
1. Introduction
1.1. Benjamin Graham : Ne fait pas la distinction entre entreprise de qualité ou non -> Juste entreprise sous-valorisée
1.1.1. Si l'action ne montait pas dans les deux ans : il la vendait systématiquement (Aucune perspective à 10 ans)
1.1.2. Problème : certaines étaient sous-évaluées mais ne se relevaient pas systématiquements (et faisait faillite)
1.2. Warren Buffet se concentre plutôt sur les superstars qui avait une sorte de monopole
1.2.1. Cela leur permet de vendre des produits plus chers.
1.2.2. Quelles entreprises avoir en portefeuille ?
1.2.2.1. Vendre un produit unique
1.2.2.1.1. Exemples : Coca-Cola, Pepsi...
1.2.2.1.2. Elles connaissent le consommateur
1.2.2.2. Fournir un service unique
1.2.2.2.1. Exemples : Moody's, Amercian Express Co. ...
1.2.2.2.2. Permet d'éviter des coûts inutiles pour la conception de nouveaux produits
1.2.2.3. Achat/Revente de produits dont les gens ont besoin
1.2.2.3.1. Exemples : Wal-Mart, Costco...
1.2.2.3.2. Permet de faire des achats de gros et de faire des belles marges.
2. 1I Compte de résultat
2.1. Chiffre d'affaires
2.2. Le coût des biens vendus
2.3. Résultat Brut / Marge brut
2.3.1. Les entreprises de qualité ont une marge brute élevée
2.3.1.1. Exemples : Coca-Cola (60%), Moody's (73%)
2.3.1.2. Contre-Exemples : General Motors (21%)
2.3.2. Il faut viser des entreprises ayants une marge brute supérieure à 40%
2.3.2.1. En-dessous de 20% = Indique un marché fortement concurrentiel
2.3.2.2. Regarder les marges brutes annuelles depuis 10 ans (si il y'a stabilité)
2.4. Les charges d'exploitation
2.5. Frais commerciaux et administratifs
2.5.1. Frais de publicité, de déplacement, juridiques, comissions versées.
2.5.2. Une entreprise avec des charges com et admin inférieures à 30% du résultat brut est considérée comme intéressante.
2.6. Recherche et développement
2.6.1. Attention aux entreprises du secteur médical
2.6.1.1. Merck doit dépenser 29% de son résultat brut en RetD et 49% en frais commerciaux (78%)
2.6.1.1.1. Obligé de dépenser en recherche car elle dépend de ses découvertes médicales
2.6.1.1.2. Si elles arrêtent, remet en cause leurs fondamentaux
2.7. Les dépréciations
2.7.1. Ce sont les machines et les immeubles qui s'usent avec le temps
2.7.2. Exemple : Achat d'une machine qui coûte 1 million de dollars et tient 10 ans.
2.7.2.1. Elle vient diminuer chaque année les bénéfices déclarés au fisc pendant les 10 prochaines années de 100 000$.
2.7.3. Coût de dépréciation plus faible en pourcentage du résultat brut pour les entreprises de qualité
2.7.3.1. Exemple : Coca-Cola = 6% du résultat brut
2.7.3.2. Contre-exemple : General Motors = 22% du résultat brut
2.8. Les charges d'intérêts
2.8.1. Si elles payent des intérêts élévés = deux types d'entreprises
2.8.1.1. Une entreprise opérant dans un secteur fortement concurrentiel
2.8.1.2. Une entreprise avec des bons fondamentaux mais qui a contractée une forte dette suite à un achat en LBO (Leverage Buy-Out)
2.8.2. Exemple : Coca-Cola verse 8% de son résultat d'exploitation en charge d'intérêts
2.8.3. Contre-Exemple : Goodyear verse en moyenne 49% de son résultat d'exploitation en charge d'intérêts
2.8.4. Critère : L'entreprise avec le plus faible ratio de charge d'intérêts du secteur est la plus susceptible de posséder un avantage compétitif
2.9. Gains ou pertes sur cession d'actifs
2.9.1. Le profit est la différence entre le résultat de la vente et la valeur inscrite dans le bilan comptable
2.9.1.1. Exemple : Entreprise possède un immeuble de un million d'euros et n'nen valait plus que 500 000$ après dépréciation et qu'elle l'a vendu 800 000$ = profit de 300 000$
2.10. Résultat avant impôts
2.11. Résultat après impôts
2.12. Résultat net
2.12.1. Critère : L'entreprise affiche un résultat net en progression historique positive
2.12.1.1. Regarder plutôt la progression du résultat net plutôt que le bénéfice par action
2.12.1.2. Ne pas avoir d'années en pertes durant les 10 dernières années
2.12.2. Critère : Marge nette de 20% pour décrire un avantage compétitif
2.12.2.1. Exception : Les banques et les sociétés financières (ratio élevé signifie un relâchement total sur la gestion du risque)
