La condition ouvrière : 1ère Lecture

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1. Citation

1.1. "Désirer la vérité, c'est désirer un contact direct avec la réalité" Expérimenter

1.2. "Il dépend toujours de nous de rester lucide, alors qu'il ne dépend pas totalement de nous de réussir" (Introduction)

1.3. "La société la moins mauvaise [est] [...] celle où le commun des hommes se trouve le plus souvent dans l'obligation de penser en agissant [en ayant] [...] les plus grandes responsabilités de contrôle sur l'ensemble de la vie collective"

1.4. "Toute condition où l'on se trouve nécessairement dans la même situation au dernier jours [...] d'efforts qu'au premier jour a une ressemblance avec l'esclavage"

1.5. "La révolution n'est pas un bouleversement irrationnel mais "un travail""

1.6. "[La] deuxième révolution industrielle [...] [se définit par] l'utilisation scientifique de la matière vivante"

1.7. "J'ai reçu la pour toujours la marque de l'esclavage"

1.8. "[il y a] un élément irréductible de servitude que même une parfaite équité sociale n'effacerait pas" servitude naturelle de l'homme face à ces besoins. Cette servitude n'est cependant pas mauvaise "Tout ce qui est réel est soumis à la nécessité" "La nécessité est partout et le bien nulle part" "[il y a les] souffrances inscrites dans la nature des chose" et celles "qui sont des effets de nos crimes et tombent sur ceux qui ne les méritent pas" "[Les] souffrances inscrites dans l'essence même du travail ne dégradent pas" "Tout ce qui s'y ajoute est injuste et dégrade" "[il ne faut pas confondre] l'acceptation des souffrances physiques et morales inévitables, dans la mesure où elles sont inévitables" avec la "soumission"

1.9. "Ce ne serait pas une revendication ; ce serait un soulèvement tout de l'être tout entier"

1.10. "[Tout ce qui dans le travail] Tue dans l'âme la faculté qui y constitue la racine même de toute vocation surnaturelle"

1.11. "Le peuple a besoin de poésie comme de pain"

1.12. "Le déséquilibre ne peut être réparé que par un développement spirituel dans le même domaine"

1.13. "Elle a changé pour moi non pas telle ou telle de mes idées [...] mais infiniment plus, toute ma perspective sur les choses, le sentiment même que j'ai de la vie"

1.14. "La tentation la plus difficile à repousser, dans une pareille vie, c'est celle de renoncer tout à fait à penser : on sent si bien que c'est l'unique moyen de ne plus souffrir"

1.15. "Ainsi il ne reste pas d'autres sentiment possible à l'égard de son propre sort que la tristesse"

1.16. "Ce qu'un être humain peut vous faire de pire au monde, c'est de vous infliger des souffrances qui brisent la vitalité et par conséquent la capacité de travail"

1.17. "voir des années s'étendre devant sois" On n'est plus maître, on devient passif devant le temps (servitude première est celle du rythme que la machine impose à l'homme)

1.18. "La naïveté d'un homme qui n'a jamais souffert"

1.19. "Physiquement épuisée mais moralement endurcie"

1.20. "Je sentais la joie de mange un pain qu'on a gagné"

1.20.1. "[Maths sup moyen de ] Former l'attention en tuant la réflexion"

1.21. "que je n'avais jamais fait que ça - que je ne ferais jamais que ça"

1.22. "ça fait trop mal même d'y penser"

1.23. "Lentement, dans la souffrance j'ai reconquis à travers l'esclavage le sentiment de ma dignité d'être humain, un sentiment qui ne s'appuyait sur rien d'extérieur cette fois "

1.24. "Il faut, en se mettant devant sa machine, tuer son âme pour 8 heures par jour, sa pensée, ses sentiments, tout" "Se taire et plier" "Les gestes sont à chaque instant déterminer par le travail" "Cette absence de pensée indispensable aux esclaves de la machine moderne"

1.25. "Et quand même, je suis heureuse d'avoir vécu ça" "Pour me défendre moi-même de l'oubli"

1.26. "On nous fait grâce en nous permettant de nous crever"

1.27. "Les secondes de la vie des ouvrières est la seule chose qu'on économise aussi précieusement"

1.28. "Débrouillez vous, ce n'est pas mon boulot" Un monteur

1.29. "Tenons toujours le coup aujourd'hui"

1.30. "Médiocre" Simone qualifiant son travail lent

1.31. "émotions de débutante"

1.32. "Le temps était un poids intolérable"

1.33. "L'objet de la crainte c'était les ordres"

1.34. "On se rend enfin compte de sa propre importance"

1.35. "D'autres sont là pour penser pour nous" Mimi

1.36. "Ce qui compte dans une vie humaine, ce ne sont pas les évènements qui y dominent le cours des années - ou même des mois - ou même des jours. C'est la manière dont s'enchaine une minute à la suivante, et ce qu'il en coûte à chacun dans son corps, dans son cœur, dans son âme"

1.37. "L'oppression a partit d'un certain degré d'intensité, engendre non une tendance à la révolte, mais une tendance presque irrésistible à la plus complète soumission"

1.38. "Droits [entre le Roi et ceux du peuple] ne s'accorde jamais si bien que dans le silence" Citation utilisé par simone

1.39. "Ce qui abaisse l'intelligence dégrade tout l'homme"

1.40. "Mon sentiment de la dignité humaine reste identiquement le même, qu'il s'agisse de moi ou de n'importe quel homme"

1.41. "On ne remercie pas les gens des contraintes qu'on leur impose"

1.42. "Faire du travail un moyen pour chaque homme de dominer la matière"

1.43. "Je n'ai pas encore fais assez de mauvaise expérience pour désespérer comme vous"

1.44. "Le propre d'un homme supérieur est de dépasser la culture qu'il a reçue"

1.45. "Plutôt souffrir tout cela en silence. C'est encore moins douloureux.

