention de Barcelone (Méditerranée)
8.1.1.4.2. Convention de Nouméa (Pacifique Sud)
8.1.1.4.3. Convention OSPAR (Atlantique Nord-Est)
8.1.2. Conventions générales
8.1.2.1. Accord de Paris sur le climat (2015)
8.1.2.2. Protocole de Londres (1972)
8.1.2.3. Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM, 1982)
8.2. Cadre juridique national : France et Etats côtiers
8.2.1. France
8.2.1.1. Code minier français
8.2.1.2. Code de l'environnement
8.2.1.3. Code des transports
8.2.2. Autres pays côtiers
8.2.2.1. Deep Seabed Hard Mineral Resources Act (États-Unis)
8.2.2.2. Régulations australiennes sur les ZEE (Marine and Offshore Areas Act)
8.3. Cadre technique et technologique
8.3.1. Normes internationales
8.3.1.1. ISO 13628 sur les équipements sous-marins pour les industries pétrolières et minières.
8.3.1.2. ISO 19901-6 : spécifications pour les équipements résistant à la haute pression des fonds marins.
8.3.1.3. Directives de l'ISA
8.3.2. Normes liées à l'environnement
8.3.2.1. IMO Guidelines (Organisation maritime internationale)
8.3.2.2. Directives environnementales de l’ISA
8.4. Cadre environnemental
8.4.1. Évaluations d'impact environnemental (EIE)
8.4.2. Moratoires environnementaux : restrictions temporaires sur l'exploitation minière sous-marine, soutenues par certains États et ONG
8.5. Cadre économique et douanier
8.5.1. International
8.5.1.1. Accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)
8.5.1.2. Réglementations de l’ISA sur les royalties
8.5.2. France et Union européenne
8.5.2.1. Code des douanes de l’Union européenne (UCC)
8.5.2.2. Directive européenne sur la gestion des ressources marines (Marine Strategy Framework Directive, 2008)
8.6. Cadre scientifique et de recherche
8.6.1. Principes de Nagoya (Protocole sur l’accès aux ressources génétiques, 2010)
8.6.2. Charte de l’ISA sur la recherche scientifique marine
8.7. Cadre éthique et sociétal
8.7.1. Principe du patrimoine commun de l’humanité (CNUDM, Part XI)
8.7.2. Réglementations sur les communautés locales