3. 2.1I Les actifs
3.1. Les actifs
3.1.1. On y trouve les liquidités, les équipements, les brevets...
3.1.2. Actifs non courants = actifs qui peuvent être convertis en liquidité en moins d'un an.
3.2. Les actifs courants
3.2.1. Actifs courants = fonds de roulement
3.2.1.1. Les créances une fois recouvrées, redeviennent des liquidités. Liquidités -> Stock -> Créances -> Liquidités
3.3. Les liquidités
3.3.1. Exemple : Un compte de dépôt à court terme à la banque, des bons du trésor à trois mois...
3.3.2. Si ce chiffre est élevé : l'entreprise possède généralement un avantage compétitf
3.3.3. Si ce chiffre est faible = l'entreprise possède des fondamentaux médiocres
3.3.4. 3 façons de se créer un surplus de liquidités important
3.3.4.1. Emettre de nouvelles obligations ou des actions et les vendre au public
3.3.4.2. Vendre une partie de ses activités existantes
3.3.4.3. L'entreprise génère plus de liquidités qu'elle n'en dépense
3.3.5. Critère : Si liquidités importantes mais peu ou pas de dettes, il y a beaucoup de chances que l'entreprise traverse avec succès ses difficultés actuelles
3.4. Le stock
3.4.1. Critère : Rechercher un stock et un résultat net qui progresse de concert.
3.4.2. Cela lui permet de faire face en temps et en heures aux commandes de ses clients.
3.5. Les créances nettes
3.5.1. Créances nettes = Créances - dettes défectueuses
3.5.1.1. Un certain nombre de clients ne paiera jamais = dettes défectueuses
3.5.2. Critère : Si l'entreprise montre un ratio créances nettes / Chiffre d'affaires plus faible que ses concurrentes = possède un avantage compétitf
3.6. Les charges payées d'avance / Autres actifs courants
3.6.1. Charges payées d'avance = Les entreprises paient parfois pour des biens et services qu'elles vont recevoir dans un futur proche, bien qu'elles n'aient pas encore pris possession des biens.
3.7. Total des actifs courants et ratio courant
3.7.1. Ratio courant = Actifs courants / Passifs courants
3.7.1.1. Ratio > 1 = Considéré comme correct.
3.7.1.2. Ratio < 1 = Entreprise peut avoir des difficultés à honorer sa dette à court-terme.
3.7.2. Mais inutile à utiliser
3.7.2.1. Les entreprises de qualité ne respectent pas toutes ce critère
3.7.2.1.1. Exemple : Coca-Cola = 0,95
3.7.2.1.2. Exemple : Moody's = 0,64
3.7.2.2. Pourquoi ?
3.7.2.2.1. Forte capacité bénéficiaire ; Elles peuvent puiser dans le marché monétaire pour des taux d'intérêts faibles.
3.7.2.2.2. Elles versent des dividendes et effectuent des rachats d'actions, ce qui diminue les réserves de liquidité et ainsi le ratio courant
3.8. Biens Immobiliers : Implantations et équipements
3.8.1. Valorisation : Coût initial - dépréciations cumulées
3.9. Immobilisations incorporelles
3.9.1. C'est quoi ?
3.9.1.1. Acheter une société au-dessus de sa valeur nette comptable.
3.9.1.2. Exemple : Société Exxon achète le producteur de pétrole XYZ et le paye à un prix supérieur à sa valeur nette comptable. Ce suplèment est enregistré sur le titre "immobilisations incorporelles".