1.46. "Bien malgré soi, sous la pression d'une dure nécessité" Homère

1.47. "Ce qui est nécessaire pour sortir le plus grand nombre de produits possible, ce n'est pas nécessairement ce qui peut satisfaire les hommes qui travaillent dans l'usine"

1.48. "Tant qu'on n'est pas mort au bout d'une heure de travail, c'est, aux yeux des patrons, qu'on pouvait travailler encore plus"

1.49. "L'homme est une machine qui obéit à la voix"

1.50. "Les riches et les puissants trouvent le plus souvent leur raison de vivre dans leur orgueil, les opprimés doivent trouver leur raison de vivre dans leurs hontes"

1.51. "Leurs bonnes intentions sont de la nature qui pavent l'enfer" (en parlant de ceux qui ne savent pas ruser avec le temps)

1.52. "On travaille seulement parce qu'on a besoin de manger. Mais on mange pour pouvoir continuer de travailler"

1.53. "Le peuple a besoin de poésie comme de pain"

2. Réflexion travail

2.1. -Lien physique / mental dans le travail -On ne peut tout changer, mais rien ne peut changer certaines choses chez nous aussi -Le plus important c'est comprendre -Le travail ne peut être qu'intellectuel et doit même surtout être physique expérimental -Le travail peut obséder -Si on est passif et servile, le travail perd son sens -Le sens du travail c'est le sens de notre vie -Le travail peut emmener du danger -La difficulté et nécessaire -Le travail est source de liberté ou de servitude, dépendant de la cause -Vas et viens entre action et pensé -On doit créer les choses sans se laisser gouverner par elles -Pour profiter pleinement du résultat du travail, if faut avoir vu, compris, expérimenter -Ce sont nos émotions qui nous travaillent en premier -Le travail doit élever l'homme, sinon le travail est mauvais -On devient servile lorsqu'on arrête le travail de prendre conscience (ce qui nous sépare des bêtes) -Le travail transforme l'homme -Notre environnement nous définit partiellement -Travail de mémoire, effort de supporter ce qui était dur -Contrôle de la temporalité libère -Lé révolution est un travail -Le travail est possible / obligatoire -Travailler bien c'est oser -Il faut se concentrer sur ce qui est possible de faire (au moins dans un premier temps) -Le sens et l'utilité du travail est primordial -La nécessité et l'illusion corrompent le travail -La dignité est importante dans le travail -Tout travail est constitué des même parties, mais assemblées différemment -Il faut choisir le moment opportun au travail -Le travail à cause du besoin est asservissant, autant le faire de manière froide pour être cohérent (entre deux quand même hein ?) -Le travail doit être un art -Tant qu'on est dans le jus ça passe, s'y remettre c'est dur -Effort de généralisation et de particularisation -Tiraillement entre deux nécessité : le corps (la faim etc..) et l'esprit (la liberté, la dignité)

3. Oeuvre

3.1. Introduction

3.1.1. -Simone Weil s'intéresse à la condition ouvrière, à sa servitude et cherche à comprendre comment résoudre le problème, elle met un point d'honneur à l'expérience et va pendant 3 mois à l'usine -Elle considère nécessaire d'expérimenter les souffrances pour les comprendre. Elle s'engage beaucoup -Elle est à la recherche de la "vérité", de la "vraie vie" dans le travail dur des ouvriers -Question de la servitude dans le travail : perte du sens, de la responsabilité, corruption par l'argent, assujettis aux objets -Elle est proche du peuple -Elle ne veut pas d'optimisme creux, elle veut comprendre fondamentalement et voir la vérité -Il lui a fallut une certaine maturité pour comprendre la globalité de son expérience à l'usine. Elle avait une envie décalé d'aller à l'usine (c'est terrible en vrai) -L'usine fatigue physiquement et inhibe l'activité mentale -La perte de la dignité est un des facteurs les plus aliénants -L'indifférence est courant entre ouvriers -Tentation d'oublier pour se faciliter le quotidien -Importance du contrôle (notamment temporel) -L'importance est l'enchaînement et non les évènements en tant que telles -Dans la condition ouvrière on devient sois même complice de sa servitude -Il faudrait utiliser les qualités des ouvriers pour les libérer : comment faire ? -La peur et l'argent motive les ouvriers. Perte du rapport entre le travail et le salaire, mais devient seule occupation (devant celles vitales) -Sortir de sa zone de "confort" nécessite du courage, un engagement -L'oppression se justifie par la "nécessité" et le totalitarisme par la croyance que le peuple dirigera (impérialisme ouvrier) -Il faut retrouver son honneur pour avancer -Il faut choisir le moment opportun aux combats -Il faut accepter de prendre des responsabilités -Taylorisme c'est une organisation "scientifique" du travail qui exploite l'homme 'là ou la science le libère normalement) -Différente de la vraie science de Descartes -Des machines flexibles permettraient de renverser l'ordre actuel de servilité : la machine retournerait aux services de l'homme -Le travail a toujours une part de servitude car il répond à un besoin. La finalité est un raison libératrice au contraire. Le spirituel est libérateur -Le réel = la nécessité (de ne pouvoir qu'exister (véritable, malheur) ET de gagner sa vie (fausse, injustice, mauvais)) -Esclavage : travail répétitif et dont on n'a pas le SENTIMENT d'être utile (aliénation) -Le travail (nécessité sociale) n'est pas la seule source de servitude NI la rédemption de nos maux -Une bonne révolution est basée sur les raisons profondes de l'asservissement sociale -On achète le travail servile, alors que la liberté du travail n'a pas de prix -Il faut changer les conditions sans détruire le cadre économique

