1.1. Plancher moral de l'animalité et/ou de la bestialité comme faute morale individuelle et régression ontologique en deçà de l'humanité OU/ET thématique coloniale-raciste de la hiérarchisation des cultures en fonction de leur proximité relative à une nature animalisante
1.2. Risque toujours présent de la déchéance morale par compromission avec des comportements à la limite supposée de l'humanité-animalité
2. Figure du Monstre - Teratologie
2.1. Tératologie comme savoir des monstres, tentative d'élucider sur le long terme le sens d'une norme d'humanité et d'une frontière en deça de laquelle l'exemplaire d'une espèce n'y appartient pourtant plus, cf Elephant Man, film de David Lynch
3. Constitution progressive du concept d'humanité comme réalité générique
3.1. De la controverse de Valladolid ( 1550-1551) : les indiens ont-ils une âme ? aux exhibitions dans les zoos humains, lente et douloureuse advenue d'une unité de l'humanité comme concept abstrait
4. Anthropotechnie / transhumanisme
4.1. Cf articles sur transhumanisme : fantasme néo-millénariste d'abolir la mort, l'humain serait une forme technologiquement outrepassable : généalogie critique de l'idéologie en cours
5. Rapport au divin
5.1. Thème classique de l'HYBRIS comme désir de transgresser les limites ontologiques assignées à l'humain
5.2. Désir de sainteté et identification à des formes sur-humaines d'existence : l'humain dans sa forme post-lapsaire est à abolir
6. Capitalisme et limites physiques : paradigme productiviste qui s'observe dans tous les domaines de l'existence
6.1. Idéologie olympiste : "plus haut plus loin plus fort", productivisme et performance comme rapport singulier aux limites physiques
6.2. Assaut sur le sommeil, Jonatan Crary : exemples parmi d'autres d'une artificialisation des limites biologiques de l'humain à des buts mercantiles