1. Récolter des informations pour tenter d’évaluer l’impact des séances d’ARPc sur les apprentissages des étudiants
1.1. 3 méthodes
1.1.1. Cartes conceptuelles
1.1.1.1. Faire émerger l’organisation cognitive des étudiants
1.1.1.2. Evaluer qualitativement et quantitativement
1.1.1.2.1. les actions de recours pluridisciplinaire lors de la résolution d’un problème écrit
1.1.1.2.2. la dimension organisationnelle
1.1.1.2.3. la complexité
1.1.1.2.4. de la structuration des connaissances
1.1.1.3. Cet outil
1.1.1.3.1. renseigne sur la manière dont les étudiants structurent leurs connaissances
1.1.1.3.2. serait prédictif de compétences qui seront mises en oeuvre à l’avenir
1.1.2. Questionnaires d’opinion
1.1.2.1. Recueillir les opinions sur la qualité des scénarios proposés pour les séances d’ARPc
1.1.2.2. Recueillir l’avis des étudiants sur les apprentissages réalisés aux séances d’ARPc
1.1.3. Groupes de discussion focalisée
1.1.3.1. Faire émerger les représentations et les opinions en matière d’impact des ARPc sur le recours à un réseau pluridisciplinaire
2. Résultats pour les cartes conceptuelles
2.1. Cartes conceptuelles sont élaborées avant et après les séances d’ARPc
2.1.1. Analyse sur des critères à la fois quantitatifs et qualitatifs
2.1.2. Après la formation, on observe
2.1.2.1. une plus grande précision dans l’expression de la qualification des intervenants professionnels sollicités
2.1.2.2. le nombre d’actions jugées pertinentes par les deux évaluateurs augmente
2.1.2.2.1. ces actions sont plus réalistes et plus viables
2.1.2.2.2. elles sont nommées avec davantage de précision
2.1.2.3. La hiérarchisation des éléments conceptuels ou des actions rapportés a été jugée plus pertinente
2.1.2.4. La structure organisationnelle des cartes est sensiblement plus complexe, avec une présentation moins linéaire ou en étoile et plus souvent en réseau
2.2. Etudiants ont effectué des apprentissages significatifs
2.2.1. évoquent des actions professionnelles
2.2.1.1. plus ciblées
2.2.1.2. plus praticables
2.2.1.3. collaboration pluridisciplinaire intégrée à un réseau plus construit
2.2.2. MAIS
2.2.2.1. de nombreux facteurs confondants qui empêchent de tirer des conclusions définitives
2.2.2.1.1. d’une production individuelle limitée à deux cartes conceptuelles par chacun des étudiants
2.2.2.1.2. alors qu’ils n’étaient pas entraînés la méthode
3. Contexte
3.1. A la Faculté de médecine de l’Université de Liège, les étudiants participent à 14 séances d’apprentissage à la résolution de problèmes complexes( ARPc)
3.2. Cet apprentissage par problèmes vise à permettre aux étudiants de mesurer l’intérêt
3.2.1. du travail en réseau
3.2.2. du recours à d’autres professionnels
3.3. Renouveau pédagogique
3.3.1. Volonté d’améliorer les méthodes pédagogiques jusqu’alors basées sur
3.3.1.1. des enseignements ex cathedra cloisonnés
3.3.1.2. impliquant peu les apprenants
3.3.2. a croissance exponentielle des connaissances à acquérir a justifié une adaptation du contenu des études
4. Nouveau sujet
5. Le dispositif d’apprentissage à la résolution de problèmes complexes (ARPc)
5.1. Exploiter les ressources de la dynamique de groupe
5.2. Viser le développement de l’apprentissage autonome
5.3. S'adressent aux étudiants des deux dernières années de formation pré-graduée en médecine.
5.3.1. Au cours de ces deux années, les étudiants participent à 14 séances d’ARPc
5.3.1.1. chacune étant consacrée à une situation clinique complexe d’une discipline différente. A défaut d’être exhaustives, ces situations sont choisies en raison
5.3.1.1.1. de leurs qualités exemplatives
5.3.1.1.2. de leur complexité
5.3.1.2. Les séances d’ARPc visent à permettre aux étudiants de mesurer la complexité de l’action médicale, l’influence du contexte sur la décision médicale, l’intérêt du travail en réseau et du recours à d’autres professionnels de la santé