3.2. Lettres

3.2.1. à Albertine

3.2.1.1. -La vie en usine est différente car réelle cette fois (plus imaginée) -Travail inhumain, bureaucratique, occuper seulement à voir LA seconde en cours. Seul intérêt de la vitesse c'est l'exercice mental de chercher comment accélérer -L'ennui réduit la qualité du travail -Le travail est dure, on ne peut être soit qu'en dehors. La fatigue donne envie d'arrêter de réfléchir et de se laisser aller physiquement. On ne ressent plus rien car ça rendrait le travail plus pénible, alors on réprime tout (que tristesse) -Pas de vraie fraternité dans difficulté, concurrence -Travailler pour quelque chose, dans un sens qu'on a choisit est fort et beau. L'effort physique renforce le mental -Le travail doit venir du sentiment. C'est de se premier que vient le mal être sinon -Conditions physiques difficiles, conséquences grave si erreur (concentration constante, ne pas fléchir) -Sentiment du mérite est bon. Causes initiales dignité sont extérieurs et sont rapidement brisées par une brutalité régulière. Cela amène à la docilité. Si on a la force, la nouvelle dignité atteinte vient de l'intérieur -Il y a une hiérarchie forte qui humilie, les instants libre sont vécus comme grâce -Cette servitude laisse des séquelles

3.2.2. Nicolas

3.2.2.1. -Normes régulent le travail, mais son inatteignables. -Idées résistances ne viennent même pas, seules des plaintes non-formulées

3.2.3. Simone

3.2.3.1. -Arrivé dans l'usine par des faveurs, car peu efficace -Elle a l'avantage de ne pas être obligée de travailler -Certains postes (rares) permettent un travail plus intéressant et humains, qui diminuent avec la rationalisation -Pas de sécurité travail, beaucoup de temps libre mais mangé par fatigue -Les actes de gentillesses et d'intelligences sont pures car ils surviennent même à travers une fatigue extrême -Les sensations sont mauvaises, les chercher c'est être égoïste et ne pas voir la vraie vie. Il faut avoir les sensations par l'activité, qui en amène de plus profondes -L'amour c'est engager sa vie, il ne faut pas le faire avant de savoir ce qu'on veut de la vie (connaitre et non pas rêver). Nécessite concilier besoin et liberté -Il faut former son esprit, apprendre à travailler et entrainer son corps -Conseil sur travail des matières : le faire de manière plus vivante et le prendre comme une base pour continuer soit même plus tard -La souffrance n'importe pas tant qu'elle s'accompagne de joies

3.2.4. Boris

3.2.4.1. -On sent le travail fait -On est toujours poussé à faire plus, mieux, plus vite sans répit -Les effets sur l'homme sont indélébiles -On s'habitue et on ne souffre plus -Corruption des ouvriers : responsabilité collective, souffrance individuelle -On ne ressent pas ses souffrances comme sienne mais comme celle des ouvriers

3.3. Journal

3.3.1. -Description du travail effectué, calcul des gains, décomposition des tâches, paies pour chaque tâche, son efficacité, les erreurs .... -Relevé très froid (la plupart du temps) -Une fille est virée à cause mauvais travail (du à maladie), certaines sont la pour survivre, d'autres pour gagner plus -Perte du sentiment du besoin de sa sécurité -Réussite parfois, souvent des ratés -Différence entre du et payé, à cause des pénalités : lenteur (billet coulé), pièces ratées etc... -Beaucoup d'étapes à faire dans ordre précis, efficacement, longtemps -La fatigue est ce qui fait rater des pièces -Semi sentiment de révolte (personnes parlant mal français en plus) -Moments de faiblesses à cause de tous les maux -Compliqué : trouver le procéder efficace -Problèmes de sommeils arrivent -Toujours calculs des heures, payes, retard etc.... très énergivore, force à réfléchir -Jalousie entre ouvrières (boulot mieux payé, travaux moins fatiguant etc...) -L'épuisement totale mène à la perte d'espoir (soumission avant révolution) -Supérieur humiliants etc.. -La fatigue fait oublier tout en dehors du travail -Dépendance forte face à l'extérieur -Seule source force : fraternité, indignation : tient longtemps ? -La révolte nécessite de savoir contre quoi on se révolte : le travail ? amène sentiment mauvais : pas bon pour le travail -Repos pour otite / fatigue (5 semaines) -Injustice du temps : temps pour aller chercher sa paye est déduit du temps payé -énervement monte, mais fatigue plus senti ? Fatigue fait perdre appétit etc... conséquences sur la vie extérieure -Joie d'atteindre des objectifs ou tristesse d'en être loin -Penser réduit l'efficacité, méthode pour active pour éviter de penser et aller plus vite -Machines cassent parfois : perte de temps / d'argent / source de frustration -Joie Morale / Douleur physique -Mauvaise gestion du travail : précaution inutiles, techniques pas vu avant etc... -Haut et de bas, quelques fois des moments bien, agréables presque mais souvent dur, en retard, fatiguée -S'insulte elle même (intériorisation de sa condition). Peur de rater une pièce. Plus le cœur à travailler, sentiment dégoût. Perte confiance en sois totale, distraction par son esprit régulier -Efficacité dégringole. Commence à ne plus être consciencieuse (cache pièces raté, ment légèrement sur bons etc...), fatigue et perte bonne volonté -S'approprie de plus en plus les machines. Fatigue empêche manger etc... -Le repos précédent qui avait fait du travail quelque chose d'agréable a été consommé -Début : Difficile, fait souffrir, les des objectifs, cris et énervement de la hiérarchie. Coup de main reste à prendre -Puis, certaines joies dans l'accomplissement : exercices physiques cools, rapidité sympas, réussir à accélérer satisfaisant, responsabilité font du bien. Camaraderie s'installe, aide quand besoin, explications (pas par tous) -Finalement, rythme prit, connaissance des machines, mode de travail "sans interruption". Nécessite repos avant tout de même pour arriver à l'usine heureux, sinon travail morne et triste. La fatigue mène à un travail de piètre qualité, affecte les performances globales