3.10. Les actifs intangibles
3.10.1. Brevets, droits d'auteurs, marques enregistrées...
3.10.1.1. Spécificité : Les entreprises n'ont pas le droit d'inscrire sur leur bilan comptable des actifs intangibles qu'elles ont développés en interne.
3.10.1.1.1. Exemple : Coca-Cola détient la marque "Coke" qui a une valeur de plus de 100 milliards de $ mais ne peut pas être inscrite sur la bilan comptable.
3.10.1.1.2. Pareil pour Pepsi, McDonald's...
3.11. Les investissements à long terme
3.11.1. Exemples : Actions, Obligations, Immobilier...
3.11.2. Spécificité :
3.11.2.1. La valeur qui est inscrite sera la plus faible entre le prix d'achat ou sa valeur de marché.
3.12. Autres actifs à long terme
3.12.1. Exemples : Charges déjà réglées, remboursements d'impôts dans les prochaines années...
3.13. Total des actifs et rendement
3.13.1. Critères :
3.13.1.1. Bénéfice net / Actifs
3.13.1.1.1. Critère utilisé mais critiqué par Buffet
3.14. 2I Bilan comptable
4. 3I Etat des flux de trésorerie
4.1. Très important car :
4.1.1. Une entreprise peut afficher un montant de liquidité entrante importante (mais ne pas être rentable)
4.1.2. Une entreprise peut être rentable mais ne pas avoir de liquidité entrante (avec la vente de crédit)
4.2. 3 parties du flux de trésorerie :
4.2.1. 1I Les opérations d'exploitation
4.2.2. 2I Les investissements
4.2.3. 3I Les activités de financement
4.2.4. 4I Le final : Evolution nette des liquidités
4.3. Les sorties de capitaux
4.3.1. -> Des sorties de capitaux comme les biens immobiliers, les équipements plus permanants
4.3.2. Opérateur de téléphonie : Buffett n'investit pas dedans car beaucoup de sorties de capitaux et met en cause les fondamentaux à long terme
4.3.3. Critère : Sortie de capitaux représente moins de 50% de son résultat net (<50%)
4.4. Les rachats d'actions
5. Conclusion
5.1. Deux moments pour vendre des entreprises magnifiques :
5.1.1. 1I Reprendre des capitaux pour investir dans une entreprise plus performante pour un meilleur prix
5.1.2. 2I L'entreprise perd son avantage compétitif
5.1.3. 3I (2 bis) Lors d'une frénésie d'achat démentielle, les marchés propulsent les cours des actions à des hauteurs vertigineuses.
5.2. Valorisation excessive :
5.2.1. Lorsque le P/E ratio est égal ou supérieur à 40 pour ces super-entreprises = vendre
5.2.2. Dans ces moments, il est bon de prendre une pause et d'acheter des obligations d'Etat
6. 2.2I Les passifs
6.1. Les passifs courants
6.1.1. Dettes et engagements de l'entreprise
6.2. Comptes débiteurs, Charges à régler et autres passifs courants
6.2.1. Ils représentent l'argent dû aux fournisseurs ayant livré à crédit des biens et des services à l'entreprise
6.3. La dette à court-terme
6.3.1. Dette qui doit être remboursé dans l'année
6.3.2. Comment l'entreprise en profite ?
6.3.2.1. Emprunter à 5% à court-terme et prêtons à long terme à 7%
6.3.2.1.1. Gain de 2%
6.3.2.2. Principe de "faire rouler sa dette"
6.3.2.2.1. Marche sauf quand les taux d'intérêts à court-terme dépassent le taux à long terme auquel nous avons prêté de l'argent (7%)
6.3.3. Critère : Warren Buffett se tient à l'écart des institutions financières qui empruntent plus à court-terme qu'à long terme.
