1. Déficit attentionnel avec/ou sans hyperactivité
1.1. Une définition
1.1.1. Le trouble du déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité est une maladie neurologique, dont le diagnostic est particulièrement difficile (bilan neurologique, bilan psychologique, bilan psychiatrique).
1.1.1.1. Hyperactivité motrice : enfant qui bouge en permanence. C’est une manifestation non spécifique présente dans de nombreux troubles.
1.1.1.2. Déficit de l’attention : enfant très peu attentif, distractible.
1.1.1.3. Impulsivité toujours présente. Non contrôle de soi.
1.1.2. Rare et observable dés la première année : 1 %
1.2. Signaux d’alerte
1.2.1. Distractibilité importante
1.2.2. - Enfant inattentif : enfant "dans la lune", qui regarde par la fenêtre, qui s’échappe dans ses pensées, très souvent, qui n’entend que quand on le rappelle sur terre plusieurs fois
1.2.3. - Enfant qui mémorise des notions, mêmes complexes, mais qui ne peut pas prioriser ce qu’il doit mémoriser
1.2.4. - Tous les apprentissages sont difficiles
1.2.5. - Devoirs mal faits ou non faits
1.2.6. - Enfant qui n’apprend pas de ses erreurs
1.2.7. - Enfant qui oublie une part des consignes, ou oublie les consignes en cours d’exercice
1.2.8. - Enfant impulsif, qui se bat facilement, qui coupe la parole, qui ne respecte pas les règles de base, mais qui est profondément et sincèrement désolé de ses débordements. Grossièretés, agressivité
1.2.9. - Enfant qui est incapable de rester en place ou de maîtriser son agitation motrice, quelles que soient les circonstances
1.2.10. - Il travaille bien quand le maître reste à côté. (Voir "trouble des fonctions exécutives")
1.2.11. - Enfant qui a des capacités physiques bonnes surtout en sport individuel mais ne sait pas forcément faire attention aux autres surtout dans les sports collectifs
1.3. Ce qu’il faut faire
1.3.1. - Décomposer la consigne (pas seulement la répéter) en plusieurs tâches simples
1.3.2. - Faire reformuler la consigne par l’enfant
1.3.3. - Limiter la durée des tâches
1.3.4. - Installation près du maître, loin de la fenêtre, avec un voisin calme, en supprimant les éléments de distraction
1.3.5. - Introduire un code discret de rappel à la tâche en cas de distraction
1.3.6. - Dans le cadre d’un contrat, autoriser et préciser les moments pendant lesquels l’enfant peut bouger dans la classe
1.3.7. - Mettre en place une fiche d’auto-évaluation du comportement
1.3.8. - Féliciter quand c’est bien
2. Troubles des fonctions exécutives
2.1. Une définition
2.1.1. Ce sont des fonctions qui administrent, supervisent et contrôlent toutes les fonctions spécifiques (fonctions linguistiques, mnésiques, praxiques, visuospatiales, gnosiques et raisonnementales) et qui sont élaborées grâce à 4 phases :
2.1.1.1. Rôle du choix des données et de l’attention sélective
2.1.1.2. Stratégie, planification de l’action, inhibition des routines non adéquates (excès ou défaut d’inhibition)
2.1.1.3. Déclenchement des procédures adéquates
2.1.1.4. Fonction d’arrêt ou mise en route d’ajustements
2.2. éléments de repérage
2.2.1. - La persévération
2.2.1.1. au niveau de l’idée, du verbal, du gestuel ou du graphisme. Elle peut être spontanée (tripotage constant sans but et sans fin, gribouillage répétitif) ou provoquée (exercices d’algorithmes rythmiques, au .niveau du sport : il fera toujours le geste à l’identique)
2.2.2. - Les irruptions d’automatisme (non-inhibition)
2.2.3. - Les réponses de type "n’importe quoi"
2.2.4. - Les diffluences et les coq-à-l’âne
2.2.5. - Le problème relationnel et comportemental et Absence d'empathie
2.2.6. - Anosognosie : n’a pas conscience de ses troubles.
2.2.7. Enfant pour qui "rien ne prend" ; ni la récompense, ni la menace.
2.3. Quelques aides
2.3.1. L’aider à démarrer toute activité (incapacité à s’organiser et à planifier une activité pour en trouver le bon démarrage)
2.3.2. - Utilisation d’un code qui ne l’humilie pas lorsqu’il subit son impulsivité (claquement de doigt, signe de la main pour le ramener dans l’activité en cours)
2.3.3. - Le canaliser : pas de distracteurs (autres codes pour éviter les répétitions gestuelles ou orales)
2.3.4. - L’habituer à travailler en groupe
3. dyslexie
3.1. Définition
3.1.1. Difficultés sévères et durables d'acquisition du langage écrit chez des enfants d’intelligence normale, sans troubles sensoriels ni désordres affectifs graves.