3.3.2. -Dualité : comprend mieux machines / techniques = devient meilleure, mais est de plus en plus dégoûté et indifférente vis à vis de son travail -Reprend confiance dans sa capacité à faire du bon travail (moins de scrupule sur l'échec aussi ? comme avait dit mimi elle s'en faisait trop ? (par rapport à ce qu'il faut pour tenir) -Le fait de voir que son travail compte (quelqu'un attend qu'elle ait finit sa tâche) l'aide à travailler efficacement) -Finit par accepter, remplace soumission -Temps constamment présent, source de l'esclavagisme -éducation seul moyen de ne pas devenir esclave -Fierté de certaines personnes de leur savoir -Alsthom, moins bien payer, mais différents travaux, moins réduite en esclavage -Sonnerie dicte les temps de libertés (dès que finit, se barrent, aucune volonté, soumises à l'heure) -Sentiment de reconnaissance de donner du travail (syndrome de Stockholm) -Renault pire qu'Alsthom -Les ouvrières se plient au protocole (qui peut sembler étrange de l'extérieur : rester debout devant le portail ouvert) -Quelques ouvrières sont plus touché par l'art et le monde extérieur que la plupart -Souffrance moqué : ceux qui ne souffrent pas = comprennent pas, ceux qui souffrent = n'ont pas le temps pour toi -On oubli la possibilité de s'arrêter de travailler et d'aller ailleurs (inhibe réflexion) -Courage pour avancer au jour le jour, pas pour imaginer tenir des mois -Dégradation mentale de l'être -Syndicats jouent un double jeux qui n'aide pas les ouvriers -Travail par inertie, les pauses sont mortelles -Sentiment d'honneur à son métier (se raccrocher à quelque chose d'humain) -Simone commence à devenir méchante dans ses propos avec d'autres moins compétents, perte humanité profonde (un peu seulement) -Plaisir de voir l'humilité -Question des responsabilités, qui doit être réprimandé -Retour souffrances mentales et physiques -Améliorations de la techniques, commence à comprendre comment réparer les machines, et d'où viennent les problèmes. Compétences techniques et intellectuelles -Retarder un autre, c'est le compenser avec son salaire -Rancœur passe au bout d'un moment -La peur et l'angoisse mange de l'intérieur et mènent aux cachotteries, à l'excès des moments où on a -On apprend à oublier les mauvaises expériences pour bien travailler

3.3.3. -Peur de ne plus avoir la force -N'ose toujours pas lever la voix contre responsables (ouvriers ou supérieurs, mais parle aux supérieurs) -Joie tant qu'on oublie le boulot -Boulot facile souvent plus dangereux -Laisse couler les choses (plus d'histoire de bons chez Renault, juste des pièces à faire) -Notion du retard, accumulé, comme une fatalité (chaque fois rattrapé, retard repris) -Problème d'organisation avec le matériel (bataille entre ouvrières pour en avoir) et réparation machine cousi cousa -Se critique elle-même fortement -Réfléchis comment résoudre organisation caisses (retour pensée) -Prend le bus comme tout le monde : sensation étrange d'avoir les même droits que les autres (qu'elle avait perdue) -Fatigue à l'usine = danger à la guerre, ne doit pas exister par convention -Problèmes responsabilité avec une machine, problème de fraise. Incompréhension des causes avancés par les supérieurs comme origine du problème -Changement physique se voit -Ton dur avec les "incapables" -Ne déprécie pas les temps morts pour se poser (comme d'autres) -Essaye d'avancer, de comprendre, de pousser plus loin -Autonomie qui fait que d'abord Leclerc l'engueule, mais gentil quand voit le bon travail -Peur de l'engueulade lui fait cacher des problèmes, essaye de les réparer elle-même -La paye reçut un jour plus tôt qu'elle pensait lui fait un bien fout = elle se fait giga plez (peut être trop ?) -Peur de casser la fraise la ronge (temps perdu avec les réparations) -Se remotive pour ne pas avoir "mauvaise conscience" (reprend conscience ! depuis qu'elle apprend le fonctionnement théorique des machines ?) -Atteint les 3F/h très régulièrement (vendu elle aussi ?) -La fin de son séjour à l'usine arrive, perd motivation, marre (car plus dedans ?) -Retour travail toujours relou -Conclusion : humilié, perd sentiment de ses droits, déchirement à la fin des pauses, perte confiance en sois / abandon de sois / besoin de compter pour les autres -Pire = humiliation, pas souffrance. Besoin responsabilités

3.3.4. -Organisation du travail : Séparation du travail : selon domaine ou difficulté -Un chef doit accepter les actions des ouvriers 9/10 et la 10ème avoir une idée brillante -Trouve souvent des idées avec les stats plutôt qu'avec le monde (critique ?) -Chaque ouvrier à une place, ordre des choses -Problèmes de sécurités -Il faut résoudre tous les imprévus et les détails -Besoin de plus en plus de personnes qualifiés -éducation avec but pratique derrière -Formation d'élites très fermés L'ouvrier ne comprend pas la machine, les problèmes (vu comme une bête avec volonté). Tentative de réparation abîme la machine même si remarche temporairement -L'ouvrier ignore tout de l'intérêt de son travail (aliénant) -Travail efficace est répartie : chaque main fait UNE chose -Directeurs s'épargnent du boulot et n'ont pas de connaissances techniques poussés -Organisation de l'usine pose problème : manque sens (plus d'efforts pour les tâches les moins payés), à cause gestion du temps -Solution proposée : Signaler tous le problèmes possibles, pour que les ouvriers comprennent, connaissent et évite les peurs inutiles -Problème vient du fait que le travail est constant, continue, nervosité perpétuelle -Décrit la vie de quelques personnes -Travail bien si connaissance profonde de ceux avec quoi on travaille (structure machine, culture technicien, nature travaux) : amène à l'art -Besoin d'apporter du théorique et de relier plus théorique et pratique (dans enseignement, vu des choses etc...) -Veut tout lister, travail de connaissance / apprentissage chez l'ouvrier à rajouter -Questionnement sur les compétences acquises : comment acquises ? conscience ? -Physique : Objets de contemplations / matière, obstacle au travail -Régler problèmes de responsabilité dans l'usine : ne pas laisser de zone blanche -Peine : Lutte sur la matière et sois / Servitude dégradante -Besoin de classer, comprendre -Compliqué car : homme pense sur l'universel, mais doit se pencher sur le particulier -Simone s'intéresse au côté scientifique du fonctionnement des machines -Critique théâtre Racine (communique pas la souffrance car omet travail physique), Homère mieux -Met en place méthode et outils pour travailler efficacement et sans s'asservir (travailler conscient) -Zones de l'usine plus importante : personnel protégé (bien et pas bien) -Usine peu adaptable = problème sens pour les ouvriers -Jugé, et expérience comme moyen d'expliquer pourquoi certains sont meilleurs (part d'inconnue que Simone veut lever) -Des ouvriers "bateau" accepte comme moyen de comprendre "c'est comme ça" -Discipliner son attention est un art -Déconnection salaire / travail -Relation d'autorité homme / machine à changer

