BREXIT

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BREXIT par Mind Map: BREXIT

1. RESTER

1.1. Un référendum à enjeux politiques

1.1.1. Le référendum britannique du 23 juin sur le maintien ou non dans l’Union européenne (UE) risque de se jouer moins sur la relation avec l’Europe que sur le nom du futur premier ministre

1.2. partidaires du stay

1.2.1. un certain nombre de figures du Parti conservateur, des travaillistes, ou encore des libéraux-démocrates et du monde des affaires se sont regroupées au sein d'une plateforme intitulée 'stronger in'

1.3. ARGUMENTS CONTRE LE BREXIT

1.3.1. COMMERCE

1.3.1.1. La sortie de l'UE entrainerait une recession économique

1.3.1.1.1. Régression du PIB estimée entre 0,6 et 3%. Cette regression serait plus importante que les contributions du RU au budget de l'UE qui correspondent à 0,4 du PIB du RU.

1.3.2. ECONOMIE

1.3.2.1. En cas de sortie, les exportations britanniques ne seront plus favorisées par les traités de libre circulation des biens et marchandises et devront payer des taxes douanières

1.3.2.1.1. augmentation des coûts à l'exportation, ce qui pénaliserait la balance commerciale du pays

1.3.2.1.2. L’UE est le premier partenaire économique du Royaume-Uni avec 45% des exportations britanniques et 53% des importations en 2014.

1.3.2.2. Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne causerait des dégâts permanents à l'économie du pays et pourrait coûter chaque année en moyenne 4.300 livres (environ 5.400 euros) à chaque ménage britannique jusqu'en 2030, affirme le ministre britannique des Finances, George Osborne.

1.3.2.2.1. le manque à gagner représenterait 6% du PIB jusqu'en 2030

1.3.3. EMPLOI

1.3.3.1. La confédération de l'industrie britannique estime à 3 millions les emplois liés à l'UE.

1.3.3.1.1. La city de londrès possède à elle seule quelques 160 000 employés affiliés aux 250 banques étrangères

1.3.4. POLITIQUE

1.3.4.1. Les britanniques deviendraient un acteur plus isolé sur la scène internationale

1.3.4.1.1. le RU ne ferait plus partie des projets de coopération au sein de la Politique de sécurité et de défense de l'UE (PSDC), bien qu'il puisse y contribuer comme outsider;

1.3.4.2. Le UE perdrait un allié de poids dans sa politique étrangère (la PESC)

1.3.4.2.1. Le RU a un place dans le Commonwealth, un lien privilégié avec les Etats Unis et un poids diplomatique important en Afrique et en Asie

1.3.5. MOBILITÉ

1.3.5.1. Les britanniques auraient besoin d'un visa pour travailler et vivre dans d'autres pays de l'UE

1.3.5.1.1. Des postes de contrôle seraient éventuellement rétablis entre l'Irlande du Nord et l'Irlande

1.3.6. problèmes dans les relations RU/Ecosse

1.3.6.1. David Cameron peut jouer à la légère avec notre place en Europe, mais soyez sûrs que le SNP fera campagne pour que l'Ecosse et le Royaume-Uni restent dans l'Union européenne. - Nicola Sturgeon

1.3.6.2. Le Brexit augmenterait la probabilité d’un nouveau référendum d’indépendance en Ecosse, davantage pro-européenne. Les Ecossais seraient en colère et souhaiterait se manifester. En 2014, 45% se sont prononcé pour l’indépendance, un important taux.

1.3.7. IMMIGRATION

1.3.7.1. Les immigrants contribuent davantage en matière d’impôts qu’ils ne coûtent aux caisses de l’Etat.

1.3.7.1.1. Par exemple, une étude du centre pour la recherche et l’analyse des migrations évoque que la contribution des migrants originaires de l’UE est ainsi supérieure de 34% à ce qu’ils reçoivent.

1.3.8. De l'argent trouble finance la campagne pour le BREXIT

1.3.8.1. Certains des partisans du BREXIT sont financés par de riches entrepreneurs dont les activités sont basées dans des paradis fiscaux, comme Arron Banks, patron de plusieurs sociétés d’assurances.

1.3.8.1.1. Loin des arguments souverainistes et nationalistes mis en avant par leur propre campagne, ce sont des amateurs d’optimisation fiscale, qui ne voient dans le Brexit qu’une façon d’assouvir leurs intérêts personnels.

2. PARTIR

2.1. ARGUMENTS POUR LE BREXIT

2.1.1. COMMERCE

2.1.1.1. Pour les lobbies économiques soutenant le Brexit: le marché commun est un leurre: certains membres de l'UE mènent des politiques protectionnistes qui entravent le libre échange dans certains secteurs.

2.1.1.1.1. Pour de nombreux patrons britanniques, les réglementations font exploser les prix de production et freinent les investissements en Europe

2.1.1.2. Une sortie de l'UE pourrait, soulager les entreprises, en particulier les PME, relancer la croissance et l'emploi.