3.1.2. Les recherches les plus récentes font l'hypothèse de troubles cognitifs multiples à l'origine DES troubles dyslexiques.
3.1.3. Un retard "simple" d'apprentissage peut s'apparenter à des troubles dyslexiques.
3.2. Repérage
3.2.1. - Grande lenteur dans toutes les activités comprenant de l’écrit (lecture ou écriture) d’où impossibilité de traiter un devoir en entier
3.2.2. - Ecriture peu lisible dans son contenu et sa forme (graphisme, orthographe et segmentation des mots)
3.2.3. - Difficultés d’organisation, besoin de repères
3.2.4. - Problèmes pour se situer dans le temps, pour établir une chronologie
3.2.5. - Fatigabilité
3.2.6. - Gêne par le bruit qui perturbe la concentration
3.2.7. - Difficultés à lire, lenteur, erreurs sonores, paralexie (tabac/table), erreurs visuelles (p/q…)
3.2.8. - Orthographe très défaillante
3.2.9. - Meilleures performances à l’oral. Compréhension supérieure lorsque l’énoncé est oralisé
3.2.10. - Capacités d’apprentissage normales si on passe par une autre modalité que l’écrit
3.3. Aides
3.3.1. Lire les consignes écrites
3.3.2. - Limiter la copie : donner plus de temps, l’aider à finir un travail écrit
3.3.3. - Aérer les documents, grossir les caractères
3.3.4. - Connaître précisément les difficultés de l'élève par son observation et s'appuyer sur les bilans et les échanges avec la famille pour envisager des réponses pédagogiques
3.3.5. adaptées : recourir à l'organisation d'équipes éducatives
4. Introduction
4.1. Handicap?
4.1.1. Loi du 11/02/2005
4.1.2. Trad: Main dans le chapeau
4.1.3. Mettre des pds sous les cheveaux
4.1.4. Course automobile - Pole position
4.1.4.1. Sens inverse
4.1.5. Combat ds les tribus - Gène pour les plus forts
4.1.6. Elève souffrant de dys
4.1.6.1. Peu de dispositif !
4.2. Qui fait quoi?
4.2.1. Enseignant
4.2.1.1. Repérage
4.2.2. Medecin de famille
4.2.2.1. Dépistage
4.2.3. Orthophoniste Psychomotricien neuro Ergo Orthoptiste Psychomot
4.2.3.1. Rééducation
4.3. Trouble cognitif spécifique
4.3.1. Un dysfonctionnement au sein des fonctions mentales
4.3.2. Spécifique
4.3.3. Intelligence?
4.3.3.1. Facteur G (Avant QI)
4.3.3.2. Acquisition
4.3.3.2.1. Praxies (gestes)
4.3.3.2.2. Langage oral
4.3.3.2.3. Perceptions
4.3.3.2.4. Les mémoires
4.3.3.2.5. Attentions
4.3.3.2.6. Fonctions exécutives
4.3.3.2.7. Apprentissages
4.3.4. Réaliser le bilan
4.3.4.1. Il faut refaire ou faire le ciment / lien entre les pierres du mur
4.3.4.2. Faire un pari optimiste
4.3.5. Les troubles developpementaux
4.3.5.1. Installé tôt
4.3.5.2. Incapacité duralble
4.3.5.3. En rapport avec une lésion initiale
4.3.5.4. Mais souvent aucune lésion ?
4.3.5.5. défaut de maturation du cerveau
5. Les praxies
5.1. Une définition
5.1.1. Dyspraxie
5.1.1.1. défaut d’automatisation de la séquence gestuelle (de la bouche, des jambes, des mains et/ou des yeux).
5.1.2. Dyspraxie visuo-spatiale
5.1.2.1. : (trouble visuo-practo-spatial) : défaut d’automatisation du geste + défaut de coordination visuo-motrice + défaut de construction de composants de la spatialisation.