3.3.5. -Simone invite les ouvriers à parler de le situation (bien / mal etc...) = moyen de comprendre mieux les tenants et aboutissants des situations -Apporte source de libération et retrouvaille de sens pour les ouvriers intéressés -Anonymise pour assurer aucun problème supplémentaire aux ouvriers -évoque tous les aspects : relations chefs / ouvriers, moments joies / tristesse etc... -problème fondamentale est la compréhension entre supérieurs et inférieurs + supérieurs seuls peuvent régler les problèmes / les inférieurs seuls connaissent les problèmes -N'accuse pas, mais bonne volonté ne suffit pas -Ne crois pas en la révolution (ce qui fait peur au patron) -Comprendre les causes / conséquences des nécessité important. Rend le tout moins arbitraire et plus simple à supporter -Il faut essayer pour dépasser et avancer -Le directeur a finalement refusé de publier la lettre. Il trouve que ça attise la révolution + les ouvriers ne peuvent pas être élevés -Problèmes = nécessités du quotidien qui rattrape les motivations d'actions à longs termes -Permettre de s'exprimer adoucis les peines -Il ne faut pas dresser riches contre pauvre, mais les faire se comprendre -Se confie sur son sentiment dignité / de droit. Le patron des Rosière trouve qu'elle en fait trop (n'a pas le caractère pour) -Contente de pouvoir échanger avec quelqu'un "d'en haut" -Savoir qu'on peut se faire humilier suffit à réfréner les ardeurs -Sentiment de ne pas compter est terrible -avoir été courageux n'autorise pas à critiquer le courage des autres, situations pas comparables -Révolte dans usine dur car on se révolte contre quoi ? -On finit par trouver naturel de ne pas compter -Besoin actes + prise conscience -Besoin stimulations intellectuelles -Ceux qui apprennent en plus du travail sont révolutionnaires ou veulent monter -Simone trouve que le directeur exagère le risque qu'il prendrait. Elle ne pense pas qu'une révolution arrivera bientôt + il sera maître de chaque étape (continue ou pas), mais attention à moitié fait = problèmes -Problèmes ne sont pas les idées de liberté, mais y penser quand on sait qu'on n'y a pas accès. Vécut de la servitude -Le stoïcisme n'est pas possible puisque l'appât du gain et la peur motive le travail à l'usine

3.3.6. -Besoin collaboration (le mieux) -Sans révolution, il faut quand même que les ouvriers se relèvent (fin servitude, mais pas renversement pouvoir, travail plus juste et égalité) -Pouvoir immense des patrons, presque divins -Le travail doit être une éducation -Besoin d'authenticité pour ses expériences (souhaite discrétion embauche) -Opposition ouvriers / patrons / matériel -Savoir qui peut nous virer oblige à devoir ne pas déplaire (terrible) -Travail non asservissant nécessite confiance mutuel ouvriers / patrons -Importance de confronter idée et réalité -Reste à la merci des décision du patron, mais pour démarche à elle, s'enrichir intellectuellement -Vulgarisation importante, rendre accessible à tous (égalité) -Devoir se questionner, et revoir comment faire, réapprendre est pénible (mais nécessaire pour avancer) -Il faut éduquer les gens, manque culture -Compare situation avec ouvriers à celle avec un directeur pour qu'il puisse se rendre compte des choses qu'il demande -Se réjouit de la grève car sert à tous, même aux patrons : bon de se sentir rabaisser une fois (problème avec condition ouvrière n'est pas l'état mais la durée, pas contrôlé par l'ouvrier)

3.3.7. -Trouve livre de Lafitte intéressant, mais pas du tout poussé et vague -Comparaison des rapports hommes / machines, établissement de la nature des actions. Machines : Force + activité humaine = résultat -Besoin classer, mais comment ? -Besoin de l'élite des ingénieurs (plus intelligents et compétent, ne manqueraient les détails ?) -Travail important, il ne faut pas vouloir le remplacer par loisir. Travail nécessaire pour faire des choses grandes -Organiser travail autour : ordre / liberté -Besoin de souplesse chez les machines, ouvriers mieux former : feront les suite et non les séries, mélange ingénieur / ouvrier -Préfère multitudes petits atelier qui assistent la région, que gros pour la nation entière -Ne pas être seul dans réflexion est important. Aujourd'hui peu de gens pensent, perte culture comme siècle lumière -Analyse bien, mais conclusion ? -Chaque homme conserve en lui la possibilité de faire acte d'homme car peut utiliser son travail de l'usine ailleurs (compétences)

3.3.8. -Description expériences générale usine : (sous pseudonyme) rapidité, questionnements, flou, difficulté physique, peur du choix des autres (des supérieurs), asservissement du temps -Différence bon sens / officiel -Questionnement constant rend la vie dure : c'est ainsi que chaque moment s'enchaine, avec des questions -Importance non de ce que les chefs pensent, mais de ce qu'ils laissent penser -Fragilité des conditions : pas le droit à la moindre faiblesse -Même ceux de bonne constitution faiblissent -Sentiment de ne pas compter, de ne pas avoir d'individualité -Dictature du temps -Importance grève est dans l'inversion des rôle, un regain d'humanité chez les ouvriers : moments joies / fêtes / fraternité, diminution des chefs qu'y doivent plier, même temporairement -Importance de l'état dans la fixation des conditions ouvrières -Rôle de surveillance des comptes par des syndicaux pour inverser durablement rapport force avec Patronat. Impose le rythme de l'homme (plus des machines) -Attente juste avant évènement est insupportable -Forces humaines limités -Revendication par les syndicats : habitudes de la passivité -Cependant, manque de revendications morales. tranquillité d'esprit avec salaire minimum, mais engendre renvoie ? surement, d'autre mesures doivent être mises en œuvre -

