1. Programme REPERE
1.1. "Collectionner de belles histoires et en fabriquer de nouvelles"
1.1.1. Repérage et cartographie de l'existant dans l'"Observatoire de la participation des ONG à la recherche et l'expertise" sur le site web
1.1.2. Inviter progressivement de plus en plus des directions de l’administration centrale
1.1.3. Quels projets financer ?
1.1.3.1. Pas de projets de recherche mais des réalisations
1.1.4. Quelle forme doit prendre le rendu des projets ?
1.1.5. Comment évaluer les projets financés après réalisation ?
1.1.5.1. Ouvrir de nouvelles pistes sur l'évaluation de projets en concertation (par ex. en intégrant les ONG ou les bénéficiaires des actions)
1.2. Penser dans les termes : Processus / Structure / Comportement
1.3. Vise à terme une réforme du mode de gouvernance de la recherche et l'expertise (à budget constant)
1.4. Instances de pilotage
1.4.1. Comité de pilotage stratégique
1.4.1.1. Comment y impliquer les ONG ?
1.4.2. Comité d'évaluation
1.4.2.1. Évaluation des projets privilégiant la réflexion et les propositions contribuant à associer la société civile organisée à l'orientation de la recherche
1.4.2.2. Créer un groupe de travail pour innover dans l'évaluation
1.4.3. Groupe de suivi
2. Co-pilotage de la recherche et l'expertise
2.1. Loin d'être compris, accepté et généralisé
2.1.1. Doit être institutionnalisé en remontant du chercheur vers sa tutelle
2.1.2. Doit impliquer le "chercheur militant" comme passerelle entre ONG et organisme de recherche
2.2. Construire un langage commun entre les partenaires, une acculturation
2.2.1. Comment créer des opportunités de rencontre ?
2.2.1.1. Mettre en place un portail des "Pôles de compétence citoyens" pour cartographier les compétences académiques, non académiques, les pistes de recherche possibles, en suspens ou imaginables
2.2.1.2. Mettre en place des forums physiques thématiques pour parler de son travail et converger vers des lettres d’intention et des idées de projets
2.2.1.3. Lettre d'intention, avant le projet lui même, qui permette d'établir et faire mûrir les compétences pour déboucher sur un appel à projet
2.2.2. Communiquer de manière différente mais ensemble vers les milieux de référence
2.2.3. Formations à donner mutuellement
2.2.4. Donner accès à son terrain à l'autre
2.3. Engager différentes ONG au long du processus (co-production co-pilotage, co-évaluation, etc.)
2.4. Réflexion qui n’a pas avancé de la même façon côté recherche et côté expertise
2.5. Pour remettre l'homme au cœur des questions de recherche (et de gouvernance)
3. Place des ONG
3.1. Doit être entendu au sens large de "société civile organisée"
3.2. Problème de disponibilité / de charge de personnels : comment harmoniser les agendas ?
3.2.1. Dégager du temps en accordant des financements ("le temps c'est de l'argent")
3.2.1.1. Conventions pluriannuelles
3.2.1.2. Financement stratégique et non seulement "par projet"
3.2.1.3. Inclure dans les financements de projets de recherche en partenariat un supplément au titre de la participation au co-pilotage de la recherche
3.3. "Société de la défiance" : les citoyens sont en attente d'un rapport direct et immédiat avec la décision, tout ce qui est "organisé" est suspect
3.3.1. Comment choisir les ONG amenées à intervenir ?
3.3.1.1. Attention au risque de "représentation comme alibi"
3.3.1.2. Attention à ne pas créer des "super ONG" qui n'existent que pour co-piloter
3.3.2. Le monde des ONG évolue très rapidement
3.3.3. Ne pas figer un dipositif
3.4. Temps de l'action (court)
3.5. Nombreuses modalités d'action et impossibilité pour une ONG de toucher tous les aspects en même temps
3.5.1. Une ONG peut être dans l'alerte, la participation ou le suivi
3.5.2. Une ONG peut être une ONG plateforme sociétale, une ONG de plaidoyer, une ONG de projets ou remplacer des organisations professionnelles non encore instituées
3.6. Doit apprendre à formuler ses besoins dans un langage accessible aux chercheurs
4. Place des organismes de recherche
4.1. Temps de la recherche (long)
4.2. Les contrats d'objectifs demandent déjà qu'ils organisent les attentes de la société civile (= élus et ONG)
4.3. Les Conseils d'administration se "grenellisent" en s'ouvrant à d’autres protagonistes
4.3.1. Rendre visibles ces exemples et leurs résultats
4.3.2. La participation comme antidote contre l'hyper-spécialisation (l'interdisciplinarité apparait comme une demande forte des ONG)
4.4. Quels intérêts pour les organismes de recherche ?
4.4.1. Bilan coûts-bénéfices des organismes de recherche qui s'engagent
4.5. Difficulté pour un chercheur de légitimer l'ONG comme producteur de savoirs et partenaire
4.5.1. Comment valoriser l'activité du chercheur qui se met en relation avec les ONG ?
5. Co-production de la recherche et l'expertise
5.1. Ce qui se pratique le plus aujourd'hui
5.1.1. Mais encore trop peu formalisée
5.2. Structurée autour de projets (financements PICRI, ASOSC, PCRD…)
5.2.1. Contribuent à institutionnaliser des pratiques individuelles
5.2.2. Contribuent à légitimer les partenaires associatifs
5.3. Comment évaluer les projets ?
5.3.1. Combiner deux grilles :
5.3.1.1. Qualité du travail :
5.3.1.1.1. Selon des critères scientifiques (excellence, reconnaissance par les pairs) à condition qu'ils soient plus larges que ceux de l’évaluation traditionnelle de la recherche (vraie interdisciplinarité)
5.3.1.2. Pertinence :
5.3.1.2.1. Cohérence du projet par rapport aux objectifs, son utilité et son appropriation par chaque partenaire, niveau d'échanges entre les partenaires
5.3.2. Monter en échelle : utiliser les critères d'évaluation pour modifier la programmation de la recherche