2.1.1.2.1. Londres pourrait prendre des mesures fiscales visant à attirer les investissements étrangers, en ignorant les réglementations fiscales et les taxes imposées par l'UE.

2.1.2. FINANCES

2.1.2.1. Une sortie de l'UE serait bénéfique aux marchés financiers et particulièrement aux hedge funds, qui souhaiteraient une diminution de la réglementation

2.1.2.1.1. Une sortie de l'UE ferait chuter de 20% le FTSE 100 (indice boursier des 100 plus grosses entreprises britanniques cotées ), de quoi permettre aux hedge funds (fonds spéculatifs recherchant des rentabilités élevées) de réaliser des profits sur la chute des actions, en vendant et en rachetant au plus bas les actions possédées dans les sociétés.

2.1.3. TAXES

2.1.3.1. Si la Grande Bretagne sortait de l'UE, elle n'aurait plus à payer d'impôt à Bruxelles , cela permettrait de faire une économie de plusieurs milliards, que le pays pourrait investir en toute autonomie

2.1.3.1.1. chaque semaine le grande bretagne paie 350 millions de £ ( d'après annonce UKIP )

2.1.4. MOBILITÉ

2.1.4.1. Le Grande bretagne pourrait réintroduire des contrôles aux frontières

2.1.4.1.1. L'UKIP (parti pour l'indépendance du RU) propose de mettre en place une politique d'immigration semblable au modèle australien ou les immigrants obtiendraient un visa en fonction de leur qualification

2.1.4.1.2. Stop à la main d'oeuvre low cost qui se fait au détriment des travailleurs irlandais du nord et écossais

2.1.4.2. La volonté de limiter l’immigration et de réduire les aides sociales

2.1.4.2.1. En 2015, 336.000 personnes sont entrés au RU, dont 180.000 en provenance de l’UE, soit plus de 50%

2.1.5. POLITIQUE INTERIEURE

2.1.5.1. Le RU ne serait plus soumis aux réglementations de l'UE et pourrait par exemple fixer elle-même les normes concernant la durée de travail par semaine.

2.1.5.1.1. Pour le Think-Tank Open Europe, le coût des 100 régulations les plus contraignantes s’élève à 33,3 milliards de livres par an. De fait, en quittant ces règles, David Cameron souhaite également que les institutions économiques du Royaume-Uni ne soient pas concernées par l’Union bancaire.

2.1.6. MILITAIRE

2.1.6.1. le « Brexit » ne signifierait pas le déclin de la Grande-Bretagne. Elle pourra éventuellement maintenir des relations privilégiées avec l’Union Membre de l’OTAN, du conseil de sécurité de l’ONU et possédant la bombe nucléaire, elle est armée sur le plan diplomatique et militaire.

3. bibliographie

3.1. "Qu'est ce que le brexit"

3.2. argent trouble du Brexit Arte

3.3. Brett arguments pour et contre la sortie du RU de l'UE

3.4. Site du Conseil européen

3.5. Europaforum

3.6. Arte, Brexit : ça passe ou ça casse

3.7. Financial times opinion Poll

4. En attente des résultats

4.1. En attendant le référendum sur la question de la sortie du Royaume Uni de l'Union européenne, plusieurs sondages ont été faits.

4.1.1. Ce sondage du Financial Times fait une synthèse des sondages qui ont été menés jusqu'à aujourd'hui. Il est régulièrement actualisé.

4.1.1.1. Financial times opinion Poll

5. FAITS

5.1. CONTEXTE POLITIQUE

5.1.1. dans sa campagne pour briguer un second mandat de Premier ministre, David Cameron avait promis d'organiser, au plus tard en 2017, un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

5.1.1.1. le référendum est un levier politique pour le Royaume-Uni, visant à changer la direction prise par la construction européenne

5.1.1.2. David Cameron, réélu en mai 2015, a promis d'organiser un référendum sous la pression des europhobes du parti Ukip et de l'aile eurosceptique de son propre parti

5.1.2. David Cameron annonce un référendum sur le Brexit qui aura lieu le 23 juin 2016

5.1.2.1. "Je suis convaincu que nous serons plus forts, plus en sécurité et en meilleure posture à l'intérieur d'une Union européenne réformée". - David Cameron

5.1.2.1.1. "Nous voulons rester dans une Union européenne réformée, mais cela doit être une Union européenne qui marche mieux pour tous les citoyens d’Europe, et qui marche mieux pour la Grande-Bretagne aussi". - George Osborne

5.1.2.2. Posture de David Cameron :

5.1.2.2.1. appelle les députés à se "battre ensemble" pour une "UE réformée"

5.2. 1 ere PHASE: LES INTERETS DU RU AU 15 NOVEMBRE 2016

5.2.1. OBJECTIFS DU ROYAUME UNI

5.2.1.1. le 15 novembre 2015, le gouvernement britannique a présenté quatre grandes exigences au président du Conseil européen, Donald Tusk

5.2.1.1.1. Immigration et libre circulation des Européens

5.2.1.1.2. Le marché unique

5.2.1.1.3. La monnaie

5.2.1.1.4. La souveraineté

5.2.2. VOIES OUVERTES

5.2.2.1. L'article 50 du traité sur l'Union européenne (TUE) prévoit l'hypothèse d'une sortie d'un Etat membre de l'Union européenne. L'État qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen.