3.4. Lettre

3.4.1. Auguste

3.4.1.1. -La dignité dépend de l'extérieur, pour que l'intérieur il faut la reconstruire après destruction -Affirme sa capacité à faire des travaux durs et physiques (et volonté) -Bon travail fait appel bonne volonté / énergie / intelligence ouvrier. Ajd, juste contrainte brutale -Courage s'efface juste avant ce qu'on a attendu depuis longtemps -Problème usine c'est que s'humilie soit même, on se plie et on se fait plier. Rappels insignifiants de notre condition sont horribles -Il faut pouvoir garder lucidité / conscience / dignité -Avec désespoir on ne peut pas attendre raison de la part des ouvriers -Pour réforme, attendre que les ouvriers aient repris l'habitude de plier pour commencer rapport confiance sans qu'ils en demandent trop (sous effet "adrénaline" grève) -Nécessité de faire comprendre nécessité et non arbitraire du patron -Ouvriers pas considérés X -Ouvriers doivent imposer leur brutalité ET chopper des responsabilités et les assumer. Conséquences de leur grève -Moyen de propagation savoir dans les usines. Collaboration > domination arbitraire -Ce ne sont pas les ouvriers qui refuse la reprise -

3.4.1.2. Conversation deux patrons : -N'ont plus rien n'a perdre, ils veulent faire la grève -Se disent être détestés de tous alors qu'ils fournissent le nécessaire pour vivre. Vocabulaire belliqueux -Alors que les patrons Russes ont découvert qu'ils avaient beaucoup à perdre. Et méprise grève ouvrière -Selon Simone, ils sont inutiles eux particulièrement -Patron prenne aspect révolutionnaire car pensent qu'ils n'ont plus rien n'à perdre, Ouvrier conservateur pour garder ce qu'il ont encore :/ -On peut généraliser car dans lieux public et bien affirmer : possible que dans un cadre où avis partagé -Tout ça à cause loi régulation embauche / renvoies

3.4.1.3. Réponse : -Patron ont cet état d'esprit, mais pas même avis -Les patrons ont pris des risques financiers, ont peinés et pestent contre des mesures qui restreigne leur pouvoirs qu'ils jugent nécessaire au bon fonctionnement de leur usine -éduquer à ne se fier qu'à eux et qu'ils sont utiles. Ne demandent qu'à être laissé tranquille -Pas raisons valables, mais normal qu'ils pensent et font ceci -Ont tout sacrifié pour leur usine, la perdre c'est tout perdre pour eux -Ne peuvent pas imaginer les maux qu'ils n'ont jamais subit (faim etc..) -Réguler les gros oui, les petits c'est les tuer (comme en Russie de l'époque) -Donner pouvoir aux patrons, mais le minimum -Ouvriers ne sont qu'un quart français, ne peuvent pas décider pour tous -L'état actuel ne pourra appliquer toutes les règles qu'elles proposent, et qui ne seront pas comprises des patrons

3.5. Rationalisation

3.5.1. -Se réclame des sciences (et ça claque à l'époque) -Utilisation scientifique de l'inerte, puis vivant, puis hommes -Opposition producteur (côté ouvriers) / produits (côté bourgeois) -N'ont pas le luxe de penser aux problèmes globaux, ni de les résoudre, car en plus les maux de l'usine se propagent dans la vie hors -Pour bourgeois : n'a de valeur que les francs. Oublis revendications fondamentales -Problèmes = gérer besoins production et humains. Capitalisme oublis humains, anarchistes production : Il faut considérer les deux -Suppression des capitaux et de la propriété ne va en rien aider -Les patrons gardent du profits avec des ouvriers heureux, mais des ouvriers peuvent être malheureux dans une usine sociale (pas de solution simple, + fuck marxisme ?) -Triade : Production, travail, consommation -Pour résoudre problème il faut déjà le poser, sans quoi on ne saura quoi faire -Il faut partir du système actuelle et faire comme il a été fait pour se modèle

3.5.2. Histoire Taylor : -Travaillait non pas par nécessité (famille bourgeoise) -Taylorisme fait pour prendre le pouvoir aux ouvriers qui décidaient de la cadence, et donc du prix -Détermination des méthodes les plus efficaces (autrefois détenus par les ouvriers, ce qui irritait Taylor -Taylorisme ne veut que des ouvriers costauds, mais il n'y en a pas assez -Brise l'influence des syndicats qui limitaient la production pour diminuer le chômage -Ford = travail à la chaîne. Remplace ouvriers. Ôte à l'ouvrier le choix de méthode -Les vrais progrès techniques ne pèsent pas sur l'ouvrier -Taylorisme, ou comment exploiter plus sans rallonger journée de travail (qui ne peuvent pas être rallongé de beaucoup). Travail pas mieux, mais plus -On croit à feignantise des ouvriers car on ne compte que par heures, intensité non-mesurable -

3.5.3. -Primes / surveillances / renvoi brise ouvriers. Taylor disait avoir régler problème sociaux car partons, ouvriers, consommateurs ont les même intérêts. Mais augmentation très faible des ouvriers pour beaucoup plus dur qu'avant -Ce que produisent les usines Tayloriste ne sont pas des produits pour des besoins fondamentaux, mais superficiel et luxueux, service, pubs -Augmente part d'ouvriers sans qualifications -Objectif : concurrence, destruction fraternité pour compétitivité -Monotonie terrible mais Ford pense que les ouvriers aiment bien car ne veulent pas de changement (n'en sont plus capable + signifie salaire plus bas) -Connaissance des temps de travaux pour ouvriers = secrets commerciaux et industriels pour patrons -Ne reste plus que l'énergie (plus bonne volonté / intelligence) -Taylorisme : rien de scientifique, apporte contrainte et non meilleures techniques -Rend chefs paresseux : problèmes ? pousser plus les ouvriers -Savants sont souvent (? parfois ?) payé, ne pas s'y fier