5.2. Dyspraxies
5.2.1. Mise en cohérence impossible
5.3. Les élèments de repérage
5.3.1. Marche tardive
5.3.2. Pas de jeux de construction
5.3.3. + jeux symboliques
5.3.4. Imaginaire riche
5.3.5. Dessin pauvre
5.3.6. maladresse
5.3.7. Souvent aisance verbale
5.3.8. Troubles perceptifs visuels
5.3.9. Regarder / parler est un geste
5.3.10. Mauvaise organisation du cahier de texte
5.3.11. - Le cartable est en vrac (papier en accordéon), la case du bureau aussi, le classeur n’est pas rangé
5.3.12. - Problème de recopie : textes et schémas
5.3.13. - Il se cogne souvent et tombe
5.3.14. - Il ne se repère pas dans les locaux
5.3.15. - Il demande souvent l’heure (pas de lecture sur une montre à aiguilles)
5.3.16. - Il mange très mal à la cantine : ne sait pas couper sa viande, fait tomber son verre
5.3.17. - Il ne sait pas utiliser une règle
5.4. Quelques aides
5.4.1. - Garder les cahiers aux lignes larges
5.4.2. - Garder les repères spatiaux (gommettes, points..)
5.4.3. - Soulager la production écrite (passer par l’oral et les photocopies)
5.4.4. - Verbaliser le plus souvent possible (par exemple, donner une définition à la place d’un dessin)
5.4.5. - L’enfant parle en travaillant : ne pas lui dire de se taire mais lui apprendre à chuchoter (mode de compensation à préserver)
5.4.6. - La dictée : passer aussi par le verbal (épeler)
5.4.7. - Le plus difficile pour eux : géométrie, dictée, anglais, allemand
5.4.8. - Apprentissage de l’ordinateur et logiciels spécifiques en géométrie, par exemple
5.4.9. - Au collège : favoriser l’italien ou l’espagnol
6. Trouble de la perception auditive
6.1. DEF: Fonction sensorielle associée à la perception de la présence des sons.
6.2. La segmentation
6.3. La durée des sons
6.4. L'enfant n'arrive pas à isoler les mots, les sons.
6.4.1. Isoler les mots
6.4.2. Dénombrer les mots
6.5. Du côté de l'enseignant
6.5.1. Eliminer les distractions
6.5.2. Elocution
6.5.3. Se placer face aux élèves
6.5.4. Ne pas écrire et parler en même tps
6.5.5. Isoler les mots du continum sonore
6.5.6. Identifier les rimes
6.5.7. Travailler phonèmes / syllabes
6.5.8. dénombre les mots d'une phrase
6.5.9. Travailler la conscience phonologique du phonème
7. Trouble de la perception visuelle
7.1. Discrimination de la forme / taille --> tps et espace
7.2. Les troubles
7.2.1. Le texte vibre
7.2.2. La page bouge
7.2.3. Les lettres changent
7.2.4. Problème à suivre une ligne
7.2.5. Problème de segmentation
7.2.6. Ie sens de la lettre
7.2.7. L'oculomotricité
7.2.8. L'empan visuel
7.2.9. La vision en 3D
8. Les troubles de la mémoire
8.1. On distingue 3 types de mémoire
8.1.1. à court terme
8.1.2. de travail
8.1.3. à long terme
8.2. Une définition
8.2.1. Un trouble de la mémoire peut concerner les fonctions suivantes : intégration des données, rétention des données, restitution des données (capacité à retrouver une information en mémoire, capacité à garder cette informatio n en mémoire et à l’utiliser activement tout en travaillant sur un thème donné).
8.3. Signes d'alerte pour l'enseignant
8.3.1. Repérage d’un oubli quasi immédiat et fréquent de la consigne de travail
8.3.2. - Difficulté fréquente à se rappeler un élément d’une série
8.3.3. - Difficulté anormale à mettre en œuvre un "rituel"
8.4. Ce qu’il faut faire
8.4.1. - S’assurer que l’enfant bénéficie d’une hygiène de vie correcte (alimentation, sommeil)
8.4.2. - Donner des aides méthodologiques : reformulation systématique de consigne à l’oral et écriture de la consigne au tableau
8.4.3. - Concrétiser le temps qui passe par des outils ou des repères partagés, exemple "time timer"( minuterie visuelle)
8.4.4. - Utiliser des repères fixes, stables répétitifs, choisis avec l’enfant en fonction de ses intérêts, exemple utilisation d’une clochette pour marquer la fin du temps d’accueil en maternelle
8.4.5. - Créer des "référents" individuels ou collectifs : écrit, dessin ou pictogramme, etc.
8.4.6. - Recettes mnémotechniques : exemple se souvenir de "mais ou et donc or ni car ?"
8.4.7. - Réactivation des connaissances acquises lors de la séquence précédente
8.4.8. - Projet de restitution : l’enfant doit savoir pourquoi et pour quand il doit mémoriser