1. Introduction
1.1. France affaiblie, français meurtri
1.2. Gouvernement au service de l'ennemi
1.3. Mémoire multiple qui évolue (souvenirs, oublis...)
2. I. Un travail d'histoire difficile face à une mémoire sélective (45/60)
2.1. 1 : Ap. 45, image d'une France résistante, histoire difficile à ecrire
2.1.1. Mythe d'une France résistante, héroïque face a l'occupant > + tard "resistancialisme"
2.1.1.1. New node
2.1.2. Mémoire officielle qui veut rassembler et vise à l'unité nationale > mémoire sélective, partiale du conflit > fin des années 60
2.1.3. Rassembler le peuple français a l'heure de la reconstruction
2.1.4. Concurrence des mémoires autour de 2 acteurs de la résistance (gaullistes & communistes)
2.2. 2 : Pour les autres memoires, le temps du "grand silence" et de l'amnésie
2.2.1. Mémoire de Vichy, une mémoire effacée
2.2.1.1. Période considérée comme illégitime, gommée de la mémoire officielle du pays
2.2.1.2. De Gaulle refuse le rétablissement de la république : Vichy = simple parenthèse ; la république n'a jamais cessé d'exister ( à Londres...)
2.2.1.3. Défenseurs du maréchal : "double jeu" (Robert Aaron)
2.2.2. Une mémoire partielle du conflit
2.2.2.1. Oublie de la défaite de 40 > France = camp des vainqueurs : 90 000 morts, 120 000 blessés, 2 millions de prisonniers
2.2.2.2. Oublie des réquisitionnés du STO : 600 000
2.2.2.3. Oublie des malgré-nous : 130 000
2.2.3. Mémoire du génocide juif : le silence
2.2.3.1. Aucune distinction entre les déportés
2.2.3.2. Difficulté de réinsertion dans la société pour les survivants
2.3. 3 : afin de faciliter une mémoire officielle : le temps du "resistancialisme"
2.3.1. Retour de De Gaulle au pouvoir : apogée du résistancialisme
2.3.1.1. Inauguration du mémorial de la France combattante au Mont Valérien
2.3.1.2. Concours national de la résistance
2.3.1.3. Panthéon imaginons de Jean Moulin
3. Contexte favorable à la remise en question
3.1. Pétain et De Gaulle décédés
3.2. Nvl génération qui n'ont pas connu la guerre
4. III. Depuis 90, une lecture historique du conflit enfin possible
4.1. 1 : un passé assumé par l'Etat
4.1.1. Chirac reconnaît la responsabilité de l'état dans la déportation des juifs
4.1.2. Mesures de réparation et d'indemnisation
4.1.3. La SNCF reconnaît sa complicité en 2011
4.1.4. Mémorial de la Shoa
4.2. 2 : mais aussi un travail de mémoire pour intégrer des mémoires plurielles
4.2.1. Reconnaissance progressive de toutes les memoires
4.2.1.1. Réquisitionnés du STo
4.2.1.2. Malgré nous
4.2.1.3. Goumiers
4.2.1.4. Tziganes
4.2.2. Prise en compte de la mémoire de l'ennemi
4.3. 3 : des enjeux mémoriels, une histoire toujours en chantier
4.3.1. Les mémoires sont devenues des objets d'histoire
4.3.2. Le tps de l'histoire est venu mais aussi une hist qui se construit ds le tps
4.3.3. Politique et memoire
4.3.4. "Enseigner le passé c'est le seul moyen de l'empêcher de se reproduire"
4.3.5. Historien sollicite comme témoin/expert
4.3.6. Certaine distance entre état/historien : instrumentalisé parfois l'hist et les memoires
5. II. L'historien questionne les mémoires plurielles
5.1. 1 : le tournant des années 70 : le resistancialisme revisité par l'historien
5.1.1. Plusieurs acteurs
5.1.1.1. Robert Paxton
5.1.1.1.1. Pétain = bouclier
5.1.1.2. Les cinéastes
5.1.2. LES FRANÇAIS PRENNENT CONSCIENCE DE L'AMPLEUR DE LA COLLABORATION
5.1.3. Mais l'état peine à reconnaître ses responsabilités
5.2. 2 : le réveil de la mémoire Juive : le "temps des témoins"
5.2.1. Procès de Adolf EICHMANN
5.2.2. Les cinéastes portent sur la scène publique la mémoire de la persécution des juifs
5.2.3. Dvp des thèses négationnistes
5.2.4. Associations pour la mémoire juive
5.3. 3 : l'émergence des mémoires oubliées, autre objet d'étude
5.3.1. De nb mémoires refont surface y compris les plus meconnues
5.3.2. Reconstruction mémorielle
5.4. 4 : le temps de La justice : les grands procès
5.4.1. Klaus Barbie ; Touvier ; Bousquet ; Papon
5.4.2. Procès très médiatisé avec témoignages de survivants et même historiens