3.6. -Régler problème nécessite de comprendre -Les ouvriers eux même ne peuvent pas comprendre -Si usine = vie rythmé, collective, sens acquis, sentiment indispensable = cool, mais pas le cas -Contradiction : le hasard existe, tout le monde le sais, mais n'est pas reconnu. Comme les règles jamais vérifiés, les ordres contradictoires.... -Si souffrance de la nécessité, cool. Mais là, inutile -L'ouvrier se répugne au plus profond de lui même -On parle que des salaire car les sentiments sont difficiles à comprendre -Chaque instant peut arriver un ordre. Problème = futur a soit humiliation de l'ordre OU monotonie infinie. On ne peut même pas se laisser porter par cadence car elle peut s'arrêter et il faut réagir => Angoissant -Joie quand on réfléchit et réussit, quand camaraderie, mais sentiment écrasé et ne peut être partagé : importance = résultat, pas comment (enlève fierté de l'ouvrier dans sa création) -Ouvriers = rapports entre les choses pas entre les hommes -Inversion rôle hommes / choses dans la considération par les supérieurs -Rythme bien ,beau et dégrade pas. En usine = cadence -Belle technique semble être faite lentement, mais en usine tout semble précipité et misérable -Obligation de mettre l'argent en problème principale et même obsession pour continuer de tenir -Ceux étrangers à l'usine ne peuvent comprendre les plaintes -L'homme a besoin de s'approprier par la penser le monde : les lieux, les choses etc... Or l'usine l'en empêche. Monde parfait donne ceci a tout le monde -L'ouvrier est un fantôme, ne laisse pas sa marque -L'usine crée, par l'ouvrier (sentiment) -Sentiment constant d'être étranger à son usine -Le malheur ne passe que par les impressions, qui sont attachés aux circonstances -difficulté de se faire croire ainsi -Silence et mensonge intérieur du au malheur indicible -Difficulté expression douleur car pudeur fait croire à des fausses sources de malheur -Expérience de quelqu'un qui sait qu'il n'est pas là éternellement peut être faussé, mais pas si s'oublie soit et sa raison de la venue avec difficulté du travail -Un changement : permettre de faire visiter à famille lieux de travail -Souffrance pas grave, mais besoin d'avoir des joies aussi dans les usines -Volonté syndicale à côté de la plaque : pas besoin réduire travail autant, surtout que peux plus être esclave si pas contraint assez longtemps -Montré œuvre achevé à laquelle les ouvriers ont participés -Arrêté travail où geste identiques répétés, les bourgeois ne font ce genre de travail et ne sont pas mieux constitué, donc travail pas non plus bien pour pauvres -Homme pratique car machine qu'on a pas à fabriquer -Rien n'est fait de grand sans une PARTIE d'ennui et de monotonie -Besoin mélange uniformité et variété. Ce mélange est dans l'usine, mais à l'envers -Gestion ordre empêche toute prévision, toute gestion du temps (or esprit besoin posséder) -Aucun sentiment d'avancement, à part fin journée qui précède une autre -Changement : donner choix dans ordre des tâches pour la quinzaine (pas choix des tâches, juste ordre)

3.7. -Circonstances rendent difficile changements -Méfiance maladive des ouvriers envers les supérieurs -école doit éveiller l'intelligence et être plus pratique -Mais attention impérialisme ouvrier, fantasme crée par syndicats -Maux vient des usines, à corriger dans les usines

3.8. Lettre à syndiqué

3.8.1. -Usine mange les forces pour tout autres activité extérieur -Se syndicaliser est une responsabilité à prendre, un travail à faire au quotidien -Avant syndicats : solitude dans difficultés -Les français connaissent maintenant les difficultés -Prend conscience que force est du aux syndicats, pas à soit

3.9. Situation post juin 1936

3.9.1. -Patrons veulent reprendre puissance -Les délégués abusent de leur pouvoirs double (sur patron pour les grèves, sur ouvriers pour les forcer à avoir une certaine cadence). Ne passent plus par syndicat, font grèves et blocages pour rien. Décident d'aider ou non tel ouvrier. Virent ce qu'ils pensent vendu à direction -Patrons exagèrent la situation mais part de vérité indéniable -Retour cadence bien pour ouvrier (assez rapide mais pas trop) était bien. Fin courses primes, retour camaraderie -Contrôleurs sont moins poussé par patron, et comprennent mieux ouvriers, devenu un peu trop large pour qualité pièce par contre -Patron on maintenant besoin persuadé, ne savent plus faire; Ce sont rendu compte du pouvoir qu'il leur reste, l'utilise (abandon d'usine etc...) -Nervosité chez les chefs du à la situation -Chefs essayent de dominer syndicats -Abus des délégués n'aident pas, après grève, licenciement massifs possible -Redonner rôle et responsabilité précises : retour sanctions (plus transparence pour ça, rapport) -Retour ordre important pour usines et ouvrier (prendre ses responsabilités) -Intérêt commun à stabiliser situation avec changements de juin -Besoin collaboration et organisation avec les patrons. Compromis nécessaire pour intérêts matérielle et humain. Importance des mobiles élevés -Avec bonne volonté, on enlève gaspillage énergie. Obligations réciproques nécessaire -Patronat : matérielle / Syndicat : vie (sécurité etc...) -Sanction pour négligence pro etc... -Renvoi direct que si nouveau post dispo ailleurs, sinon analysé par experts. Interdiction réembaucher sans lui proposer avant (sécurité du travail) -Formation à reprendre, notamment des chômeurs -Récompense permanente pour les ouvriers -Essai obligatoire si a marché ailleurs -La foule n'a pas conscience des vrais problème, diriger c'est mettre en place choses quand croyances de la foule le permettent (Bien timer, comme dans arts) -Foule = force motrice, mais pas source de quoi faire -Détail insignifiant à côté peuvent permettre grands mouvements utiles -Nécessité naturel (mal quand production va mal pour tous : blé) et du aux relations humaines (mal quand va mal QUE pour soit : guerre) => Concurrence -Si moins de voitures, mais assez = rues plus calme etc... mais marché envahit par la concurrence étrangère, donc faut pas diminuer -Nécessité d'ajouter des règles au marché -Consultations internationale pour les ouvriers n'ont pas marché -Patrons préfères que l'étranger apporte pression sur nation, plutôt que d'exporter l'idée à l'international -Au mieux, mouvements se communiquent -Démocratie qui font progrès ferment les frontière car étranger moins bien traités et risque de glisser sur condition des français -Responsabilité France vis à vis de son Empire