6.4. La dette à long terme
6.4.1. Critère : Des entreprises de qualité peuvent rembourser la totalité de leur dette à long terme en une année.
6.4.1.1. Mais si elles peuvent le faire en 3 ou 4 ans = OK
6.4.1.2. Ratio = Dette nette / EBITDA (Leverage)
6.4.2. Contre-exemple : Des entreprises comme Ford dans un secteur très concurrentiel pourraient verser la totalité des bénéfices durant 10 ans et ne pas parvenir à rembourser la dette à long terme
6.5. Le total des passifs courants et le ratio courant
6.6. Impôts différés, Intérêts minoritaires et autres passifs
6.6.1. Intérêts minoritaires
6.6.1.1. = Quand une entreprise achète des actions d'une autre entreprise
6.6.1.2. Si rachète entre - de 80% du capital de l'entreprise
6.6.1.2.1. Classé dans la rubrique "investissement à long terme"
6.6.1.3. Si rachète + de 80% du capital de l'entreprise
6.6.1.3.1. Elle peut transférer la totalité du bilan comptable de l'entreprise acquise sur son propre bilan comptable
6.6.1.4. Exemple : Berkshire Hataway achète 90%. de Nebraska Furniture Mart
6.6.1.4.1. BH enregitre 100% des résultats de NFM sur son propre compte de résultat et actifs/passifs sur son bilan.
6.6.1.4.2. Intérêts minoritaires sont les 10% que ne possèdent pas BH
6.7. Total des passifs ; Ratio Dette/Capitaux propres
6.7.1. Critère
6.7.1.1. Total des passifs / Capitaux propres
6.7.1.1.1. Règle : Inférieur à 0,8 (<0,8) = Avantage compétitif
6.7.1.2. A relativiser :
6.7.1.2.1. Les entreprises de qualité n'ont pas besoin d'une grande quantité de capitaux propres (bénéfice non distribué) pour faire face à ses obligations
6.8. Capitaux propres / Valeur comptable
6.8.1. Capitaux propres = Quantité d'argent que les propriétaires ont initialement apporté/laissé dans l'entreprise pour la faire fonctionner
6.9. Actions ordinaires et préférentielles : Ajouts de capitaux
6.9.1. Avantage des actions pour lever de l'argent : il n'a pas à être remboursé
6.9.2. Les actionnaires préférentiels ne jouissent pas du droit de vote mais ont droit à un dividende fixe ou variable versé AVANT les actionnaires ordinaires
6.9.3. Exemple :
6.9.3.1. Action préférentielle à une valeur égale à 100$
6.9.3.1.1. Vendu à 120$
6.9.3.1.2. = Valeur de 100$ par action par compte inscrite dans les comptes "actions préférentielles"
6.9.3.1.3. = Valeur de 20$ vont être inscrits dans la ligne "ajouts de capitaux"
6.9.4. Critère : Les actions de qualité n'émettent pas d'actions préférentielles
6.9.4.1. En effet, émission très couteuse car contrairement aux intérêts de la dette qui sont deductibles du résultat avant impôts, dividendes versés aux actionnaires préférentielles pas déductibles.
6.10. Bénéfices non distribués
6.10.1. -> Bénéfices non dsitribués de chaque année s'accumulent.
6.10.2. Critère : Croissance des bénéfices non distribués est un bon indicateur pour entreprise de qualité.
6.11. Les réserves d'actions
6.11.1. -> Lorsque les entreprises rachète leurs propres actions, elle peut en faire deux choses :
6.11.1.1. Les annuler
6.11.1.2. Les conserver
6.11.1.2.1. -> Possibilité de les réemettre plus tard
6.11.1.2.2. Elles sont enregistrées sous l'intitulé (réserves d'actions)
6.11.2. A savoir : Lorsque l'entreprise rachète ses actions, elle diminue son capital ce qui fait augmenter le rendement des capitaux propres
6.11.3. Critère : L'entreprise rachète ses actions et la présence de réserves d'actions = Avantage compétitf
6.12. Le rendement du capital
6.12.1. 3 sources des captiaux propes
6.12.1.1. Capital originellement levé en vendant des actions préférentiellles et ordinaires au public.
6.12.1.2. Ventes postérieures d'actions préférentielles et ordinaires au public.
6.12.1.3. Accumulation des bénéfices non distribués
6.12.2. Critère : Résultat net / Capitaux propres