5.2.2.1.1. L'Union négocie alors avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, que le Conseil conclut ensuite à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

5.2.3. CONSÉQUENCES

5.2.3.1. économiques

5.2.3.1.1. deux visions

5.2.3.2. Puissance

5.2.3.2.1. militaire

5.2.3.2.2. diplomatique

5.2.3.2.3. financière

5.2.3.3. Relations Angleterre-Ecosse

5.2.3.3.1. gouvernement écossais, indépendentiste et europhile

5.3. 2nde PHASE : LES PROPOSITIONS DE L'UE AU 2 FEVRIER 2016

5.3.1. PROPOSITIONS DE l'UE

5.3.1.1. L'UE a dévoilé mardi 2 février 2016, de nouvelles propositions pour que le RU reste dans l'UE

5.3.1.1.1. "Être ou ne pas être ensemble, telle est la question à laquelle il faudra répondre dans les deux semaines à venir" Donald Tusk, président du conseil européen

5.3.1.2. Un projet d'accord "équitable" pour la Commission, "pitoyable" pour les eurosceptiques

5.3.1.2.1. Pour la Commission:

5.3.1.2.2. Pour les eurosceptiques

5.3.1.2.3. Autres opinions

5.4. 3 eme PHASE: COMPROMIS ENTRE LE RU ET L'UE AU 18,19 FEVRIER 2016

5.4.1. compromis sur le "statut spécial" du Royaume-Uni dans l'UE a été trouvé lors du Conseil européen des 18 et 19 février 2016

5.4.2. Conseil européen À l'issue d'intenses négociations, les dirigeants de l'UE sont parvenus à un accord qui renforce le statut particulier du Royaume-Uni au sein de l'UE. Il s'agit là d'une décision juridiquement contraignante et irréversible, qui a été prise par l'ensemble des 28 dirigeants.

5.4.2.1. Il est entendu que, si l'issue du référendum au Royaume-Uni devait être la sortie du pays de l'Union européenne, l'ensemble des dispositions visées cesseront d'exister.

5.4.2.1.1. Gouvernance économique

5.4.2.1.2. Compétitivité

5.4.2.1.3. Souveraineté

5.4.2.1.4. Prestations sociales et libre circulation

5.4.3. Réactions

5.4.3.1. David Cameron

5.4.3.1.1. David Cameron, a jugé l’accord suffisant "pour recommander que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne, en ayant le meilleur des deux mondes".

5.4.3.2. groupe politique ECR, auquel appartient le parti conservateur de David Cameron

5.4.3.2.1. "David Cameron a négocié des changements qui ne regardent pas seulement le Royaume-Uni, mais constituent une réforme européenne, avec le pouvoir pour les parlements nationaux de bloquer des propositions de l’UE et un engagement plus fort pour ouvrir les marchés, des échanges plus libres et moins de bureaucratie" Syed Kamall

5.4.3.3. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne

5.4.3.3.1. à lui qualifié l'accord de "juste pour le Royaume-Uni, pour les autres États membres et pour l'UE", de "juridiquement solide" et qui respecte "les principes de base" de l'UE.

5.4.3.4. Nigel Farage membre du groupe eurosceptique EFD au Parlement européen, futur leader de la campagne pour le Non au referendum du 23 juin 2016

5.4.3.4.1. "Plus je regarde l’UE – nous avons une crise monétaire qui sépare nord et sud, une crise migratoire qui pousse à construire des murs en Autriche et en Hongrie – Schengen ne marche pas, rien ne marche. Elle est en crise permanente. L’UE est comme un bâtiment en flammes, mais il y a une sortie de secours, et je propose de l’emprunter le 23 juin."

5.4.3.5. François Hollande

5.4.3.5.1. "Les pays qui le voudront pourront s'associer encore davantage pour porter de nouvelles ambitions pour le projet européen", a estimé le président français, François Hollande, s'exprimant pour "une Europe différenciée", mais qui ne soit pas un "self-service".

5.4.3.6. Manfred Weber, du PPE

5.4.3.6.1. "Le PPE va regarder l'accord dans le détail. En concluant cet accord, notre but était une Europe meilleure. Les Etats membres ont prouvé qu’ils peuvent agir ensemble et trouver des solutions;"

5.4.3.7. Guy Verhofstadt, président du groupe ALDE, en charge pour le Parlement de la renégociation du statut du Royaume-Uni dans l’UE

5.4.3.7.1. "Le Royaume-Uni aura un statut spécial, dans la loi européenne, c'est historique ! Je n'ai pas de doute que c'est le meilleur accord que David Cameron pouvait espérer et le dernier qui puisse être proposé"