3.9.2. -Post juin 1936 : beau rêve, mais finit car aucune mesure importante n'a été mise en place (problèmes situations ouvrière par comprise par syndicats) -Pas eu de lutte dans la victoire comme dans la défaite

3.9.3. -Idée Detoeuf : syndicat unique, apolitique, obligatoire -Apolitique, car on ne peut négocier qu'avec intérêts, pas les passions (Problèmes, sans passion on ne combat plus, mort du syndicalisme) -Unique, pour éviter la déraison de la concurrence (Problème, lorsque les ouvriers perdent en force, les intérêts deviennent plus fort côté productions, plus de défense de leurs droits) -Obligatoire, car tout le monde a le droit a la parole et doit la prendre pour aider à expliquer les problèmes (Problèmes, ouvriers trouvent dans syndicalisme un lieu où ils choisissent d'être, où ils ne sont plus soumis à l'administration) -Mort syndicalisme car trop partant pour les intérêts, ils deviennent des administration sans passion, la lutte s'arrête (comme autre part en Europe déjà), on inhibe art, pensée etc... On prive au peuple son pouvoir de lutte -Cependant, peut être pas un mal : n'a pas plus le droit d'exister que le reste -Contraindre les ouvriers à voter mène à des mauvais votes -Lutter trop pour conserver son niveau de vie actuel, c'est abandonner d'essayer d'augmenter son niveau de vie (intellectuelle notamment) -Le secret des syndicat c'est qu'ils ont peu de pouvoirs

3.9.4. -Souffrances ouvrières : l'ennui -chacun croit en être seul victime car pas un problème matériel -Joie dans l'inventivité de se débrouiller seul. Pas tous veulent monter hiérarchie car méprise leur usine -Un commerçant aussi pauvre a au moins le sentiment d'avoir quelque chose (d'un point de vu intellectuelle) -Loi empêche de tuer, mais n'aide pas ceux qui meurent -Ils ne vendront pas leur convictions et leurs espoirs pour du matérielle car c'est leur seul bien

3.9.5. -Source irréductible de servitude du à la nécessité naturelle n'est pas mauvaise -Le désir orient l'homme -Pour l'homme exister n'est pas une fin, sauf si n'a plus rien (comme dans usines) -On doit s'orner de bien (pas forcément matérielle) futur, le bien présent ne sert que s'il est beau (car objet de contemplations) -Besoin d'aventures, de nouveaux amène aux crimes etc... -Apporter poésie (beau) dans la vie de tous les jours. Par religion, prière c'est l'attention la plus grande -L'ouvrier est le seul à quitter sa situation s'il devient riche (donc pas ouvrier par conviction) -Ouvriers en contact direct avec Dieux, car faim de finalité ne peut venir que de la -Il faut matière pour que l'ouvrier puisse porter son attention et entrer en contact avec Dieu -Poids faible peut en soulever un très lourd. Ouvrier doit faire contre poids à l'univers en étant loin du sol et proche des cieux -Le désir de l'homme est ce qui le pousse aux crimes car tout est finis dans la matière -Grand symbole de la religion devraient être portés dans la vie de tous les jours pour être baigné dans cette atmosphère, élève intellectuellement également. évite comparaison avec les "savants" -Même si tout le monde ne peut arriver à l'état d'attention pure, tout le connais et s'en approche = pas d'inégalité -Deux types d'intention : réfléchit et intuitive (supérieur car amène au vrai, au pure + permet de penser à Dieu dans toute activité) -Loisir doivent être fait dans l'usage à fond des capacités intellectuelles -Contemplation = milieu entre travail intellectuelle et manuelle -Pour comprendre et résoudre problèmes sociaux, il faut avoir une vision très claire des rôles sociaux et des relations (Encore Spinoza !!) -Il faut permettre à la poésie de se cristalliser, mettre des circonstances adéquat -Désir superflu est illimité, donc dangereux -Il faut faire les choses à échelle réduite dès que pas utile à grande échelles (usines, ordres etc....) -Il faut vouloir des joies, pas ne pas vouloir les souffrances -Joie à travers la souffrance en passant par son ouvrage (plénitude)

3.9.6. -Guerre pas compatible avec progrès sociaux, car il faut être toujours mieux armé que le voisin -Problèmes : si on défend militairement, on n'aura plus rien à protéger d'humain -Il faut assurer sécurité tout en étant faible, politiques internationales peuvent être dangereuses pour les ouvriers

3.9.7. -Il faut mieux rajouter des heures qu'une intensité -Certains secteurs nécessaire, mais tous les ouvriers avec un voiture ? -Opposition consommation et loisir (loisir mieux) -Besoin d'analyser sans avis politique. Il faut apporte nouveau pour améliorer les choses, le reste est simple et inutile. Nouveau car il faut changer les règles, car les améliorations s'aideront pas beaucoup la situation actuelle (analyse de Simone)

3.9.8. -Travail doit être le premier moyen d'éducation, plus que loisir (comme grec) car ennui important. Dans travail, choses en plus même que dans loisirs supérieurs -Les intellectuelles, artistes trop oisifs perdent contact avec réalité -Le travail et loisir se corrompent -Joie au travail plus vulgarisation = important -But est de s'en approcher, pas de l'atteindre

3.9.9. -Simone Weil était une femme d'action, simple, proche des gens. Se battait, n'avait pas de goût pour le luxe, était loin de tout besoin matériel -Attention extraordinaire acquise par expérience et souffrances